Sile requérant décide de l’objet du constat puisqu’il est à l’initiative de l’intervention de l’Huissier, c’est bien l’Huissier qui appréciera du contenu du constat. En effet, l’Huissier est un professionnel et au titre de son devoir de conseil, il est à même d’apprécier des constatations nécessaires et utiles à la sauvegarde des droits de son client.
Combien coûte un constat d’huissier ? Décrypter Anticiper Réagir Modifié le Friday, August 12 à 236 PM par Maxime Faire appel à un huissier de justice pour un constat dans le cadre de travaux, d’un litige locatif, ou pour un constat sur internet piratage, diffamation, escroquerie… peut facilement faire peur, notamment à cause du prix. Mais en réalité, est-ce si cher ? Qu’est-ce qu’un constat ? Avant tout, il faut savoir de quoi l’on parle. Un constat est un acte authentique, établi par un huissier de justice, ou Commissaire de justice, qui fige une situation à un instant donné. C’est une preuve irréfutable dont le juge est obligé de tenir compte lors d'une procédure judiciaire. Le procès-verbal délivré a une réelle valeur juridique. Pour en savoir plus sur le constat, consultez notre article dédié au constat d’huissier. Il existe de nombreux types de constats, allant des constatations de la pose d’un permis de construire, un constat d'avant ou un constat d'après travaux, de malfaçons dans les travaux, jusqu’aux constatations de non-présentation d’enfants ou encore une escroquerie ou de la diffamation sur internet. Et oui, un huissier de justice peut vous être utile même lorsqu'il s'agit de constater derrière un écran les contenus à caractère haineux sur internet. Il faut y penser. En pratique, les constats ne sont pas soumis à une législation particulière en termes de prix, chaque étude est donc libre de fixer ses tarifs pour les actes qu'elle délivre. Néanmoins, comme pour une entreprise lambda, qui dit prix librement fixé, dit libre concurrence et donc une régulation qui se fait naturellement en fonction du marché. Comment est défini le prix d’un constat ? Le prix d'un constat varie selon de nombreux critères. Les honoraires des huissiers de justice ne sont pas fixés par l'État. Pour détailler ce qui défini le prix d’un constat d’huissier, nous prendrons ici le cas des particuliers plutôt que des professionnels, car les prix sont souvent différents pour les entreprises. Les prix affichés par les études peuvent être à l'acte ou à l'heure. C'est-à -dire que le tarif peut dépendre de la prestation elle-même ou du temps que le Commissaire de justice aura passé à établir votre acte. Si l’on récapitule, le prix peut donc dépendre Du type de constat une malfaçon, un dégât des eaux, la constatation d’un panneau de permis de construire va prendre moins de temps à être constaté qu’une étude complète d’un chantier d’avant travaux. D'où l'importance pour le demandeur du constat de bien fournir l’ensemble des éléments pour que l’huissier de justice puisse établir un devis qui se rapprochera au mieux de la réalité. Ainsi, l'huissier qui se rend sur place pour faire son constat, en fonction des indications données par le justiciable, jugera du temps qu'il mettra pour effectuer l'acte. Un dégât des eaux est souvent plus rapide à constater que la visite d'un entrepôt en travaux de 2000 m². Du caractère d’urgence du constat. Et oui, plus on a besoin rapidement d’un huissier, plus le coût pourra être élevé. En effet, si l'huissier doit changer l’ensemble de son organisation pour se rendre sur votre chantier, alors il est assez logique que le prix soit plus élevé qu’à la normale. Du lieu d’intervention. Le déplacement fait partie des critères qui augmentent les coûts, d'où l'utilité de choisir un huissier de justice qui se trouve proche du lieu d’intervention pour limiter son temps de déplacement. De la date et de l’horaire d’intervention. Il est assez facile de comprendre qu'un constat à 4 heures du matin un dimanche à cause de voisins trop bruyants sera toujours plus cher qu’un constat de pose d’un panneau d’affichage un lundi matin à 10 heures. Mais venons-en au fait. Au final combien ça coûte ? Grosso modo, vous pouvez compter entre 220 et 400 euros pour un constat d’affichage de permis de construire entre 250 et 350 euros pour un constat d’avant ou d’après travaux 230 et 300 euros pour un dégât des eaux 250 et 350 euros pour un constat de malfaçon Ces tarifs ont été calculés en moyenne par rapport aux prix appliqués par le marché, mais encore une fois, chaque huissier de justice est libre de fixer ses honoraires comme il le souhaite. Les tarifs réglementés Même si une partie des constats réalisés par les Commissaires de justice ne répondent à aucune règle tarifaire, il existe néanmoins des tarifs règlementés. Lorsqu’un huissier de justice intervient dans le cadre d’un litige avec un locataire, la plupart du temps les prix appliqués sont encadrés par la loi L’état des lieux locatif le prix dépend de la surface du logement jusqu’à 50 m² 131,50 euros TTC, entre 50 et 150 m² 153,20 euros TTC, plus de 150 m² 229,81 euros TTC Une créance impayée le prix dépendra la créance à recouvrer Pour une injonction de faire, le prix est fixé à 25,54 euros L’expulsion d’un logement ou d’un bâtiment La reprise d’un logement abandonné Vous pouvez trouver les tarifs de ces prestations directement sur le site de l'État Comment connaître le prix d’un constat ? Pour être sûr du tarif, vous avez la possibilité de demander un devis à l’étude d’huissiers. À ce moment-là , il faudra veiller à bien donner toutes les informations pour que l’huissier de justice puisse comprendre la nature du constat à venir et puisse vous établir un prix au plus juste. Certaines plateformes proposent un prix indicatif par huissier en fonction de la prestation souhaitée. C’est notamment le cas de Preuvéo, même si les prix affichés restent indicatifs, ils vous permettent d’avoir une idée du coût final. Le tarif pourra être affiné à votre demande en fonction de la nature réelle du constat. Le constat le prix de la tranquillité Mais globalement, la question qu’il faut se poser est à combien estimez-vous la tranquillité ? Rappelez-vous, un constat est une preuve irréfutable qui sera prise en compte par le juge en cas de litige. Est-on réellement à 250 € près lorsqu’il s’agit d’être sûr que vous n’aurez pas à démonter toute votre nouvelle maison si votre nouveau voisin estime que votre mur est trop haut ? Selon le célèbre adage, il vaut mieux prévenir que guérir. Il ne faut pas hésiter non plus à faire une première consultation auprès d’un huissier de justice. L’huissier est un fin connaisseur du droit et pourra vous aiguiller dans vos choix si nécessaire, il peut s’avérer être une aide indispensable. Et d’ailleurs beaucoup ne facturent pas la première consultation si celle-ci découle sur un constat. Prenez facilement rendez-vous en ligne pour une consultation Les huissiers sont nos amis !
Lhuissier pourra faire un constat physique ou un constat en ligne. L’huissier qui n’est pas envoyé par un juge n’a pas le droit d’entrer dans une propriété privée sans autorisation du propriétaire. Le preuve établie par constat d’huissier est valable tant que personne n’en démontre le contraire.
Syslaw Le blog syslaw Quels sont les délais applicables au constat d’Huissier Les constats ne sont pas définis par les textes, il s’agit de prestations libres fournies par les Huissiers de Justice, librement tarifées et qui ne sont donc enfermées dans aucun délai de procédure. Dès lors qu’il s’agit d’une prestation libre, vous êtes libre du choix du professionnel territorialement compétent département jusqu’au 31/12/2016 puis national ensuite qui vous fournit la prestation dans le délai que vous estimez nécessaire au regard de la situation. Deux délais sont à apprécier en matière de constat le délai de prise de rendez vous Selon la disponibilité de l’Huissier, le lieu du constat et l’urgence signalée. Comme pour tout professionnel, plus la prestation est sollicitée en urgence, plus le coût sera susceptible d’être élevé. le délai de restitution du constat Il s’agit du délai entre la réalisation du constat et sa réception par son requérant. Dans ce délai l’Huissier et son équipe doivent rédiger le constat, y insérer les photos, éventuellement l’imprimer le relier et l’expédier. L’Huissier a le droit d’exercer une rétention sur le constat avant le paiement de ses honoraires, le paiement par avance est le meilleur moyen de se garantir un restitution rapide du constat. Pour résumer, les délais d’un constat ne sont pas définis et dépendent de chaque situation et de la pratique de l’étude d’Huissier sollicitée. en savoir plus sur le constat.
Constatde mauvaise prestation : 240 – 310€ TTC. Comment désigner un huissier ? Afin de désigner un facilitateur pour une procédure pacifique, vous devez lui faire parvenir un dossier contenant toutes les pièces justificatives à l’appui de votre demande et notamment les pièces dans lesquelles le créancier reconnaît son crédit.
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Combiende temps est valable un DPE? Le DPE vente ou location a une durée de validité de 10 ans. Il est toujours réalisé par un professionnel certifié (exception faite dans le cas de la réalisation du DPE affiché à l’intention du public) et ses conclusions sont indiquées dans un
Quand faire un constat d’huissier et pour combien ? Ce document peut être demandé avant tout litige ou lorsque celui-ci est déjà né. Il peut intervenir dans plusieurs domaines. Le taux qui s’applique dans les différents cas est le taux horaire, seul les états de lieux faisant l’objet de tarifs réglementés. Quand faire un constat d’huissier et pour combien ? Tout particulier peut faire une demande de constat à un huissier. Si cette possibilité offerte par la loi est connue de tous, les questions qui se posent sont celles de savoir quand faire un constat d’huissier et combien cela coûte-t-il. Avant d’apporter des éléments de réponse à ces interrogations, revenons sur ce qu’est ce document. Demande de constat, qu’est-ce qu’un constat d’huissier Un huissier de justice a de nombreuses attributions. On peut ainsi se tourner vers lui pour faire une demande de constat. Il s’agit d’un document dont la valeur et le poids juridique sont supérieurs à ceux de nombreuses autres preuves existantes. Un constat d’huissier est en effet un mode de preuve qui fait foi à moins qu’il ne soit démontré qu’il s’agit d’un faux. Or l’inscription en faux d’un tel document est loin d’être évidente. Établissant la réalité et la véracité d’une situation précise à un moment donné, le constat dressé par un huissier de justice est une preuve optimale d’un fait. Il permet de prouver qu’une situation existe belle et bien, ce qui est particulièrement pratique dans les cas où les éléments peuvent disparaître. Acte authentique, il doit être dressé dans le respect des conditions d’impartialité et de neutralité. Demande de constat, quand en faire une ? Votre demande de constat peut être faite avant tout litige le but d’en prévenir un. Ce sera par exemple le cas si votre voisin envisage de réaliser des travaux qui pourraient créer des dommages à votre construction. En intervenant avant les travaux pour dresser le constat d’huissier, vous pourrez si des dégradations sont effectivement faites obtenir réparation sans avoir forcément à subir une longue procédure devant les tribunaux. Une demande de constat peut aussi être adressée à l’huissier à l’occasion d’un différend né. Ce sera par exemple le cas avant d’entamer une procédure de divorce. L’huissier pourra alors établir l’abandon de foyer. Un autre cas où le constat sert de preuve c’est en matière d’assurance habitation, sujet sur lequel vous trouverez des informations sur , notamment pour prouver la réalité d’un sinistre. Demande de constat, pour combien ? Une demande de constat peut être faite dans plusieurs cas de figure. En matière de propriété intellectuelle pour permettre de se protéger du plagiat ou de la contrefaçon, dans une procédure de divorce, à l’occasion d’un différend avec un voisin, ou encore pour agression physique ou verbale pour ne citer que quelques situations. Dans tous ces cas, c’est le taux horaire fixé par l’huissier sollicité qui s’applique. Ce taux inclut le déplacement de l’huissier au lieu souhaité, les constatations sur place et l’établissement proprement dit du constat d’huissier. Il est habituellement majoré avant 8 heures et après18 heures. Il existe cependant un cas pour lequel les tarifs sont réglementés et s’imposent à tous les huissiers. Il s’agit de l’état des lieux d’habitation. On vous en dit plus à ce sujet dans cet article. En conclusion, une demande de constat peut être demandée à un huissier avant ou après un différend et dans tous les autres cas où un constat peut faire office de preuve. Ça vous coûtera des sous, mais vous aurez un acte authentique faisant foi pour mieux défendre vos droits.
activitésconcurrentielles, ou bien non réglementées, le titre d'huissier de Maître David Dermanoukian est valable partout en France. On parle ici entre autres de recouvrement de créances à l’amiable, de rédaction d’acte, de conseils juridiques ou encore de constats. Graveson (13690) Cabinet Huissier Marseille. Huissier de Justice Marseille David
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Autrement dit, elle broyait du noir, allongée sur son lit, son iphone juste à côté, au cas où son meilleur ami déciderait ce moment précis pour lui remonter le moral. Mais tandis que les minutes filaient, aucune nouvelle de cet imbécile…Ni de personne d’autre, d’ailleurs. Enfin, jusqu’au moment où son bien aimé cellulaire se mit à vibrer joyeusement, lui annonçant l’arrivée d’un texto, qu’elle lut sur le champ. Une connaissance à elle lui proposait une fête délire » selon ses termes, à laquelle elle tenait absolument. Lise n’avait pas le choix, et pas spécialement envie de l’avoir Une bonne soirée ne pouvait pas mieux tomber. Pour sûr, elle allait se mettre dans un état minable, mais au moins, elle oublierait sa vie insignifiante pendant une minute. Elle se releva donc illico presto de son lit, partant directement dans l’espace douche ». Pour un soir, elle pouvait bien laisser sa petite sœur à son imbécile de voisine…Celle là ne servait à rien d’autre qu’à épier tout un chacun, alors pour une fois, elle pouvait bien se rendre utile. Elle prit donc une douche expresse, s’habilla d’un débardeur et d’une mini jupe en cuir sans même prendre le temps de mettre de l’ordre dans le fouillis que formait sa belle chevelure châtain. Elle embrassa en vitesse Kitty avant d’aller sonner chez la voisine pour la prévenir qu’elle avait une course urgente à faire, et qu’elle devait garder sa petite sœur pour quelques heures…Au besoin, Lise avait son iphone sur elle en cas d’urgence absolue. La voilà donc partie…Descendant les escaliers quatre à quatre, elle fut rapidement devant son bel immeuble de quartier richard, à décrocher son fidèle vélo, prenant l’antivol dans son sac à main pour le rattacher une fois arrivée. Les rues étaient bondées à cette heure…Il lui faudrait donc un moment d’arriver à destination Mais Lise n’avait pas des cuisses en mousse, et elle avait tellement l’habitude de pédaler qu’elle allait tout de même relativement était le mot, mais ce n’était pas à cause de la force de ses cuisses Plutôt à cause de la circulation, qui lui fit mettre une heure avant d’arriver devant le bar branché où elle avait rendez-vous. Lise s’apprêtait à entrer tandis qu’elle rattachait son antivol…Mais à peine avait-elle terminé qu’un abruti la saisit par le bras, la conduisant violemment jusqu’à la ruelle bordant le bar, aussi sinistre que possible. On se serait cru dans un vieux cliché de film américain…Et la demoiselle n’était pas du tout d’humeur à se laisser toucher par un gros tas qui ne lui faisait pas du tout envie. Il tenta de lui toucher le sein, mais Lise eut la réplique facile Son poing dans sa face fit un gros bong », jusqu’au moment où elle vit cet abruti tourner son visage dans le sens opposé. Lise fit de même, par pure curiosité, comme si elle aimait le danger plus qu’autre chose. Elle fit un homme relativement grand, affublé d’une canne…Elle ne distinguait pas son visage, mais dans tous les cas, il fit fuir l’abruti qui avait tenté d’abuser d’elle. Mais Lise, au lieu de le remercier tout de suite, ne se priva pas se gueuler un bon coup contre l’autre gars, qui fuyait comme une fillette C’est ça gros tas ! Va pleurer dans les jupes de maman, ça te rendra peut-être plus sympa à regarder ! Vaut mieux faire envie que pitié, Abruti ! »Lise s’était presque égosillée, mais qu’est-ce que ça faisait du bien, fichtre ! En attendant, elle entendait sans peine l’autre individu se rapprocher, sa canne se cognant contre le sol. Elle se tourna dès lors, le bruit de ses talons contrastant agréablement avec le bruit de ladite canne. Mais elle ne s’approcha pas…Elle n’en avait que faire. D’où le discours qu’elle tint avant de sortir de la ruelle Merci mon chou ! Allez, salut. »Réaction typique de Lise, qui n’a pas envie de séduire quelqu’un avant d’avoir bu quelques bières. Ce qu’elle s’apprêtait à faire tandis qu’elle rentrait dans le bar et qu’elle était accueillie comme le messie par l’organisatrice de la soirée. La demoiselle lui fit la bise, évidemment, mais l’évita rapidement pour aller dans le camp des gros bras qui pensent qu’ils peuvent boire plus vite qu’elle…S’en suivit un long concours de beuverie, au cours duquel elle but par moins de trois pintes de bière brune cul sec d’à filée. Lise aimait ça, les défis…Ce n’était pas une surprise, mais elle flanquait une honte monumentale à tous les mâles présents aux soirées. Peu étaient ceux qui osaient parier contre elle Lise battait tous ses adversaires à ce jeu. Et pour cause, elle était à la limite de l’alcoolisme cette petite. Enchaînant les soirées pour oublier sa minable existence, elle était la meilleure amie des capitaines de soirées. Allez les gros nazes, une petite danse de minette pucelle, et on r’met ça ! Z’allez pas me laisser gagner si facilement non ? C’est pas du jeu, allez ! »Lise se mit à se trémousser vigoureusement sur la piste, entourée par la gente masculine qui la collait de près. Mais la demoiselle aimait ça, être au centre de l’attention, voir des gens languir ses attentions alors qu’elle ne comptait pas du tout leur donner ce qu’ils veulent. Cela étant, après trois bières seulement », Lise dansait souplement et gracieusement. Elle était magnifique, il fallait dire ce qui était…Complètement délurée, pompette, mais magnifique ! C’était cela, le plus rageant, surtout pour les filles qui n’avaient aucune attention de la part de ces messieurs. Lise dansait en s’en foutant complètement du reste, jusqu’au moment où elle fit une pause, s’attablant à un endroit un peu plus isolé. Elle reviendrait à la fête après…Pour l’instant, elle dégustait une nouvelle pinte de bière, toujours brune, sa préférée. Putain que c’est divin… » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Ven 23 Avr - 1611 Marcher dans les rues est sans conteste possible quelque chose de fort agréable à faire, même quand la nuit est tombée, surtout quand on vient de passer une bonne partie de la soirée à plancher sur des molécules aux noms aussi improbables qu'imprononçables. Bien que dans le cas qui nous intéresse présentement, le terme "clopiner" soit préférable à celui de marcher Matthew traînait ainsi sa jambe droite à travers les rues, sans trop savoir où il allait, perdu dans ses pensées... Il aurait pu sans doute aller à cette soirée, où il avait été invité, mais passer des heures entouré de personnes buvant à en vomir par terre en rigolant, c'était là le meilleur moyen de revivre son film de zombies préféré... Et il n'était pas trop d'humeur à vivre ce genre de situation. Sans quoi il serait resté dans son appartement, devant un film. Ou une console. Quoi qu'on en dise, c'était moins risqué d'affronter une horde de créatures décervelées par écran interposé que dans la rue...En parlant d'humanoïdes à l'intellect aussi limité que leur foie, il croisa sur son chemin plusieurs spécimens qui auraient amplement mérité leur place dans le livre des records de la ville. Le corps humain était impressionnant, certes. On sous-estimait bien souvent ses capacités, mais en l'occurrence, ces gens étaient bien loin de prendre au sérieux les conséquences de leurs actes. L'alcool est composé pour une forte par d'ethanol, qui une fois absorbé par l'organisme conduit à une disparition de la gêne, une euphorie plus ou moins prononcée,... Mais surtout, une altération du jugement pouvant aisément porter préjudice à autrui...Un parfait exemple de cet effet se manifesta de l'autre côté de la rue, quand il vit un individu, que la pénombre rendait sûrement plus massif qu'il ne l'était réellement, emmener dans une ruelle une jeune femme qui venait d'arriver. Il soupira, avant de se diriger clopin-clopant dans la même direction. Quand il parvint, avec un peu de retard, sur les lieux de la scène, il reçut la confirmation qu'il avait bien fait de venir de suite l'altercation devenait violente entre la supposée victime et le présumé arrivée suffit cependant à faire prendre la poudre d'escampette à celui que la jeune brune s'empressa de traiter de tous les noms, sans vraiment déclencher de réaction chez Matthew autre qu'un haussement de sourcil amusé, suivit bientôt d'un court discours qui, une fois passé les formulations d'usage dans ce genre de situation "Vous allez bien?", s'orienta vers une formule qui, bien que neutre, laissait assez facilement transparaître son aversion pour ces breuvages."Ça vous rendrai fou le plus sage des hommes, l'alcool..."La réaction de la jeune femme qu'il venait après tout de sauver, sûrement d'un viol, si ce n'est de pire et non, pire n'avait pas pour Matthew le vol d'une sonnette de vélo ou du système d'alarme du lycée local, ou un renvoi....Et pourtant, sa seule réaction fut de le gratifier d'un "Merci mon chou" aussi familier qu'impersonnel son physique n'avait probablement rien à voir avec cette remarque. Il s'écarta sur ces pensées pour laisser passer la jeune femme, qui n'avait visiblement pas remarqué son handicap, avant de ressortir de la ruelle, juste à temps pour la voir s'enfoncer dans ce bar bondé... Il soupira. Au vu de la fête qui s'y déroulait, il y avait de fortes chances pour que cette jeune femme en ressorte avec les mêmes capacités de réflexion que son agresseur... À moins qu'elle ne soit venu y rechercher quelqu'un? Il s'accorda quelques instants de réflexion supplémentaires, avant de revenir sur ses pas, vers le débit de boisson. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas passé une soirée festive, aussi se décida-t-il à entrer...L'endroit était bondé, plusieurs groupes étaient visiblement occupés à faire des concours de beuverie. Boire était déjà triste, mais boire pour prouver qu'on pouvait boire était encore plus malheureux. Pitoyable, même. Comprenant bien que commander un jus de fruit risquait fort bien ne ne pas plaire au barman, Matthew se paya une bière avant de s'installer sur un des rares tabourets encore libres, se faisant un instant dévisager par ses voisins quand il accrocha sa canne au bar. Puis il se remit à observer la salle, et plus particulièrement l'inconnue qu'il venait d'aider. Celle ci prenait part avec entrain aux concours, écrasant ses challengers masculins sans grande difficulté. Elle avait une bonne descente, ce qui indiquait sans conteste une certaine habitude de la chose. Premier constat elle buvait consommation d'alcool atteignait des niveaux records. Il se demandait même comment certains trouvaient encore le courage d'allumer leurs cigarettes dans cette ambiance... Bien évidemment, jamais l'air ne pourrait devenir inflammable simplement à cause de la présence de boissons aussi alcoolisées que diverses dans la pièce, mais il y avait déjà de quoi se sentir ivre rien qu'à le respirer. Il était bon pour laver ses vêtements et prendre une douche prolongée en rentrant, s'il souhaitait se débarrasser de l'odeur de tabac mêlée de senteurs d'alcool et de sueur qui régnait dans l'endroit... En parlant de vêtements, comment était donc vêtue son "sujet d'observation"? Mini-jupe, en cuir d'après les reflets qui se lisaient dessus, et débardeur. De quoi laisser aisément deviner ses charmes, au passage loin d'être déplaisants. Ajouter à cela un maquillage effectué avec goût, et les chaussures qu'elle portaient — chères jusque dans leur apparence — et on avait une idée de sa classe sociale... Deuxième constat elle avait de l'argent, ou du moins sa famille en Lise, qui était il faut bien l'avouer son principal centre d'attention, délaissa les concours de boisson pour aller se trémousser sur la piste, entourée par une faune de mâles qui n'avaient visiblement qu'une envie réussir à poser leurs mains sur ses fesses, ses seins, et passer une nuit avec elle. Troisième constat elle était une des princesses de la nuit de la autant, celle-ci restait inaccessible à leurs avances, jouant avec l'un, avec l'autre, faisant un instant miroiter à un de ces pauvres diables des moments dont la température pourrait faire exploser un honnête thermomètre, le faisant monter au ciel avant de le laisser retomber dans la boue... Ils pouvaient croire qu'ils étaient désirés, qu'ils menaient le jeu, mais cette jeune femme était une chatte, et ils n'étaient guère plus que des souris qui pour l'instant l'amusaient. Combien de temps encore cela durerait-il? Troisième constat elle aimait jouer...Décidément, cette jeune femme était loin d'être intéressante. Encore une fille de bourgeois n'ayant fort probablement jamais eut de soucis plus important que remplir sa garde robe, puis réussir ensuite à y faire un choix. Peut-être un ongle cassé de temps en temps? Il eut un sourire pour lui. Il venait probablement de la tirer du plus grave mauvais pas dans lequel elle se soit jamais fourré... Pourtant, elle n'avait pas hésité à frapper son agresseur... Quatrième constat elle avait du décida donc de profiter de son retour à une table isolée accompagnée pourtant d'une pinte de bière pour aller à sa rencontre. Traversant tant bien que mal la foule avec sa canne dans une main et sa propre bière dans l'autre, il se présenta devant elle."Bonsoir, mademoiselle. Ou plutôt devrais-je dire, quelle joie de voir que l'incident du début de soirée ne vous a pas traumatisée..."L'ironie dans ses mots était difficilement décelable dans son ton, surtout pour un esprit qui devait commencer à être embrumé par la boisson... Il reprit bien vite la parole."Les places au comptoir ne sont pas très confortables pour moi... Vous permettez que je m'asseye ici?"Tout en disant ces mots, il avait déposé son verre sur la table, usant de sa main devenue libre pour tirer légèrement la chaise jusqu'à lui. Obtenir son identité en se présentant, une bonne méthode... Enfin. Il s'en fichait, au final. Savoir son identité lui faciliterait juste la discussion, mais il était fort capable de faire sans..."Matthew Wainwright, à votre service. Vous avez une bonne descente, de ce que j'ai pu voir... Je ne bois pas beaucoup moi-même, je n'aime pas ça, mais je ne vais pas vous emmerder avec un discours bien-pensant sur les dangers de l'alcool, dont visiblement vous n'avez rien à foutre même si ça peut doubler vos chances d'avoir un cancer du sein. Je passerai sur tous les effets néfastes que ça a sur la coagulation et sur le fait que je m'en serve régulièrement en laboratoire pour provoquer la nécrose de tissus... Je ne dis pas qu'une bière de temps en temps soit désagréable, mais je me demande bien ce qui peut pousser les gens à payer pour s'empoisonner et augmenter les dangers qu'ils courent... Vous avez une réponse à cette question?"Quand il décidait de ne pas jouer finement, Matthew pouvait être très fort. Il avait envie de s'amuser, et pour le moment, cette jeune femme ne lui avait pas réellement fait une très bonne impression, passant pour trop sûr d'elle-même, gaspillant son argent dans la boisson, bref... Il ne savait pas quel était son âge, mais il ne lui donnait pas plus d'une vingtaine d'années, et il se demandait bien comment son cerveau pouvait bien fonctionner avec tous les excès qu'elle lui faisait subir, et surtout comment il pourrait bien fonctionner pour lui garantir un minimum de réussite...Lui-même savait fort bien que le travail n'était pas suffisant dans ce monde, qu'il fallait aussi une forte dose de discipline, de savoir-vivre et, malheureusement, de chance. Pour Lise, ça n'était pas forcément une chance de l'avoir rencontré... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Ven 23 Avr - 1723 Ahhh qu’est-ce qu’elle était bonne cette bière ! Lise se serait damnée pour une bonne pinte de brune. Elle dégustait ça seule, loin de tous ces faux derches qui n’avaient envie que d’une chose, la mettre dans leur lit. Mais Lise n’était pas là pour coucher…Juste pour boire, embellir son quotidien si moche, si gris. Allez expliquer ça à cette bande de soulard n’ayant pas plus de neurones qu’une mouche atteinte de strabisme ! De toute manière, personne n’oserait la rejoindre à sa table isolée, puisqu’elle fusillait du regard, avec un délice certain, tous ceux qui osaient s’approcher de sa divine table…Tous ? Non ! Un petit malin parvint à se frayer un chemin jusqu’à une chaise, se mettant à parler comme s’il jouait une pièce de théâtre…Mauvaise la pièce, en plus. Pour la peine, Lise se mit dans une position plus conventionnelle, c'est-à -dire qu’elle avait le visage braqué sur lui, et le regard aussi froid qu’un glacier d’Islande. Elle ne gaspilla aucune salive à lui répondre pour l’instant, partant du principe que s’il aimait s’écouter parler, ça le regardait. Elle finit d’ailleurs par détourner la tête, regardant les imbéciles qui se déhanchaient gentiment sur la piste…Certains lui faisaient même signe de la rejoindre, ce à quoi elle répondit évidemment par la négative. Tant qu’elle ne se serait pas débarrassée de ce parasite, qui polluait complètement son air, elle n’irait pas danser. Et puis, laisser une pinte d’excellente bière brune serait un sacrilège ! Lise avait beau avoir une descente remarquable, plus conséquente encore que celle de bien des invités de cette soirée, elle avait du goût la demoiselle. Combien de fois avait-elle fait une remarquable descente dans la cave de son paternel ? Il achetait grand cru sur grand cru, et n’en buvait jamais un. Plutôt que de les laisser perdre, Lise s’en sirotait quelques uns, de temps en temps. Toujours en solitaire, ou alors avec son meilleur pote, son confident, son bras droit et gauche en somme. Mais plutôt crever que d’expliquer ça à l’importun qui la saoulait de paroles, partant du principe qu’elle l’écoutait sans doute. Oh, une oreille restait tendue, mais celle-ci était plus que distraite. Elle aurait pu entendre chacun des mots qu’il disait, mais il l’avait perdue en commençant à dire qu’il n’aimait pas boire. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre, sa vie sexuelle avec les mouches ? Il pensait qu’elle avait trois secondes à perdre pour savoir ça ?! Il vivait sur Pandora, ma parole, mais pas sur la planète terre ! D’ailleurs, sa sentence fut aussi venimeuse que possible Pour l’instant, ce qui me saoule plus, c’est pas l’alcool, c’est ton débit de conneries, Coco. »Lise et ses phrases qui tuent…Courtes, pensées, sans aucun état d’âme ! Pas le temps de faire dans la dentelle. S’il pensait qu’elle était assez saoule pour ne pas comprendre un traître mot de ce qu’il lui balançait, espérant bien sûr l’intéresser, il se foutait le doigt dans l’œil jusqu’à l’orteil droit. Pour Lise, elle n’avait rien bu pour l’instant. Son foie fatiguait avec ce qu’elle lui faisait subir tous les soirs, mais elle tenait l’alcool d’une manière impressionnante. Réaction typique de l’alcoolisme, d’après le médecin familial. Mais Lise se fichait d’être alcoolique, pas fréquentable, et autres conneries que pouvaient lui balancer les biens pensants et autres petits saints qui passent leur temps à se mater le nombril. Lise aimait sa vie, et elle vivait en ayant particulièrement rien à foutre des états d’âme des autres…Surtout ceux de cet abruti de Wainwright. Elle tourna tout son corps vers lui, demeurant désormais parfaitement en face de lui, lui accordant un regard visiblement amusé. Lise se mit à rire de manière franche, entière…Tout ce qu’elle était de manière parfaitement habituelle. Ce gars la saoulait mais d’une puissance…Ca ne l’aurait pas étonné qu’il soit puceau, avec sa façon de parler aux filles. En tout cas, il ne fallait pas sortir de Harvard pour se rendre compte que les filles de la soirée étaient avec ceux qui faisaient des concours de boisson. Ceux qui savaient s’amuser, qui savaient mettre le quotidien de côté pour se décoincer un poil, le temps d’une soirée. Lise était au dessus d’eux…La soirée était constante, dans sa vie. Mais sa capacité d’analyse n’en était pas altérée pour autant. D’un simple coup d’œil, il lui fut aisé de deviner que celui là faisait des études scientifiques ; il devait avoir plus de vingt cinq ans, et venir d’une famille modeste, à en croire sa façon de s’habiller. Il avait du faire les frais d’une soirée bien arrosée pour la faire chier avec les méfaits de l’alcool…Et il devait être frustré pour s’en prendre à une femme plutôt qu’à un homme ; a moins que ce ne soit la peur de se prendre un pain en pleine poire qui le pousse à s’attaquer à elle. Manque de bol, Lise n’hésiterait pas à frapper, de manière purement physique, si jamais il poussait le bouchon trop loin. Il ne s’appelait pas Maurice, mais il pouvait bien dépasser les bornes des limites non ? Dis donc, Coco le biologiste, pourquoi tu vas pas faire joujou avec ta mallette du parfait chimiste, plutôt que de me faire chier avec ton délire du type narcissique doublé d’un psychorigide mégalo maniaque ? Tu vois, moi aussi j’peux jouer avec les mots et faire de grandes phrases chiantes à crever…Un p’tit conseil Sors toi les doigts du cul et trouve toi une nana pour te décoincer. Parce que là , tu crains grave. Pourtant t’es pas mal, tu devrais plaire…Si t’arrêtais de te prendre pour Einstein. »Le fait qu’elle sache qu’il venait de lui sortir un cours de chimie était bien la preuve qu’elle avait l’habitude d’entendre son père parler de ce genre de choses. Lise se foutait de la chimie, elle préférait la science de la terre, plus proche de son futur métier d’archéologue. Mais ça, elle n’allait pas lui expliquer, ni même commencer un brin de causette avec ce demeuré total. Elle était là pour s’amuser, après une journée parfaitement merdique. Et puis, elle l’avait déjà remercié, fallait quoi, qu’elle lui roule une pelle pour qu’il soit content ? Même pas en cauchemar elle le toucherait…Non, elle se contentait de le regarder, un sourire parfaitement goguenard sur les lèvres, s’amusant à toucher sa jambe non handicapée juste pour le faire sortir de ses gongs. Il voulait jouer ? Ils allaient jouer. Mais pour sûr, il avait eu tort de choisir Lise…Elle était toujours considérée comme une chieuse finie quand elle s’y mettait Gavin Selleck en avait fait les frais, comme nombreux de ceux qu’elle était parvenue à mettre dans son lit à grand coup de paris à la con. Mais elle n’allait pas faire de même avec monsieur propret premier du nom…Celui là , rien que pour l’avoir emmerdée, elle allait l’oublier dès la fin de la soirée ! Qui ne s’éterniserait pas s’il la gonflait trop. Au bout d’un moment, Lise rentrerait sûrement chez elle et se viderait à elle seule une bonne bouteille de Pessac Léognan classé. Après, elle irait se coucher et ce serait bonne nuit les petits… Dis Coco propret, si une bière est pas désagréable », arrêter d’être une planche à repasser inoxydable intouchable, j’te jure que c’est encore mieux. »Dernière phrase de la part de la demoiselle avant qu’un fan ne vienne l’embrasser sur la joue en lui lâchant un Lise, Lisou, tu nous maaaaaanques, viens ma belle étoile de minuit » complètement imbibé d’alcool. Elle lui tapota l’épaule, pas encore saoule pour deux sous…Avant de lui dire d’attendre. Son prétendant venait de dire son prénom, aouchhh pour sûr monsieur propret premier du nom n’en avait pas perdu une miette. Mais tant pis, qu’il l’appelle par son prénom ou qu’il l’appelle Georgette, il n’était pas plus intéressant qu’il y a cinq minutes. Lise attendit donc que le mec bourré s’en aille retrouver sa clique d’autres gars bourrés pour se retourner vers Matthew, accompagnant son regard d’un simple haussement de sourcils, presque défiant. Savez-vous qu’outre le fait de boucher les artères, provoquer comas éthyliques, l’alcool peut rendre une personne joyeuse au point de lui faire perdre toute envie de suicide. Les molécules de l’alcool agissent alors sur certaines parties internes du cerveau, provoquant une joie proprement divine. Mais dans votre cas, je pencherais plutôt sur le fait que même une bière vous fait voir le mal partout. »Voilà bien la manie jongleuse de Lise Tantôt vulgaire, tantôt polie à l’extrême…Tantôt passant pour une alcolo finie, tantôt cachant une culture relativement étendue sur énormément de sujets. Tout ça, c’était la demoiselle. Lise prit une gorgée de sa bière divine avant de reprendre le discours, avec son habituelle finesse légendaire Faut rester chez soi à dégommer des zombies en bon geek si t’es pas capable de t’éclater en société mon gars. Là , tel que tu me voies, je vais continuer à siroter ma bière tranquille...Alors tu vas pas me gâcher ça avec tes airs de bonne sœur. Je préfère veiller avec ma pinte plutôt que veiller sur ton exceptionnel - ou pas - petit cul. » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Ven 23 Avr - 2105 La première phrase de Lise été passée sans laisser de marque sur Matthew, qui continuait de la regarder, un petit sourire en coin, qui bien souvent donnait aux gens l'impression qu'ils étaient en train de raconter les conneries les plus monumentales au monde."Mon débit de connerie fera toujours plus de bien à tes neurones que ton débit d'alcool, ma jolie..."Phase 1 approche réussie. On pouvait passer aux choses sérieuses la démolition. Elle se croyait forte à ce jeu, avec des phrases qu'elle pensait déstabilisantes. Certes, ça pouvait marcher. Mais pas avec quelqu'un qui se faisait un plaisir de la moindre joute verbale... Non, il lui faudrait déployer bien plus d'astuce pour le mettre à genoux, si du moins elle y parvenait. Il n'était pas invincible, il était juste très fort, après tout, et c'était précisément pour ça qu'il était fort, parce qu'il ne partait jamais gagnant..."Oui, tu peux faire des phrases chiante à crever, mais elles ne veulent rien dire. Si t'appelles ça jouer avec les mots, content pour toi, mais faudrait éviter de péter par plus haut que son cul et ouvrir un dictionnaire. Ça te fera jamais de tort, tu sais?"La phrase suivante le laissa perplexe. Planche à pain inoxydable et intouchable?"Hum, en matière de planche à pain intouchable, vu la façon dont t'envoies bouler les mecs et ton physique, je pense que tu as du regarder un miroir au lieu de me regarder. Enfin, puisque tu sembles regarder le monde au travers d'un miroir, c'est pas vraiment étonnant..."Ils furent interrompus dans une conversation qui, bien que ne devenant pas à proprement parler agréable, devenait à tout le moins intéressante, par un des prétendants de la jeune femme, imbibé au point de ne plus savoir très exactement ce qu'il disait, ou du moins comment le dire. Il eut malgré lui une moue qui en disait long sur la façon dont il considérait ledit reprit la parole, sur un ton tout à fait différend. Dès qu'on touchait à un aspect technique, il ne pouvait s'empêcher de faire des phrases plus polies, mieux construites..."Ce que vous dites est vrai à faible dose, les propriété vaso-dilatrices et cardio-vasculaires de l'alcool procurent une sensation de bien-être totalement illusoire, d'autant que, vu ce que vous ingurgitez, on ne parle plus de faibles doses, mais de doses fortes, qui altèrent votre capacité de jugement, et peuvent vous amener dans un état dépressif propice au suicide. Revoyez vos cours, ou du moins, lisez-les en entier. D'ailleurs, le fait même que vous évoquiez le suicide m'apprend une chose sur vous... Lise. Vous n'aimez pas votre vie, je me trompe?"Il avait sur son visage une expression totalement neutre. Le fait qu'elle se prénomme Lise ne la lui faisait pas voir sous un meilleur jour, ce prénom étant fortement associé à une de ses premières expériences sentimentales et sexuelles, qui n'avait pas été réellement concluante. Pourtant, il n'aurait pas frappé moins fort ou sur autre chose si elle s'était prénommé autrement. Non... Il était peut-être un véritable salopard sur ce point, mais dire leurs quatre vérités aux gens était quelque chose de toujours amusant, du moins pour avait présentement le sentiment d'avoir touché du doigt un sujet sensible... Elle devait certainement boire parce qu'elle trouvait son existence misérable, restait à savoir pourquoi. "L'argent ne fait pas le bonheur", ah, qu'il avait pu entendre ce proverbe dans la bouche de gens qui n'avaient pas à craindre de se retrouver sur la paille! L'argent ne fait pas tout le bonheur, il était le premier à le reconnaître, mais il pensait aussi que l'argent empêchait de voir le bonheur, dès qu'il devenait la principale préoccupation. "Quand on a déjà beaucoup, on veut toujours plus"... Voilà qui pouvait peut-être résumer la situation de cette Lise..."Ah, mais détrompes-toi, je m'éclate! Tu es très marrante, avec tes airs de victime, et tes phrases que tu imagines blessante et déstabilisantes. Les gens suffisants et qui se croient les plus intelligents au monde parce qu'ils se détruisent les neurones, comme toi, sont de plus en plus courants, mais ça n'enlève rien au fait que c'est toujours divertissant de les entendre s'écouter!"Il se permit une petite pause, sirotant une gorgée de sa propre bière, toujours aussi détendu, comme si ce à quoi il était en train de se livrer ne méritait même pas d'être appelé une joute verbale."Pourquoi dégommer des zombies chez soi quand on a qu'à aller dans un bar pour en trouver? Je vois pas l'intérêt, mais bon, puisque ta logique te pousse à lire la moitié des informations, ou plutôt seulement les informations qui te permettent de ne pas culpabiliser à cause de ton alcoolisme prononcé. J'espère que tu comptes profiter de chaque personne que tu mettras dans ton lit, avant que ton désir de boire ne devienne plus fort que ton désir sexuel, et que tu souffres n'anorgasmie, de dyspareunie ou d'aménorhée... Ah, et, j'oubliais, bonne insuffisance hépatique!"Sur ces paroles, il se leva, ramassant sa canne, avant de se diriger tranquillement vers un groupe de nouveaux arrivants, avec lesquels une conversation s'engagea, conversation bientôt mêlée de termes techniques qui s'en allaient sans doute bien au delà des connaissances de Lise. Il n'avait même pas utilisé son prénom, considérant qu'elle était par trop imbue d'elle-même pour mériter plus d'attention. D'ailleurs, il ne lui prêta guère plus d'attention pendant le reste de la soirée, ayant trouvé dans ces étudiants de médecine et de chimie des gens qui comme lui appréciaient de boire une voire deux bières en bonne compagnie, tandis que de leur côté d'autres personnes continuaient à se détruire les neurones au même rythme qu'ils engloutissaient leurs fut la jeune femme qui revint vers lui, après plusieurs heures. N'ayant guère envie d'être dérangé dans une conversation bien plus intéressante que celle de la jeune alcoolique, il se leva tant bien que mal, lui faisant face de toute sa hauteur."Bon, c'est le moment de faire mon numéro de méchant. Au vu de ce que tu avais bu et de ce que tu as continué de boire, tu es maintenant dans un état déplorable. Je dirai que tu es prête à me frapper, simplement parce que tu n'es plus capable de juger les conséquences de tes actes, et que tu te sens à la fois heureuse parce que débridée, et malheureuse parce que tu es, au moins physiologiquement dépendante à l'alcool. Je ne vais pas essayer de t'empêcher de t'empoisonner, mais je te signale que si tu veux vraiment te détruire, tu en auras pour beaucoup moins cher en achetant une corde et un parpaing. Maintenant, retournes t'amuser avec tes amis, et évites de vomir devant l'entrée, je ne peux pas sauter, moi..."Sans doute prenait-il de gros risques, mais il n'en avait cure. En fait, il jubilerait si elle le faisait, car cela voudrait dire qu'elle lui attachait de l'importance alors qu'elle l'indifférait profondément, cette alcoolique de la haute société. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Ven 23 Avr - 2144 Pendant tout le temps où il l’avait saoulée de paroles , Lise l’avait regardé en se marrant largement de sa bêtise profonde. C’était monumental comme il s’écoutait parler celui là ! Elle n’allait pas gâcher de la salive pour lui répondre, elle ne voyait juste pas l’intérêt. Qu’il soit insultant, provoquant, elle n’avait aucune intention de lui rétorquer quoi que ce soit. Rêver de l’étrangler, de le dépecer, sans doute, mais ne pas passer à l’action surtout. Après tout, si elle avait besoin d’une bonne joute verbale, c’était pas lui qu’elle devait aller voir. Suffisait de passer un coup de fil à son connard de père, et le tour était joué. Mais pour l’instant, elle avait une envie folle de s’amuser pour oublier cet abruti qui pensait tellement tout savoir. D’ailleurs, quand il se leva, Lise éclata de rire, enfin débarrassée de lui ! Elle finit de boire le contenu de sa pinte, du reste, avant de retourner sur la piste danse, où elle était hautement attendue. Elle n’y but que peu, finalement, se déhanchant plutôt volontiers, plutôt que de saouler trop vite. Elle avait toute la nuit pour ça…Ce qui faisait que même deux heures plus tard, Lise avait toujours autant l’esprit claire. Typique de l’alcoolisme, c’est vrai, l’alcool finissait par ne plus lui faire assez d’effet, même si elle buvait largement plus que de raison, chaque journée que Dieu » faisait. La danse lui fit de bien, car elle lui ôta toute la rage provoquée par l’autre abruti. Se défouler, il n’y avait que ça de vrai, finalement. Surtout qu’elle était très entourée, autant par les nanas qui se trémoussaient avec elle sur la piste, que les gars, imbibés d’alcool ou non. Il y avait de plus en plus de monde à cette soirée. Voilà de quoi être largement au centre de l’attention et ne surtout plus voir l’autre con dont elle avait déjà zappé le nom. Oh, Lise aimait son reflet dans la glace, on ne pouvait pas lui donner tort…Mais plutôt crever que de l’avouer, non ? Ce n’était pas drôle, sinon. Et puis, en soirée, ce n’était pas comme à l’université où elle n’avait d’yeux que pour ses précieux bouquins d’histoire ancienne, et principalement de mythologie. Malheureusement pour Lise, alors qu’elle commençait enfin à oublier son altercation avec monsieur propret premier du nom, une demoiselle lui demanda de l’introduire. Elle semblait tellement à fond sur ce con doublé d’un abruti fini que Lise éclata de rire, pensant que sa camarade se payait sa tête…Mais à voir le regard de merlan fris qu’elle lui lançait alors qu’il semblait avoir une discussion proprement chiante à mourir avec d’autres étudiants, apparemment, c’était plus de l’amour C’était de la rage ! Cette fille avait de la chance, elle était bien lunée, et était prête à subir les foudres très probables de monsieur j’ai la mallette spéciale du petit chimiste et je me prends pour Einstein en personne. Sans attendre la fin du monde, Lise se dirigea d’un pas parfaitement félin jusqu’à la personne concernée, qui se mit direct à la saouler de paroles. Putain, il se taisait jamais lui ? Elle n’avait pas encore dit pourquoi elle était là que déjà il se permettait une analyse parfaitement fausse sur elle. Pour qui il la prenait ? S’il l’avait bien regardée, il aurait vu qu’elle était parfaitement maîtresse d’elle-même et sobre comme lors des grands jours. Il ne fallait pas rêver, ce n’était pas deux pintes de bière seulement qui allaient la mettre à terre ! Alors, pour le faire taire, Lise lui colla une magnifique gifle, possédant un sourire narquois qui n’avait rien à voir avec les rires débiles qu’ont les personnes imbibées d’alcool. Et, pour couronner le tout, elle prit la pinte de l’un de ses amis » chiants à crever pour la lui balancer dans la face. Après tout, c’était amplement mérité ! Alors premièrement propret premier, on attaque pas les gens sans savoir ce qu’ils te veulent. Et on vient pas jouer son gros méchant » alors que c’est toi qui cherche la merde coco…Je suis pas venu te trouver moi, j’aurais jamais eu envie, vu ta tronche d’aimable…Toi aussi, tu devrais aller trouver Psychés de temps en temps et lui faire un gros câlin, ça te déconstiperait peut-être ! Pour ta gouverne, je suis pas du tout bourrée, et je sais encore regarder assez attentivement les gens, MOI. Si tu analysais mieux au lieu de te plonger tout seul dans ton marasme d’inconnaissance, ce serait déjà mieux. M’enfin, on s’en tape, JE m’en tape que tu saches pas compter au-delà de deux, j’étais pas là spécifiquement pour toi mais parce qu’une amie à moi semble vouloir bavasser avec toi. J’ai été tentée de lui dire qu’elle était complètement bonne pour l’asile parce que vu ton niveau de connerie, mon dieu la pauvre…Mais c’est une grande fille, elle s’en rendra compte toute seule. Maintenant propret, tu m’excuses, mais j’ai à faire avec des gens plus intéressants que toi…Et qui s’écoutent pas parler »Lise était tentée de rajouter bon vent du con » mais elle se retint. Elle saisit sa camarade par le poignet, lui tapotant l’épaule au passage pour lui sauter bon courage. Ladite fille lui fit une bise très amicale et Lise tourna les talons, marchant de manière droite et sans aucune hésitation, preuve qu’elle n’était pas du tout imbibée…Ou en tout cas pas assez pour avoir le cerveau à l’envers. Bon, elle n’allait pas avouer qu’elle avait frappé l’autre con et qu’elle l’avait souillé de bière parce que l’une de ses phrases lui avait fait penser au suicide tragique de son frère…Dont le nom peuplait la peau de son poignet intérieur gauche. Ca, c’était son petit secret et même très très très bourrée, plutôt crever que d’en discuter avec un gars qui semblait avoir la sensibilité d’une moule. A la place, elle se mit à applaudir tandis qu’un concours de danse était mis en place par l’organisatrice de la soirée…Au programme, tango sensual ! Évidemment, c’était débile qu’elle échapperait à la danse ! Pas moins de trois partenaires, qui avaient très peu bu, lui proposèrent de danser. Elle en choisit un, complètement incapable de refuser, et attendit sagement son tour en ne sirotant qu’un tout petit shooter de vodka, qu’elle but cul sec, comme le voulait la tradition. Quand vint son tour et que la musique commença, Lise avait relevé ses cheveux en un chignon parfaitement improvisé, et se laissa emporter par la musique et son partenaire. La camarade qu’elle avait menée à l’abattoir en la conduisant chez propret premier s’avança vers la piste pour la contempler Lise était excellente. On aurait presque dit que ce couple de danseurs là faisaient l’amour sur la piste. Les mouvements, difficiles, étaient exécutés avec une souplesse parfaite, comme s’ils avaient répété pendant des heures…Et quand la danse cessa, ce fut à la fois un tonnerre d’applaudissement et beaucoup de déceptions, puisque la danse était si merveilleuse à leurs yeux. Lise était de nouveau souriante, acceptant un second shooter en compagnie de son partenaire, trinquant volontiers. Quant au résultat, elle fut obligée de l’oublier quelques instants, car un camarade de son université venait de la solliciter pour qu’ils parlent de l’examen de mythologie qu’il sentait très mal. Il l’emmena à la même table isolée sur laquelle elle était quelques heures plus tôt, et ils commandèrent deux bières tandis que Lise commença à lui faire un exposé inspiré. Mais à part ça, elle était saoule et prête à vomir hein ? L’était vraiment con, l’autre ! La mythologie n’est pas une science exacte, commence par ça quelque soit le sujet. Elle est basée sur de nombreuses légendes, qui se suivent dans le temps pour la plupart…Si c’est ce que je pense, on sera interrogés sur l’histoire de Troie ou sur celle de Persée. Si c’est la deuxième option, n’oublie pas les mots-clefs Io, Medusa et les frangins Castor et Pollux. Le reste, c’est bonnard…J’te conseille d’emprunter le bouquin sur les mythologies et de lire tout le passage sur la Grèce. Après, tu utilises les cours qu’on a en fait. Au besoin, tu m’sonnes, y’a aucun souci. Cette matière, je me marierais avec plus tard ! »Lise se mit à rire doucement tandis que le gars lui serrait la main comme si elle venait de lui sauver la vie. Quant à la demoiselle, elle continua à lire le livre qu’il lui avait laissé, sirotant sa bière. Rien que mieux pour atteindre le résultat du concours de danse, non ? Tant que l'autre con venait pas l'emmerder, ce serait le paradis! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Ven 23 Avr - 2357 Lise avait subi sa diatribe sans réagir, du moins, au début. Elle ne tarda pas à le gifler, avant de lui balancer le contenu d'une chope du comptoir dans la figure, et de s'éloigner, après lui avoir fait subir une loghorrée vomitoire qu'il n'écouta même pas dans sa totalité, se contentant de régir à la dernière phrase."De toute façon, pour ce qu'ils parlent, vaut mieux pas trop faire attention à ce qu'ils disent..."Il s'excusa auprès des autres étudiants, repayant une bière à celui qui avait vu la sienne être renversée, avant de se diriger vers les toilettes pour au moins rincer son visage. Il fut suivit par la demoiselle désireuse de lui parler, malgré le fait qu'il ne lui ait pas prêté plus d'attention qu'à un pilier de bar. Décidément, quand certaines avaient une idée derrière la tête... Il se retrouva donc avec elle devant la porte des toilettes des hommes, sans trop savoir pourquoi."Tu t'appelles Matthew, c'est ça?""Ouais... Pourquoi ça?""T'es toujours comme ça avec les gens?""Seulement quand on m'agresse. Ou si c'est explicitement une joute verbale.""Méfies-toi de Lise... C'est la fille de James Hawkins, tu sais?""Je ne savais pas, mais ça ne change pas grand-chose... Merci quand même pour le conseil...""De rien... Euh... Qu'est-ce que... Enfin, je sais pas si je peux te le demander...""Ma jambe? Un accident de voiture. J'aime pas trop en parler, tu peux imaginer...""Oui... Je t'attends là ?""Pourquoi pas..."Il s'engouffra ensuite dans les toilettes, sa canne résonnant sur le carrelage couvrant le sol, tandis qu'il se dirigeait vers un des lavabos. Retirant sa veste, puis sa chemise, il se rinça rapidement, avant de se sécher, se regardant dans le miroir, qui lui renvoyait l'image d'un jeune homme plus fatigué qu'il ne devrait l'être, au visage agréable et au corps bien bâtit, mais qui pourtant ne s'acceptait pas tel qu'il était. Il se secoua, se rhabillant rapidement avant de repartir dans le couloir, où l'attendait toujours cette jeune fille dont il ignorait le nom. Ils repartirent ensemble vers la pièce information sur la parenté de Lise, quoi qu'il puisse en dire, changeait légèrement la donne. Il ne pouvait pas réellement se permettre de faire partie de la liste noire d'une des personnalités du milieu de la biologie... Il allait falloir jouer finement, pour ne pas donner l'impression de revenir sur ses pas... Ménager la chèvre et le choux. Mais qui était le chou, qui était la chèvre dans l'affaire?"Encore là ?""Ça te surprends? Je m'appelle Anne.""Proprement enchanté...""C'est amusant... Tu as l'air aussi surpris que Lise que je m'intéresse à toi... Tu sais qu'elle pense que t'es puceau?""Disons qu'en général je suscite plus de moqueries que d'intérêt. Ceci dit, Lise peut penser ce qu'elle veut.""Elle aurait tort?""Ça t'intéresse de le savoir?""Peut-être bien..."Leur discussion fut interrompue là par un groupe de m'as-tu-vus qui se dirigeaient vers les toilettes, bousculant les deux jeunes gens. Certainement sans le vouloir, l'un d'eux donna un coup dans la canne de Matthew qui, surpris, la vit s'échapper de ses mains. Presque instantanément, son genou se déroba sous son poids, l'expédiant au sol avec un hurlement de douleur, tandis que l'agitation que provoqua la perte de son appui envoya la canne ailleurs dans la salle au fil des coups de pieds qu'elle reçut... Pour finalement s'immobiliser sous la table de Lise."Tu veux un coup de main?""Pas de refus... Aide-moi à me relever et à trouver ma canne, s'il te plaît..."S'appuyant aux murs et à Anne, Matthew parvint à se relever, maudissant entre ses dents sur plusieurs générations les responsables de sa chute. Il conversa avec la dénommée Anne durant ce temps, s'appuyant aux parois, aux tables, tandis qu'elle s'aventurait plus près du sol pour remettre la main sur l'objet sans lequel l'objet de sa convoitise n'avait que bien peu de chances de rester debout...Les deux n'avaient guère prêté attention à la danse, au concours, ou à quoi que ce soit. Lui était désireux de rentrer chez lui; elle de faire en sorte de rentrer avec lui... Et pour cela, bien que Matthew ne le sache pas, elle était prêt à tout."J'aurais jamais pensé qu'un truc pouvait voyager si loin grâce à des coups de pieds... Restes ici, je vais voir par là ...""D'accord, je ne bouge pas..."Anne s'avança dans la pièce, cherchant par terre où cette maudite canne de bois sombre avait bien pu se loger. Elle finit par la dénicher, toujours sous la table de l'étudiante en archéologie. Elle s'y dirigea lentement, continuant à faire semblant de chercher, bien qu'un coup d'oeil en arrière l'eut informée que Matthew était en train de discuter, ne regardant pas dans sa direction. Une fois qu'elle fut à la table de Lise, elle fit semblant d'échanger quelques mots avec elle, comme si elle la remerciait de les avoir présentés..."Lisou, rends-moi un énooorme service, s'il te plaît... La canne de Matthew est sous ta table... Tu peux la cacher, pour que je puisse le raccompagner chez lui? S'il te plaît! Je te revaudrai ça, tu sais..."Sans laisser réellement le temps à Lise de répondre, elle s'éloigna à nouveau, retournant vers le jeune homme toujours appuyé au mur."Pas moyen de remettre la main dessus... Je suis en voiture, et j'ai pas beaucoup bu, tu veux que je te raccompagne chez toi? On laissera ton numéro de téléphone au barman, comme ça il te passera un coup de fil s'il la trouve...""J'y tiens, à cette canne... Il ferme à quelle heure, ce bar?""Si tu veux attendre la fermeture pour chercher toi-même, tu vas rester éveillé une bonne partie de la nuit, et pas bien installé, en plus... Je connais le patron, il est honnête, et puis, qui d'autre que toi ce soir a besoin d'une canne?""Mouais... Tu dois avoir raison... Je vous laisse... Anne, va falloir que tu m'aides jusqu'à ta voiture..."Finalement, ce fut soutenu par deux des étudiants avec qui il discutait et sous la conduite d'une Anne peinant à dissimuler sa joie qu'il rejoignit la voiture de cette ne s'échangèrent pas beaucoup de mots sur le trajet, et une fois à destination, la jeune femme insista pour monter avec lui jusqu'à son appartement. Une fois la porte ouverte, elle continua à l'aider jusqu'à son lit, dans lequel elle le poussa gentiment, avant de s'avancer doucement sur lui, le chevauchant, embrassant enfin celui qu'elle avait reluqué toute la soirée, dont la respiration s'accéléra au même rythme que celle de sa désormais partenaire... Leurs vêtements commencèrent à joncher le sol, avant qu'ils ne disparaissent sous les draps, qui furent bientôt semblables à une mer d'étoffe agitée... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 034 Lise était parfaitement concentrée sur le livre qu’elle avait entre les mains, n’essayant même plus de faire part à la fête. Elle n’était pas une fêtarde sur la longue durée ou en tout cas, elle n’avait pas envie de côtoyer les mêmes gens trop longtemps. Elle ne fut interrompue que deux fois, du reste La première, par un jeune homme proprement charmant qui l’invitait à danser…Invitation qu’elle déclina gentiment, parce qu’elle n’avait aucune envie de se trémousser encore sur la piste de danse. Non pas qu’elle soit spécifiquement fatiguée, mais bon…Elle n’avait pas encore assez bu pour danser avec le premier venu, non plus. Elle se replongea dans la lecture de son précieux bouquin, jusqu’au moment où Anne réapparut mystérieusement, poussant la plaisanterie assez loin pour lui demander de planquer littéralement la canne de celui qui n’avait pas arrêté de la provoquer depuis le début de la soirée. Sympa, tiens l’idée…Pourquoi ne pas lui donner envie de l’étrangler, à ce sale con prétentieux ? Lise n’eut même pas le temps de lui dire merde à celle là qu’elle était déjà barrée, le petit chimiste propret à son bras. La vache, ils n’allaient pas du tout ensemble, et Lise se permit d’éclater de rire toute seule, avant de se replonger dans son bouquin, oubliant la canne pendant une bonne demi heure. Ce ne fut que lorsqu’elle s’y cogna le pied par inadvertance qu’elle se souvint de la blague jouée par Anne Ni une ni deux, elle saisit la canne avant de demander à un nombre incalculable d’étudiants s’ils connaissaient l’adresse de cet abruti de Wainwright. Elle ne serait pas dans la merde si aucun ne la connaissait ! Elle voyait déjà la scène L’autre abruti apprenant que c’était elle qui l’avait, la retrouvant au hasard, et la cassant à grands coups de paroles chiantes au possible…Rha, plutôt crever que de vivre ça ! Elle mit donc les bouchées doubles, demandant à autant d’étudiants qu’elle pouvait, jusqu’au moment où elle fut en mesure de trouver son partenaire de travaux dirigés à l’université. Il lui fallut juste jouer un peu du battement de cil et de la séduction pour qu’il lui écrive ladite adresse, à laquelle elle entreprit de se rendre à toute vitesse. Elle sortit donc du bar, décrochant l’antivol de son vélo, encore largement capable de pédaler…Seulement, la pluie s’en mêla, la trempant littéralement en à peine cinq minutes. C’était la meilleure de l’année, celle là ! En plus du fait qu’elle possédait la canne de l’autre abruti de service, elle allait ressembler à une serpillère en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire…Et merde, c’était pas sa soirée décidément ! Manquait plus qu’elle se prenne un coup de foudre sur la face, et c’était le pompon. Lise pédala d’autant plus vite, la canne attachée soigneusement » dans son dos pour qu’elle ne puisse pas tomber. Manquerait plus qu’elle la perde, tiens ! Il fallut pratiquement une demi heure à Lise pour parvenir jusqu’à la résidence de Wainwright propret chimiste de mes deux. Pendant une seconde, elle hésita à se rendre à l’intérieur, à monter les quelques étages à pied après ce qu’elle venait de pédaler pour mieux lui rendre sa foutue canne…Ah, qu’elle n’aimait pas cette foutue situation ! Elle avait l’impression d’être dans un mauvais feuilleton bidon, d’en être l’héroine même et de courir après un prince pas charmant du tout ». M’enfin allez comprendre pourquoi elle pénétra quand même à l’intérieur de la résidence, après avoir attaché comme il fallait son antivol. Elle avait la canne en main désormais, détestant l’impression qu’elle avait de toucher la main de ce minable. D’autant plus qu’elle dégoulinait d’eau, et que son maquillage avait légèrement coulé, donnant l’impression qu’elle avait pleuré comme une madeleine. Si elle s’était vue dans une glace, Lise aurait été proprement horrifiée. Mais elle monta les étages jusqu’à parvenir dans le bon couloir, le morceau de papier contenant le numéro de l’appartement bien en main, malgré le fait qu’il soit complètement trempé lui aussi. Entre trempés, on se comprend, un petit papier ? Bah, elle le rangea dans sa poche d’un geste vif, puisqu’elle était arrivée à bon port ». Maintenant, fallait frapper, politesse oblige…Et pour pousser la plaisanterie encore un peu plus, Lise frappa à l’aide de la canne. Elle attendit, attendit, attendit encore, sans entendre ne serait-ce qu’un bruit. Bah alors, il était mort ou quoi ? C’était pas du goût de Lise, d’être plantée comme ça, devant une porte, à la limite d’attraper une crève monumentale ! Alors, aidée par l’alcool qu’elle avait bu, la demoiselle se servit de la canne pour ouvrir la porte à la volée. Ah pour s’ouvrir, elle s’ouvrit ! Elle fut même un poil défoncée, mais bon, Lise s’en foutait comme de sa première jupe. Elle pénétra d’un pas sûr à l’intérieur de l’appart, découvrant avec horreur que le lit était occupé…Par Wainwright en personne, et par Anne par la même occasion ! La demoiselle se tourna directement, avec un air parfaitement dégoûté, comme si elle venait de voir une scène de film d’horreur parfaitement crade. Anne s’offusqua illico, sans laisser à Lise le temps de s’expliquer. Bah, pas grave, c’était la soirée du punching ball, y parait. Pourquoi t’as pas attendu au bar ? Bécasse ! Tu m’as planté mon coup ! » Navrée cocotte, mais en l’occurrence, c’était plutôt ce gars qui était parti pour te planter », sans mauvais jeu de mot. M’enfin, ta vie sexuelle avec les mouches m’intéresse pas, au risque de m’répéter. » Sale soularde ! Toi t’as tous les mecs que tu veux, tout le fric que tu veux, des fringues sublimes…T’auras pu me le laisser, celui là ! » Parce que tu crois qu’il m’intéresse ? Putain t’as fumé du drap ma parole ! Si tu crois que ça m’excite un gars qui agresse plus vite que son ombre et qui après se prétend agressé…Change d’oeils ma petite, t’es aveugle GRAVE. » Tu peux pas te barrer, s’teuplaiiiiit ? »Lise, qui était restée de dos, finit par se tourner, balançant la canne au pied du lit. Elle se mit à soupirer, puis à ricaner, n’en revenant pas de s’être déplacer pour que dalle…C’était quand même la meilleure de l’année celle là , non ? De quoi rester dans les annales pour un temps indéterminé ! Bon, pas que je m’ennuie, m’enfin pour la gouverne de propret premier et avant qu’il m’agresse à nouveau avec ses conneries, cette chère Anne m’a confié ta putain de canne pour te mettre dans son pieux. Moi, les trips zarbs, pas pour moi. Alors cocotte, t’assume tes actes, parce que c’est pas mon business. Bonne partie de jambes en l’air, les cocos. »Lise s’était retournée, prête à partir, mais Anne s’était jetée littéralement sur elle, la plaquant contre le mur, le regard menaçant. Et après, c’est elle qui se contrôlait plus et qui avait bu…Elle se mit à ricaner à nouveau, ce qui ne plu évidemment pas à l’autre demoiselle. Mais qu’est-ce qu’elle y pouvait, si elle était pas fichue de garder un gars dans son lit ? Être pas douée à ce point là , fallait le faire, quand même ! Arrête tes conneries, parce que je te pète le nez en moins de deux, bourrée ou pas. Et ça, tu sais très bien que j’en suis cap. Puis va mettre un string, c’est glauque ! » Dis moi, ton frère, il était pas bandant à souhait ? Après tout, j’aurais peut-être du me le faire avant qu’il crève ! »Bah, cette chère Anne était naïve de penser que Lise n’avait pas la rétorque suffisante pour lui coller son poing dans le nez. Pourtant, Lise la repoussa violemment et le lui colla, ce poing dans le nez ! Il ne fallait pas s’attendre à moins, le sujet Sam » étant trop sensible pour qu’elle passe outre. Anne saignait violemment du nez, et maugréait dans son coin sans pour autant se relever. Lise, quant à elle, ne bougeait pas, la regardant de haut sans rien dire d’autre. Le plus glauque, c’était pas le sang, c’était le fait qu’elle soit nue. Ca, Lise pouvait juste pas le piffer, alors, elle se saisit de l’une des couvertures présente sur un fauteuil avant de la couvrir avec. Elle s’agenouilla ensuite, penchant en arrière le visage de la demoiselle qu’elle venait de frapper. Elle toucha légèrement son nez avant de le lui remettre en place d’une main experte, lui tendant juste après un mouchoir pour qu’elle s’essuie. Ca va, c’est pas cassé. T’as qu’à pas boire, si tu tiens pas l’alcool. Faut savoir se contrôler dans la vie, putain! Tu peux t’en prendre qu’à toi-même, après tout…Bref, pas tout ça, mais moi, j’ai autre chose à foutre que me mêler de vos histoires de cul. »Lise regarda avec un rire proprement narquois Anne retourner dans le lit de Wainwright, monsieur propret par excellence, avant de tourner les talons, prête à partir. Elle allait pas rester tenir la jambe non plus ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 229 Après de nombreuses caresses, les deux amants d'un soir s'apprêtaient à s'unir, coupés du monde par leur désir au point de n'avoir pas entendu les coups assénés contre la porte de l'appartement, avant que celle-ci ne s'ouvre à la volée devant Lise. La jeune femme entra dans l'appartement de son pas sûr, mais ne s'attendait très certainement pas à les trouver nus et dans une posture qui ne laissait pas de place à l'équivoque. Matthew fut plutôt spectateur de la suite des événements. En effet, Anne parla "d'attendre au bar". Intrigué par l'arrangement de coulisse qui se cachait très certainement derrière cette phrase, le jeune homme laissa les événements se dérouler, ne perdant pas une miette de ce qui se disait. Comme si elle était désireuse de rattraper ce qu'elle venait de dire, Anne accusa Lise de vouloir lui "voler" sa prise de la soirée fait hautement improbable compte tenu de la façon dont les deux s'étaient apostrophés, et Matthew fut bien obligé de s'avouer d'accord avec la réplique de suite le surprit plus. Bien plus. Ainsi donc, elle avait volontairement dissimulé sa canne pour pouvoir le raccompagner et le mettre... Non, se mettre dans SON lit. Voilà qui rendait la situation bien plus simple... Il entreprit de se déplacer jusqu'au bout du lit, se penchant pour attraper sa canne, en essayant de cacher du mieux qu'il le pouvait son intimité à Lise. Pour l'instant, il restait calme, d'autant plus que l'archéologue en devenir avait envoyé avec la violence qui lui était coutumière quand elle le faisait son point dans la figure de celle qui visiblement avait quelques soucis avec la gente masculine... Il était resté dans la même position, n'en sortant que lorsqu'Anne tenta de revenir dans le lit."Stop.""Quoi? Tu vas pas t'y mettre aussi?""Qu'on puisse coucher avec quelqu'un sans sentiments, je n'ai aucun mal à le comprendre, ça m'est arrivé aussi, comme à beaucoup d'autres. Mais qu'on ait pas l'honnêteté de le dire... Rhabilles toi."Maudissant Lise, la jeune femme se rhabiller rapidement, visiblement la mort dans l'âme, avant de se diriger vers la porte en oubliant son string, qu'elle n'avait pas eut le courage de chercher dans le lit. Matthew, de son côté, était resté sous les draps, attendant visiblement qu'elle sorte."Tu viens de manquer une occasion de passer du bon temps, Matthew."Si tu as autant de mal à mettre quelqu'un dans ton lit, j'en doute..."Le claquement de la porte indiqua que, visiblement et peut-être de façon compréhensible, Anne était furieuse. Matthew se tourna alors vers Lise, avant de prendre à nouveau la parole."Je pense qu'il faudrait mieux que je me rhabille, je met toujours un peu de temps... Tu peux te retourner, je te parlerai en même temps... Je comprend que tu me trouves...bizarre. Je m'y suis fait, mais bon, ça me rend toujours un peu triste quelque part..."Le ton n'était pas celui d'une question, ni celui de la permission qu'on accorde. C'était plutôt une simple constatation. Car en effet, la jambe droite du jeune homme était marquée de plusieurs cicatrices, localisées surtout autour du genou, qui sans être difforme ne laissait planer aucun doute quant à sa mobilité réelle."Merci, pour avoir dit la vérité, et pour m'avoir ramené ma canne... Je te dois des excuses pour ce que j'ai dit plus tôt dans la soirée. Je pense que je t'ai jugé un peu trop vite... Je te demande pardon."Cette fois, le ton de Matthew était sincère. Il ne présentait pas ses excuses parce qu'il avait découvert l'identité du père de la jeune fille c'était même quelque chose qui n'avait pas à entrer en ligne de compte, et qui n'y entrait d'ailleurs pas, mais bien parce que, sentant qu'il avait du se tromper à un moment dans son analyse, il se sentait obligé de le faire."Ça n'a rien à voir, mais je vais prendre une douche... L'odeur de bière et le parfum de cette fille, ça ne va décidément pas ensemble... J'en ai pour cinq minutes... Sers-toi, si tu veux manger ou boire quelque chose, tu devrais trouver ce qu'il faut... C'est pas le grand luxe, mais bon..."Vêtu seulement d'un caleçon, il se dirigea clopin-clopant vers sa salle de bain, avant de s'arrêter, comme pour préciser quelque chose qu'il aurait oublié de dire."Je suis sincère, même si ça peut te surprendre. Il est bientôt onze heures du soir, qu'est-ce que tu dirais d'enterrer la hache de guerre jusqu'à la fin de la journée? Je ne sais pas pour toi, mais la mienne a été suffisamment mauvaise pour que j'aspire à une heure plus calme... Bon, après, si tu refuses, j'aurai essayé, mais je pense qu'on est, par ma faute, partis du mauvais pied tous les deux... Tu dirais quoi, si je te proposais d'essayer de se connaître un peu mieux avant de décider si on poursuit ou pas les hostilités?"Il disparut ensuite dans la salle de bain, l'absence de verrou sur la porte se traduisant par une absence logique d'un quelconque bruit de fermeture., lâchant une dernière information comme quoi elle pouvait continuer de lui répondre tant que l'eau ne coulerait ce fut effectivement le cas, il se retrouva isolé par le bruit ambiant du reste de son appartement, incapable de prédire la conduite de Lise... Serait-elle encore là quand il sortirait de sa douche? Aurait-elle — et on la comprendrait sans peine — déguerpis? Se serait-elle livré à une investigation dans sa chambre, aurait-elle posé son regard sur le discret cadre sur le bureau, contenant une photo de son premier amour, l'inscription "Lisa, I Loved You" inscrite de la main même de Matthew dans le coin intérieur droit? Autant de questions dont il ne pouvait avoir les réponses, mais contrairement à d'autres étudiants, lui n'avait pas grand chose à cacher dans sa chambre. Un journal bien dissimulé, des cours, un écran d'ordinateur qui lui servait également à brancher une console, à côté de laquelle se trouvaient quelques jeux, des vêtements dont aucun n'était réellement hors de prix, de la nourriture variée, saine, mais entrant dans un budget d'étudiant. Il n'y avait pas grand chose d'autre, à part quelques caisses situées sous le lit, contenant de vieux dossiers et des photos, bref, rien qui soit exceptionnellement compromettant en aucune doute était-il en train de tendre le bâton pour se faire battre, mais il fallait de temps en temps prendre des risques, dans la vie... Il se savonna rapidement, quoiqu'un peu difficilement, avant de sortir de la cabine de douche, et de commencer à se sécher pour retourner dans la salle principale... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 1412 Lise était toujours debout, droite comme un i, prête à mordre si jamais il osait l’attaquer encore une toute petite fois cet idiot. Après avoir pédalé comme une folle sous la pluie, elle n’était pas d’humeur à faire une autre joute verbale. Et puis bon, même si elle était encore largement maîtresse de ses actes et de ses paroles, elle avait tout de même une bonne dose d’alcool dans le sang. Anne venait juste de partir comme une vraie furie qui n’a pas pu obtenir ce qu’elle voulait, et Lise était complètement morte de rire…La situation était comique, mais ce qui le fut encore plus, ce fut le petit jeu que lui joua Propret premier suite au départ de celle qui aurait pu l’obtenir. Bah chacun son délire, disons que pour Lise, la connerie de ce Wainwright était rédhibitoire et qu’à aucun moment elle n’aurait jamais envie de le mettre dans son lit, même si on lui proposait un pari dont il serait la finalité. Évidemment, elle se retourna illico avant même qu’il ne lui demande, tentée de dire qu’elle avait eu assez de visions d’horreur pour le restant de sa vie et qu’elle n’avait aucune envie de gerber son quatre heures non plus. Elle l’écoutait d’une oreille distraite, regardant l’heure à sa montre toutes les trente secondes. Qu’est-ce qu’elle aurait donné pour être loin d’ici, dans son petit chez elle bien douillet, toute SEULE. Mais non, il fallait qu’elle se soit emmerdée à ramener cette putain de canne à cet abruti de première, incapable de parler sans aboyer…Bah, ça leur faisait un point commun et c’était malheureux, bien qu’ils soient différents sur un point Lise n’attaquait pas sans connaître, juste pour le plaisir. Elle mettait un certain temps avant de choisir ses cibles et, une fois choisies, elle ne les lâchait plus. C’était ça, sa vraie force…Frapper en connaissant son ennemi. Là , l’autre chimiste de mes deux l’avait prise au dépourvu et sa joute n’avait pas été suffisante à son goût. Bah, pas grave, au pire elle ne le reverrait jamais après avoir passé la porte de son appart, ou sinon, si par malheur elle le recroisait, il serait toujours temps de lui faire bouffer la poussière du sol. Tu es né poussière, divine Lisou et fera redevenir poussière ! Puis là , ce fut le drame Wainwright propret chimiste s’excusa et Lise eut un sourire narquois. Putain, il s’écoutait parler celui là , ma parole ! Mais Lise n’était pas d’humeur à répondre pour l’instant, aussi ne lui envoya-t-elle pas dans les gencives qu’il ferait mieux de se pendre des fois, que ça ferait des vacances aux gens. Mais le venin devait être pensé avant d’être envoyé…Elle le laissa disparaître sous sa douche, demeurant aussi silencieuse qu’un prédateur en face de sa proie. Oh, elle comptait lui dire le fond de sa pensée, il n’y avait aucun doute. Elle ne comptait pas non plus rester ici pour cette nuit, plutôt crever ! Aussi étonnant que cela pouvait paraître, la demoiselle préférait mille fois pédaler comme une dératée sous la pluie plutôt que de rester ici, avec je me prends pour un bourreau et j’en suis fière, et en plus, c’est pas pour t’impressionner, mais je sais jouer de la pipette moi m’dame ». A la place, elle faisait le tour de l’appartement pour l’instant, ou plutôt du studio. L’intérieur n’était pas magnifique, la déco laissait à désirer et rien ne la frappa à proprement parlé…Jusqu’à ce qu’elle jette un coup d’œil sur le bureau de propret premier, où il y avait visiblement la photo d’une petite copine. Mais ce qui la frappa, ce n’était pas spécialement lui sur la photo bien qu’il soit souriant – ce qui changeait pour une fois – mais le fait que la demoiselle sur la photo lui ressemble, et que dans la main de Wainwright soit inscrit Lisa I loved you ». Tiens donc…Voilà qui expliquait sa petite vendetta personnelle dirigée contre Lise ! Damned, comment n’avait-elle pas pu y penser avant…Cette Lisa » avait du lui en faire baver, et il s’était dit bah, pourquoi pas lui faire payer à elle ? C’est vrai qu’elle a la tronche de l’emploi ! A cette idée, Lise éclata de dire, conservant le cadre dans ses mains. Il était gonflé, propret premier, de la mêler à ses histoires de fesses sans même la mettre au courant ! Elle attendit donc qu’il sorte de sa salle de bain, sa canne à la main, déjà rhabillé, ne possédant comme preuve qu’il venait de se doucher que l’eau dégoulinant encore un peu de ses cheveux. Le visage de Lise était hilare, et elle ne manqua pas de lui montrer le cadre avant de l’envoyer sur le bureau sans douceur, mais sans chercher à le briser non plus. Elle cherchait une explication, plus ou moins disons. Mouais…Bah putain elle a du te détruire la bougresse pour que tu craches me ta valda en pleine poire, Coco ! Okay, j’lui ressemble, j’ai quasiment le même prénom qu’elle, m’enfin tu devrais penser à grandir un peu. Allez, t’as quoi, un poil plus de 25 piges nan ? Bon après, c’est tes histoires de cul, tu me diras. M’enfin effectivement, tu connais rien de moi. Et l’alcoolique de service est fatiguée…Alors elle va pas rester dans la cave du serpent avec les deux dents cassées, elle va pédaler jusqu’à chez elle et se caler dans SON antre. Pour info, ce qui m’a frappé, c’est pas ton handicap Coco…C’est ta connerie. Et Dieu sait qu’elle est grande. Allez, salut. »Sans attendre la moindre réaction, Lise ouvrit la porte à la volée et la claqua pour la refermer. Non mais oh, il ne fallait pas qu’il pense qu’il pouvait tout se permettre à cause d’une raison qui ne la concernait pas du tout. Alors, effectivement, Lise pédala une bonne partie de la nuit sous la pluie, ne se pressant pas du tout pour rentrer. Une fois chez elle, Lise prit une bonne douche, se mit en pyjama et dormit une toute petite partie du reste de la nuit. Elle se réveilla en sursaut très tôt, vers cinq heures du matin. Comme il lui fut impossible de se rendormir, elle eut soudainement envie d’aller perpétrer leur petite tradition avec son frère. Elle s’habilla d’une chemise à manches courtes et d’un pantacourt, prit son grand calepin, et se mit en route. Comme d’habitude, il y détachage d’antivol, puis pédalage jusqu’au café où elle avait l’habitude d’être, avant que Sam ne meurt. La patronne se souvenait très bien d’elle, puisqu’elle l’avait aidée à décrocher le corps de Sam lorsqu’il s’était pendu…Elle lui amena donc un caffè latte serré et une batterie de petis gâteaux délicieux. Pendant ce temps, Lise écrivait activement dans son journal…Jusqu’au moment où un vieux monsieur pénétra à l’intérieur du café, et qu’elle se mit à le dessiner. Encore un portrait qui allait peupler sa collection. Lise était concentrée, le visage plus que pâle, probablement fiévreuse. Bah, elle avait l’habitude d’avoir une tête pas possible lorsqu’elle ne dormait pas plus de deux heures par nuit. Son livre de mythologies était à côté, et si elle avait besoin, elle avait tout ce qui lui fallait. Pour sûr, elle était partie pour y passer une bonne partie de la journée…Bien qu’il soit à peine sept heures du matin pour l’instant. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 1637 Bon, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne voulait pas de ses excuses... Et au final, ça indifférait profondément Matthew, qui avait définitivement sa conscience pour lui. Il avait mal jugé quelqu'un, certes. Il s'était excusé, qu'on ne veuille pas de ses excuses était une chose qu'il pouvait comprendre sans trop de difficultés. Non, ça n'était vraiment pas ça qui le gênait dans toute cette affaire, qui aurait très bien pu se terminer sans plus d'accrocs. Qu'elle ait farfouillé dans son appartement, au delà de l'impolitesse que cela représentait, il pouvait le supporter. Ce qui le mettait hors de lui, c'était plutôt les commentaires qu'elle s'était permis... Elle pourrait bien l'accuser de juger sans savoir, mais c'était bien là ce qu'elle faisait, non pas sur les conditions de sa séparation avec Lisa — lui même ne cachait pas réellement que cette rupture avait été désastreuse — mais sur les motifs qui l'avait poussé à s'en prendre à elle en cette ressemblance entre les deux jeunes femmes, il ne l'avait réellement constatée que lorsque Lise, tenant la photo dans ses mains, s'était tournée vers lui. Effectivement, elles se ressemblaient... Leurs prénoms étaient fort semblables aussi. Mais il y avait une différence de taille entre elles, au propre comme au figuré Lisa n'était pas aussi grande que cette détestable alcoolique, et elle ne buvait d'ailleurs pas, bien qu'elle ait certainement eut à affronter plus de difficultés que cette héritière de malheur!Pourquoi, en sortant, avait-il ce pressentiment que sa soirée risquait fort bien de mal se passer? Toujours est-il qu'il avait eut raison, mais qu'il n'allait très certainement pas laisser passer ça... Un sourire malin se dessina sur son visage, tandis qu'il tira son téléphone de sa poche. une recherche sur Internet lui apprit l'adresse de la jeune femme, ainsi que le trajet qu'elle devrait suivre en toute logique pour parvenir jusque chez elle. Il ne lui restait plus qu'à passer un petit coup de téléphone..."Dorian? Tu es en service, non? ... Très bien, ça te dirais de pimenter la soirée en coffrant quelqu'un qui roule à vélo avec plusieurs grammes dans le sang? ... Ben, c'est dangereux pour la circulation, tu peux invoquer ça... Oui, bon, c'est un service que je te demande... Je te le revaudrai, petit frère... L'adresse? Je te l'envoies par SMS juste après le coup de fil... Si tu peux invoquer le refus d'obtempérer, c'est encore mieux... Ce qu'elle m'a fait? Euh... Agression, typique et caractérisée, elle m'a renversé une bière dessus et m'a soustrait ma canne... Ah, oui, en effet, c'est une meilleure idée, ce que tu me proposes, là ...Oui, passe une bonne nuit. J'essayerai de passer te voir dans la semaine. Oui, elle est riche, et plutôt prétentieuse... Je me doutais que ça te plairais de le savoir..."Ce fut une expression satisfaite sur le visage qu'il se dirigea vers son lit, se déshabillant à nouveau. Il tomba sur le string de la dénommée Anne en refaisant ses draps. Soupirant, il allait le jeter dans un coin de la salle, quand un meilleur usage qu'il pouvait en faire lui vint à l'esprit... Ah, elle voulait avoir quelqu'un dans son lit... Et bien, elle allait en avoir un... Il verrait à qui jouer ce sale tour le lendemain, mais il y avait fort à parier que quelqu'un recevrait bientôt ce string par lettre anonyme. S'il avait été dans une quelconque série télévisée, il se serait très certainement permis un rire meilleur dans cette affaire était sans nul doute que dans quelques heures, Lise aurait la mauvaise surprise de rencontrer fortuitement un officier de police lors d'un contrôle de routine, et il y avait fort à parier que son alcoolémie dépassait allègrement les maximums légaux. Mais la chance n'était pas avec lui durant son sommeil la jeune femme rentra chez elle à temps pour échapper à la patrouille de police, comme un message de Dorian le lui apprit le lendemain matin. Furieux, il rappela immédiatement son frère, l'informant de son intention de porter plainte. Des témoins? Il en avait, tout le bar avait vu Lise le frapper sans forcément savoir pourquoi, puis quitter le bar sans sa canne. Et le patron avait très certainement reconnu dans les mains de Lise la canne dont on lui avait signalé la perte... Il ne fallait pas se faire d'illusions, la jeune femme s'en tirerait très certainement avec une remontrance et une amende, mais ça l' se mit donc en route pour le commissariat, y retrouvant son frère qui laissa un autre agent enregistrer sa plainte. Ils prirent ensuite le temps de bavarder quelques instants, avant que l'heure, peut disposée à interrompre sa course, ne vinsse rappeler à Matthew qu'il devait se mettre en route pour l' lui donna l'assurance qu'il l'appréhenderait pour les formalités d'usage aussi vite que possible. Ce fut donc le coeur léger qu'il se rendit à l'université de Fordham pour ses cours de la journée. Un de ses cours ayant été annulé, il avait désormais une heure à tuer, et décida de passer dans un café pour y déguster un breuvage du même nom. Il fit donc une entrée discrète, et commanda un expresso, qui lui fut apporté presque aussitôt. Ce ne fut qu'en relevant la tête entre deux gorgée, accoudé au bar, qu'il remarqua, assise à une table, Lise. Sans faire de geste brusque, il envoya l'information à son frère par SMS. La réponse lui vint bientôt il s'était présenté au domicile, et avait obtenu la même information. Il serait même bientôt en effet, une voiture noire et blanche se stoppa bientôt devant le petite café, laissant deux policiers en sortir. L'un d'eux partageait avec Matthew une certaine ressemblance mêmes cheveux en bataille, quoique présentement plus courts et cachés par une casquette réglementaire, même yeux... Aucun doute, Dorian Wainwright était dans la salle. Sans accorder à son frère plus qu'un regard, il se dirigea vers Lise."Mademoiselle Lise Hawkins? Je vous prierai de bien vouloir me suivre. On a porté plainte contre vous suite à vos agissements de la nuit dernière, un dossier bien construit, avec des témoins, je dois dire... Vous n'êtes pas en état d'arrestation, mais votre présence est requise au commissariat, pour remplir tous les éléments du dossier et entendre votre version des faits..."’Pendant ce temps, toujours accoudé au comptoir, Matt jubilait, bien qu'il fasse de son mieux pour le cacher, non sans in certain succès d'ailleurs. Il y avait fort à parier pour que Lise, tirée de ses occupations, le remarque, et fasse le rapprochement avec la situation dans laquelle elle se retrouvait, mais au point où il en était, ça n'était pas très grave il avait réussit à gâcher la journée de Lise. C'était bas, immature, sans doute injuste... Mais ça se replongea dans la lecture de son traité de biologie, bien que ça soit surtout là une façade pour ne pas se faire trop remarquer il suivait avec le plus grand intérêt le déroulement de la situation à la table de la malheureuse archéologue en devenir... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 1724 Pour une fois que Lise ne buvait rien d’autre que du café, qu’elle était calme comme jamais, on vint l’emmerder…Et pas n’importe qui, d’ailleurs. Bon, pour l’instant, elle avait juste aperçu l’entrée d’un officier de police, à qui elle ne prêta pas grande attention il faut bien le dire. Elle était trop concentrée sur le dessin qu’elle était en train de faire pour avoir quelque chose à faire d’un flic. Avec le recul, peut-être aurait-elle du s’y intéresser, peut-être. Sans prévenir, cet abruti s’avança vers elle, d’un pas décidé, l’apostrophant d’une manière qui ne lui plu pas du tout. Ce fut à peine si elle leva le nez d’ailleurs, pensant à une mauvaise plaisanterie. Mais le flic, décidé à l’embarquer au commissariat, ne sembla pas plaisanter ne serait-ce qu’une seconde, obligeant donc Lise à sortir de sa rêverie passagère pour le regarder droit dans les yeux, d’un air plutôt haineux. Ce visage…Il lui semblait qu’elle l’avait déjà vu, mais où ? Bon sang, que ça pouvait être chiant de ne pas avoir la mémoire des visages parfois ! Au départ, elle ne fit pas du tout le rapprochement, trop agacée par la situation présente pour la faire. Ce ne fut que lorsque le flic se trahit, regardant un peu plus loin, que Lise tourna son visage pour remarquer cet abruti de Wainwright, sagement assit, faisant semblant de lire un stupide traité de biologie. C’est pas vrai…Lise comprit rapidement le lien de parenté qui les unissait, ne souhaitant SURTOUT PAS avoir le fin mot de l’histoire. Sans attendre, elle se leva, plus énervée que jamais, n’osant croire à la vaste fumisterie qui se déroulait devant elle. Elle poussa la plaisanterie à l’extrême, prenant sa tasse de café pour mieux s’avancer vers propret premier et verser le contenu de la tasse, à laquelle elle avait à peine touchée et qui était presque pleine, sur ledit traité qu’il faisait semblant de lire. Sa colère était froide, maîtrisée, et puis de toute manière, elle était déjà dans une panade noire ! Alors pourquoi ne pas se soulager ne serait-ce qu’une seconde sur la raison de pareils merdes ? Lise eut soudainement un sourire narquois, n’opposant aucune résistance tandis que le flic la menottait solidement. Après tout, si elle aggravait encore son cas, elle risquait gros…Et plutôt crever que d’appeler son père la rescousse, Lise était bien trop fière pour ça ! Cela dit, avant de partir, Lise ne pu s’empêcher de cracher effectivement sa valda à Wainwright, qu’elle aurait mieux fait d’étrangler plutôt que d’aider la veille au soir ! J’aurais du te tabasser avec ta canne, tiens ! Rends service aux gens, ils te le rendent en te chiant dessus ! Mais savoure bien ta victoire, Wainwright…Parce que c’est la dernière chose que tu vas savourer, tu peux me faire confiance ! »Sur ces mots, Lise fut violemment tirée à l’extérieur par le flic dont elle ignorait l’identité jusqu’ici. Pour sûr, c’était un Wainwright, avec l’amabilité et la connerie qui va avec. Ce fut sans doute la raison pour laquelle Lise ne lui dit strictement rien durant l’interrogatoire. Il voulait la coffrer ? Mais qu’il le fasse ! Après tout, elle s’en foutait complètement, elle n’avait pas cours aujourd’hui et demain c’était le weekend. Au pire, elle allait perdre quelques heures de révision puis elle serait dehors, les chefs d’accusation étant bidons. Elle avait rapporté la canne, et ça, Anne pourrait en témoigner. Elle lui en voulait pour la veille, mais elle n’était pas idiote au point de chercher à se mettre la fille Hawkins à dos…Mais en attendant, Lise fut mise en détention provisoire, dans une espèce de cage à poule dans laquelle elle fut complètement seule. Oh, juste à côté, il y avait les détenus masculins qui cherchaient à obtenir ses attentions…Et de temps en temps, la demoiselle leur faisait un doigt d’honneur, comme pour se défouler. Mais toute la journée durant, Lise ne dit strictement rien. Elle avait été contrôlée positive à l’alcool et le résultat de sa prise de sang n’était pas brillant…Bah, ce n’était pas pire que d’habitude, et Lise se foutait de passer quatre jours enfermée. Elle n’appellerait pas son père à la rescousse, plutôt crever ! Ce fut exactement ce qu’elle fit comprendre à Jenny, la secrétaire de son père, qui, après avoir appris ce qui s’était passé, avait accourut aussitôt. Pour l’instant, elle n’avait rien dit à James Hawkins en personne, attendant d’avoir pu parler à Lise avant de faire quoi que ce soit. Elle tenait dans sa main les résultats de son analyse sanguine, indiquant clairement qu’elle avait un début de cancer au foie, et que si celui-ci n’était pas soigné rapidement, il pouvait devenir franchement grave. Lise ne répondit rien, pour l’instant. Elle écoutait en fixant son mur, d’un air proprement indifférent. Lise, il faut que tu te fasses soigner, tu ne peux pas continuer à te détruire de cette façon ! Ton père en serait démoli…Je vais faire appel à lui pour qu’il te sorte d’ici. On va faire face, ne t’inquiètes pas. » Je t’interdis d’appeler mon père et je t’interdis d’autant plus de l’informer de mon état de santé ! Pas envie de faire la lèche botte alors que je le déteste, ce connard d’abruti ! Je suis là sans raison valable, ils finiront bien par me relâcher. Arrête de te faire de la bile, ça va aller. »Jenny ne répondit rien, profondément attristée par la décision de Lise. Mais pourtant, c’était la vérité, la demoiselle s’en foutait, puisqu’elle ne souffrait pas physiquement parlant. Oh, parfois elle avait des accès de fièvre, et après ? Pas ce qui allait l’empêcher de vivre. Mais cet abruti de flic avait entendu les bribes de conversation entre Jenny et Lise, et en avait profité pour se rapprocher, quémandant encore une fois des informations. Il ouvrit la grille, mais Lise ne sortit pas, elle demeura assise, ses genoux collés à son ventre, les jambes pliées. Une position défensive qu’elle avait malheureusement perdue, et qu’elle retrouvait comme par hasard ici. Je sais pas qui c’est pour vous, Wainwright propret, m’enfin j’ai jamais vu un connard pareil. Il m’insulte hier, s’attaque à moi sans raison…Je lui rapporte sa canne parce qu’une fille lui a volontairement planqué et qu’est-ce que j’ai en échange ? Une journée de placard. Paye ta vie, sans déconner…Bah, j’vais pas vous demander de comprendre, vous le défendriez. Vous faites juste pas votre boulot, on coffre pas quelqu’un parce qu’il a balancé un verre de bière sur un gars et qu’il lui a foutu une baffe amplement méritée. S’il est tant coincé du cul, qu’il prenne des dragées FUCA, ça le déconstipera. J’ai rien d’autre à dire, allez vous faire foutre. »Lise, avec sa délicatesse habituelle, refusa de prononcer le moindre mot supplémentaire. C’était déjà beau qu’elle reste aussi calme…Mais ce calme n’allait pas durer, parce qu’au bout du couloir, Lise vit son père arriver pour la faire libérer. C’est pas vrai, Jenny avait vendu la mèche…Bah, elle avait pas du lui dire pour son état de santé, et c’était toujours ça de gagné. James Hawkins était en costume, et paya sans ciller la caution de sa fille, avant de partir dire un mot au commissaire. Puis, une fois qu’il fut sorti du bureau de celui-ci, prit sa fille par le bras, l’emmenant vers l’extérieur. Lise se dégagea de cette étreinte, évidemment…Elle voyait pas très bien ce qu’il comptait faire, mais il était tombé sur un os. Qu’est-ce que tu crois que tu fais là ? J’avais pas besoin de toi ! Donne moi la somme que tu as payée, je te rembourse. Aucune envie d’avoir quoi que ce soit à te devoir. » Tu n’es qu’une enfant, Lise ! As-tu seulement idée du comportement que tu as ? » Et toi, as-tu seulement idée du fait que tu abandonnes tes enfants pour tes putains d’affaires ? Tel père, telle fille hein ? Ma foi tu vaut pas mieux que moi, alors tais-toi ! » J’ai fais en sorte que le policier qui t’as coffrée soit viré. C’était purement illégal ce qu’il a fait. Maintenant, tu me fais le plaisir de rentrer à la maison, et de DORMIR, jeune fille ! Regarde toi, tu transpires sang et eau tellement tu es fiévreuse ! Je t’appellerais dans la soirée. » C’est ça, casse toi à tes affaires ! Je demanderais une note à Jenny pour la caution, rien à foutre. A l’avenir, te casse la rate à te déplacer, c’est pas la peine ! »Lise regarda son père partir sans la moindre émotion, avant de descendre avec une lenteur terrible chaque escalier qui menait vers sa liberté ». Effectivement, elle avait le visage pâle et elle suait tout ce qu’elle savait, mais tant pis. Elle du prendre un taxi cette fois, à défaut d’avoir son précieux vélo sous la main…Mais elle s’arrêta avant le café, souhaitant marcher un peu sous la pluie. Quitte à ce qu’elle tombe malade, au moins elle saurait pourquoi. Ses cheveux étaient détachés, ses fringues furent bientôt complètement trempés…C’était le soir, et elle n’avait aucun moyen de récupérer les affaires qu’elle avait laissées au café. Elle rejoignit donc son vélo, en vue de rentrer chez elle. Lise pédala plus lentement que d’habitude, tant elle était fatiguée…Après tout, la journée avait été rude, à cause de ce connard de Wainwright. Pour un peu, elle était tentée de porter plainte pour harcèlement…Mais pour aujourd’hui, elle n’avait pas l’énergie pour ça. Elle rentra donc chez elle, ne fermant pas la porte à clef, par pure négligence. Lise s’allongea ensuite quelques minutes sur le canapé, songeuse. Elle ne ferma même pas les yeux, à vrai dire, incapable de ce temps, Kitty dormait chez Jenny, comme James Hawkins le lui avait demandé. La petite avait eu vent de ce qui s’était passé aujourd’hui, aussi demanda-t-elle à la secrétaire de son père de la conduire jusqu’au responsable des évènements de la journée, et des emmerdes qu’avait eu sa grande sœur. En une petite demi heure, Kitty se trouvait devant l’immeuble de Matthew Wainwright. Elle demanda à Jenny de rester dans la voiture, et qu’elle ne serait pas longue. Elle monta donc à l’étage, d’un pas lent, et sonna à la porte jusqu’à ce que Matthew et son frère Dorian viennent ouvrir ensemble. Puis, Kitty prit une grande inspiration Bonsoir, je m’appelle Kathryn Hawkins. Je vous prie de ne plus embêter ma grande sœur, Lise…Elle est malade, elle a besoin qu’on la laisse tranquille. Vous savez pas ce qu’elle a vécu, ni pourquoi elle se détruit…Et plus vous l’embêtez, plus elle va se détruire…Et moi je veux pas qu’elle meurt. Alors restez de votre côté, s’il vous plait. Je vous le demande, je veux pas qu’elle meurt comme mon frère Sam, en se suicidant. Si vous avez un cœur, j’espère que vous comprendrez. Bonsoir. »Kitty salua en s’inclinant, sans en rajouter des tonnes, et s’en alla sans autre forme de procès, et sans même attendre une réponse, elle descendit jusqu’à la voiture, avant de rentrer chez Jenny. Pendant ce temps, Lise s’était mise à peindre, incapable de dormir. Elle dessinait un portrait de Jenny, pour lui faire une surprise…Pour la remercier aussi. Bon, évidemment, il y avait une bouteille de bière brune entamée à côté d'elle, pour ne pas changer! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 2015 Ce fut avec un certain calme que Matthew accueillit la destruction de son livre. Non pas qu'il eut les moyens de se payer des livres à n'en plus finir, mais qu'à ce stade, s'énerver ne lui servirait à rien. Il se contenta donc de se lever, constatant que par chance, le café n'avait pas coulé sur ses vêtements, avant de reprendre calmement"Détrompez-vous, mademoiselle, je vais de ce pas savourer un café, en espérant cette fois qu'il ne sera pas renversé... Et, évitez de me menacer devant deux officiers de police, ça pourrait être retenu contre vous, après tout."Il regarda ensuite Lise disparaître, emmené par Dorian et son collègue. Ils avaient fait les choses dans les règles une plainte déposée au commissariat avant toute action, le fait que Dorian ait procédé à l'arrestation étant en partie adoucit par les conditions tout à fait réglementaires dans lesquelles elle s'était déroulée, et ça, son collègue pouvait en témoigner. De toute façon, si la famille cherchait à user de son influence, ils les taxeraient de corruption, et la mauvaise publicité que ça pouvait apporter à James Hawkins était non-négligeable... Les instincts pigistes de Matthew se réveillaient à la pensée des gros titres que d'autres, bien meilleurs que lui, pourraient faire publier... Et enfin, elle continuait de l'agresser... Il ferait d'ailleurs peut-être bien d'inclure la destruction de biens parmi les différentes accusations qu'il faisait contre elle...Soupirant, il épongea comme il pu le café renversé, avant de glisser son livre dans une pochette plastifiée, qu'il introduit enfin dans son sac, afin d'éviter de ruiner tout le reste de son contenu."Un autre café s'il vous plaît..."Il se dirigea ensuite vers la place qu'occupait précédemment Lise, simplement pour profiter du soleil qui pointait à l'horizon, pile par cette fenêtre, mais trouva là un genre de journal, probablement oublié là par la jeune femme. Il le prit dans ses mains, hésita quelques instants à renverser sa tasse dessus, avant que son côté sympathique, dans un de ses rares moments de gloire, ne prenne le dessus, et qu'il se contente de le glisser dans son sac, quittant le café peu de temps après avoir finit sa n'eut guère durant la journée le loisir de repenser à cet incident, passant une bonne partie de son temps en laboratoire et en cours, au point de ne pas faire de repas convenable le midi. Ce ne fut donc que le soir qu'il eut à nouveau l'occasion d'y penser, avant que son frère ne vienne sonner à sa porte."Dis donc, frérot... Tu m'avais pas dit que son père était milliardaire...""Je t'ai dis qu'ils étaient riches!""C'est pas pareil... Tu sais que le père est venu payer la caution et sortir un baratin au commissaire pour me faire virer... Y'a des procédures pour ça! Le commissaire lui a dit ce qu'il voulait entendre, mais je crois que je vais me prendre plusieurs jours de mise à pied...""Bière?""Tu t'en fous de ce que je te raconte?""Non, c'est juste que j'ai soif, tu me connais, je t'aurais pas laissé déblatérer tout ça si jamais ça m'emmerdait vraiment.""Faudrait que tu te décides à changer, quand même... À montrer que tu tiens aux gens autrement qu'en les démolissant moins que les autres, tu sais...""J'y songe... Mais je manque un peu de motivation...""Et bien motives-toi, ça t'évitera de te foutre dans une merde noire!"La discussion entre les deux frères en était là lorsque des coups durent frappés à la porte. Ils échangèrent un regard interrogateur."Tu attendais de la visite?""Non... Je vais voir qui c'est..."Il se dirigea vers la porte, suivit par son frère, accompagnant sa progression du martèlement de sa canne sur le sol de son appartement, provoquant un bruit qui devait sans doute rendre fous les voisins d'en dessous — peut-être même étaient-ce eux qui venaient s'en plaindre? — avant d'ouvrir la porte, sans montrer le moindre signe de ne fut pas sa surprise en se retrouvant face à une fillette qui ne devait pas avoir plus de onze ou douze ans, qui pourtant s'exprima dans un langage adulte, se présentant comme une soeur de Lise. Visiblement, elle était toute acquise à la cause de sa soeur, sans doute celle-ci avait-elle prit grand soin de sa petite soeur... Mais ça ne collait pas réellement avec le personnage. En tout cas, rendre Matthew responsable de l'auto-destruction de Lise, c'était y aller un peu fort... Si toute cette affaire avait débuté, c'était précisément parce qu'il avait parlé à Lise des dangers de la boisson, ce qu'elle avait indubitablement mal elle ne lui laissa pas le temps de répondre, se contentant de tourner les talons et de les laisser planter là . Matthew referma la porte, se retournant vers son frère."Matt, tu es sûr de m'avoir tout dit?""Plus ou moins... C'est quoi cette histoire de maladie? Elle parlait de son alcoolisme, ou...?""J'imagine qu'ils ont du trouver quelque chose dans les analyses de sang qu'on lui a fait faire... Mais tu sais, avec leur secret médical, j'ai eut droit qu'au taux d'alcoolémie...""Taux d'alcool. Ou alcoolémie. Sinon, c'est un pléonasme.""Comme tu voudras, toujours est-il que j'ai cru entendre la fille et la secrétaire du père parler de cancer, mais j'en suis pas certain. Elle avait pas l'air d'avoir envie que le père le sache...""Tu m'étonnes... Tu serais heureux d'apprendre que ta fille a un cancer par un rapport de police, toi? Et pire, que ce cancer a probablement été causé par l'alcool""C'est pas dit, ça...""Crois moi, ça augmente les chances de façon considérable, et vu ce qu'elle boit... Tiens, en parlant du père, tu la vu?""Non, mais j'ai entendu la fille gueuler... Visiblement, elle était pas ravie de le revoir... Mais, pourquoi tu poses toutes ces questions? Oh non... Tu ne vas pas aller la voir...""Moi? Aller la voir? Mais quelle drôle d'idée...""Tu n'as jamais su mentir, et je suis ton frère... Pourquoi?""Curiosité... Et je lui dois bien ça, vu ce que je lui fais subir... Tu ne penses pas?""Bon, je renonce à comprendre... Tu vas te ramener chez la fille que tu viens de faire envoyer en taule, avec une rose en travers de la bouche?""La rose en moins, c'est ça. Et ne me demande pas pourquoi, tu sais très bien que je n'ai pas moi-même de réponse à t'apporter... Il est temps d'aller débusquer l'alcoolique dans son antre... La petite soeur, là , Kathryn, elle a le droit que sa soeur vive, tu penses pas?""Matt le Moralisateur II Le Retour! Tu ne peux pas gagner contre l'alcool, Matt. Tu auras beau faire, ce n'est pas comme ça tu empêchera des gens de..." commença Dorian avant de se taire brusquement."De finir comme moi, ou pire?"Ouais... Voilà ...""Ça vaut le coup d'essayer...""La dernière fois que tu as dis ça, tu t'es pris une gifle en même temps qu'un râteau!""Et toi tu en as rit pendant deux semaines!""Bonne chance grand-frère... Je viendrai récupérer tes petits morceaux quand elle t'auras écharpé.""Toujours aussi encourageant, Dorian..."Ce fut donc sur ces paroles qu'on n'aurait pas grande hésitation à qualifier de pessimistes que Matthew quitta son domicile, se rendant à celui des Hawkins. Une fois sur place, il hésita entre frapper ou sonner, avant de remarquer incidemment que la porte d'entrée était ouverte. Sur ses gardes, ne sachant jamais à quoi s'attendre avec cette famille de fous furieux, il pénétra dans l'appartement, gêné par le bouquet qu'il avait réussit à trouver malgré l'heure tardive, avant de progresser dans une suite de pièces aussi désertes qu'obscures, pour finalement trouver un endroit où âme âme qui n'était autre que celle de Lise, occupée comme à son habitude à déguster une bière en peignant. Il frappa à la porte de la salle, restant un instant planté sans savoir trop quoi dire."La porte de l'appartement était ouverte... J'ai cru qu'il se passait quelque chose ici... Ta soeur est venu me trouver, elle m'a raconté une parcelle de ton passé... Ça explique bien des choses... Je me suis trompé sur ton compte, et même si le moment est mal choisit, je suis venu m'excuser. Fais attention à toi... Peut-être que maintenant tu me prends plus au sérieux quand je disais que l'alcool est un poison... Kathryn t'adore, ça se voit à la façon dont elle m'a parlé. La laisse pas vieillir sans grande soeur..."Sans doute allait-il encore s'attirer les foudres de Lise pour ses paroles, mais il s'en fichait. Ce qui importait réellement, c'était ce petit bout de chou qui avait eut le courage de venir jusque chez lui pour plaider la cause de sa soeur... La petite avait du caractère. Elle méritait un avenir joyeux...Il tira ensuite le journal de son sac."Tiens, tu l'avais oublié dans le café... Tu ne me croiras probablement pas, mais je te jure que je ne l'ai pas ouvert."Il resta ensuite, appuyé sur sa canné, tendant le journal à sa légitime propriétaire, aucune trace de mensonge dans sa voix d'ailleurs, il n'avait pas menti.... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 2120 Lise était concentrée sur sa peinture, si concentrée qu’elle n’avait même pas entendu la porte de l’appartement s’ouvrir. Bah, de toute manière, il n’y avait pas grand-chose qui la touchait, surtout qu’elle buvait en même temps qu’elle peignait. Il n’y avait personne dans l’appartement, donc personne pour la faire chier et c’était parfait ! Une soirée de rêve » pour avoir un bon dégoût de vivre, quoi de plus génial ? Lise n’aurait pas pu rêver pire, en vérité. Pour ça qu’il lui fallait toujours une compagnie, qu’elle quelle soit. Pour boire, s’amuser, oublier son quotidien. Ici, dans le silence de son appartement, Lise pouvait rapidement angoisser. Heureusement qu’elle s’était mise à peindre ! Sinon, Dieu seul savait dans quel état elle se serait mise. M’enfin, à la fin de soirée, pour sûr, elle serait complètement ivre, à la limite du coma. Sans doute était-ce l’unique limite qu’elle se fixait, pour ne rien arranger dans sa vie. De toute manière, après la journée qu’elle avait eue, il ne fallait pas s’étonner qu’elle cherche à se bourrer proprement la gueule Qui aimait gâcher son temps dans une cellule crasseuse ? Sans compter que le flic à qui elle avait eu affaire était un vrai con…Bref, le rêve. Manquait plus qu’elle ait des nouvelles de l’autre propret et là , ce serait vraiment le cauchemar total. Mais en pensant cela, Lise était loin de se douter que ce dernier était déjà dans son appartement, prêt à cracher son venin avec un infini plaisir. Quelle ne fut pas son abominable surprise quand elle le vit apparaître devant la porte du salon ! Si bien que dans un geste brusque, elle se coupa avec le bout du chevalet, en métal. Une légère entaille, qui prenait quand même un bout de son avant bras, s’arrêtant miraculeusement avant son tatouage, Sam », encré il y avait trois ans de cela, à la suite du suicide de son frère bien aimé. Mais ça, plutôt crever que de le faire comprendre à l’autre chimiste de mes deux, qu’elle se retenait d’étriper à cet instant précis. Comment OSAIT-IL venir l’emmerder ici, alors qu’elle était chez elle ? Pourtant, Lise se contenta de le regarder de manière proprement haineuse, comme si elle s’apprêtait à lui sauter au cou. Il était tout de même gonflé à l’hélium celui là ! Deuxième fois qu’il venait s’excuser, ça devenait une mauvaise habitude. Déjà que la première fois elle n’avait eu qu’une envie, lui faire bouffer ses excuses sans sauce, aujourd’hui, son état d’esprit n’était guère différent. A ses yeux, c’était un insecte, un parasite, qui méritait d’avoir sa place écrasé sous sa chaussure hors de prix. Voilà quelle était l’image qu’elle avait de lui, et qu’elle comptait bien lui renvoyer aussitôt qu’elle aurait l’occasion. D’autant plus qu’elle apprenait au passage que sa petite sœur Kitty était venue le trouver, pour le convaincre d’arrêter de l’emmerder, probablement…Évidemment qu’elle ne manquait pas de cran, elle prenait Lise pour exemple en la matière, et c’était une Hawkins ! Cependant, elle n’avait aucune envie de s’aventurer sur ce terrain avec lui. Quoi qu’elle lui ait dit, Lise lui conseillerait tôt ou tard d’abandonner la lutte Elle n’avait aucune envie de l’avoir dans son entourage, plutôt crever que d’enterrer la hache de guerre !Sa rage bien loin de redescendre, Lise s’était levée de son tabouret, avançant progressivement vers propret premier avec un regard parfaitement glacial. Elle ne se stoppa qu’à quelques millimètres de lui, pour mieux lui asséner deux gifles Une sur chaque joue. Et encore, elle trouvait punition plus que douce. Elle en profita pour reprendre son bien qu’il tenait entre ses sales pattes, pour mieux tourner les talons et aller le poser sur la grande table basse du salon. Elle ne le regarda à nouveau que par la suite, n’ayant pas changé d’attitude. Tu peux me dire ce que ça peut me foutre que tu sois désolé ?! Au cas où t’aurais zappé l’épisode, tu m’as fais passer une journée en taule ! Et tu penses qu’en venant ici, en forçant la porte de mon domicile, j’vais te tomber dans les bras ?! Nan mais t’es tombé sur la tête, mon pauvre ! J’en ai rien à taper que tu sois désolé ! Tout ce que je constate, c’est que j’ai cherché à passer une soirée peinarde, et qu’à la place de ça, j’ai rencontré un vrai poison, pire que l’alcool ou la drogue ! En te côtoyant, j’ai que des emmerdes, alors tu peux te le foutre au cul, ton refrain avec le poison de l’alcool…Mon histoire ne te concerne pas, je sais pas pourquoi Kitty est allée s’emmerder à aller te trouver, mais oublie, casse toi ! OUBLIE MOI ! Tu me détestes bah parfait, j’te rassure c’est hautement réciproque. Pas revoir ta sale gueule de faux beau gosse qui s’y croit, c’est ce qui me sera arrivé de mieux cette année ! Alors, DÉGAGE ! »Et encore, Lise restait polie dans ses mots, elle se contrôlait admirablement bien. Elle était prête à faire ce qu’il faut pour qu’il dégage celui là ! Soit tu dégages, soit je porte plainte pour violation de domicile. Et cette là , tu la feras pas passer comme erreur judiciaire ! »Lise avait le regard haineux, et le visage marqué par la colère. Elle l’aurait volontiers baffé encore une fois, mais par malchance, son cellulaire se mit à sonner. Elle du donc reporter son attention sur celui-ci, découvrant qu’il s’agissait de Jenny. Elle décrocha, la laissant parler dans un premier temps…Celle-ci lui annonçait que Kitty avait été choisie pour faire une exposition de ses dessins au musée qui n’était pas très loin d’ici, et qui était relativement important. Mais Jenny était persuadée que si James Hawkins ne s’y pointait pas, Kitty en aurait le cœur brisé. T’inquiètes pas Jenny, je m’occuperais de le faire venir à cette expo. Fais plein de bisous à Kitty de ma part, et toi prends soin de toi. »Après avoir raccroché, Lise reposa son cellulaire sur la table avant de se saisir de son téléphone fixe, sur lequel elle composa le numéro de son père. Celui-ci décrocha illico, lui dictant évidemment, avant qu’elle ne parle, qu’il était en réunion et qu’il fallait qu’elle se dépêche. Juste après, il lui demanda si tout allait bien…Évidemment, dur de l’insulter alors qu’elle se trouvait sur haut parleur ! Elle mima un énorme fuck you », mais aucun son ne dépassa ses lèvres, et elle finit par articuler, après avoir respiré bien à fond avant Ouais ouais, ça va. Bon…C’était pour te proposer de dîner, un soir de cette semaine. Par exemple jeudi…On pourrait aller à l’expo de Kitty après. J’aurais quelqu’un à te présenter aussi. »C’était l’unique alibi qui pourrait faire en sorte qu’il ne décline pas l’invitation et vienne effectivement, autant au restaurant qu’à l’exposition. Il accepta, comme de bien entendu…Il lui énonça qu’il allait faire réserver tout de suite une table au meilleur restaurant de la ville, pour l’occasion. Il lui dit qu’il l’embrassait, ce à quoi Lise répondit un vague ouais, okay » avant de raccrocher sans la moindre état d’âme. Elle reposa un peu nerveusement le combiné, avant de vider le contenu de sa bouteille de bière cul sec. Bon, maintenant, Wainwright avait pas intérêt à l’emmerder à refuser, sinon, elle pétait juste un câble. Ton frère a été viré aujourd’hui par mon père. Sentence sans appel, à moins que tu te démerdes pour le faire changer d'avis...Et c'est pas moi qui vais te mâcher le boulot. Si t’as envie qu’il retrouve son poste, tu viens avec moi à ce dîner, sans discuter et surtout, sans me souler avec tes paroles de bien pensant de merde…C’est clair ? J’ai aucune envie de voir mon père, ni même de t’avoir dans mes pattes, mais disons que ton frère a juste subit ta connerie…Alors pas de raison qu’il soit punit à cause du fait que t’as pas deux neurones qui se battent en duel. »Lise s’allongea soudainement sur le canapé, se mettant à respirer plus vite, pour se calmer à cause de l’émotion. Cela dit, cela ne l’empêcha pas d’articuler, d’une voix qui ne souffrirait aucune réplique Maintenant, tu peux te casser. 20h devant le restaurant Ceasar, jeudi soir. T’as pas intérêt à être à la bourre. Bon vent ! » Invité Empire State of MindInvité Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] Sam 24 Avr - 2356 Au final, la réaction de Lise ne surprit même pas Matthew. Il accepta les baffes sans rien dire, comme s'il reconnaissait les mériter. On ne réglait jamais rien par la violence, pas dans ce monde, mais se faire un apôtre de la non-violence revenait à entrer dans le ring d'un match de boxe entre deux poids lourds sans gants, entraînement ou préparation. Voilà pourquoi il ne réagit pas, d'autant plus qu'il avait l'honnêteté d'admettre qu'il était en tort. Ce fut donc avec un calme monstrueux qu'il répondit à la jeune femme"Je m'en doute bien que tu n'en avais rien à faire. Je l'ai fait parce que je pense que c'était la bonne chose à faire. Peut-être que tu n'as pas été élevée comme ça, mais moi, on m'a toujours dit que quand on a tort, il faut s'excuser, même si ça ne répare par le mal commis. Ça ne permet pas d'effacer le passé, si tu penses que je m'attendais à ce que tu me tombes dans les bras comme si on était les meilleurs amis du monde, alors tu sous-estime grandement mes intentions."Au contraire de Lise, qui visiblement faisait de grands efforts pour se contrôler, Matthew restait désespérément serein, sûr qu'il était de faire ce qu'il fallait, quand bien même on ne voulait pas de son action. Il n'avait pas grand espoir de pouvoir un jour côtoyer de façon normale, si tant est qu'il soit capable de relations normales avec un cercle un tant soit peu plus élargi que les cinq personnes qu'il appréciait. Et, pour dire la vérité, ça ne lui importait que peu il dormirait tout aussi bien si elle l'envoyait chier — comme c'était le cas — que si elle acceptait ses excuses."Autant préciser les choses. Si ton père était le dernier des pouilleux, je serait venu de la même façon. Je n'en ai strictement rien à faire des relations qu'il peut avoir, j'en ai rien à faire de son argent. J'ai mal agis, je le reconnais, je viens présenter mes excuses. Maintenant, ce que tu fais de ces excuses ne regarde que toi, si tu veux que je me barre, je me barre, et ça m'empêchera pas de dormir pour autant, tu sais. Ah, et, dernier point... Je ne me trouve pas beau."Aucune agression dans ses propos. Il n'avait fait que rétablir quelques faits, ce qui semblait prodigieusement agacer Lise, qui lui demanda sur le champ de quitter les lieux, sans quoi elle ferait intervenir la police. Il ne pu résister à l'envie de répondre..."Gardes ton énergie... Je suis venu pour présenter mes excuses, pas pour voler des choses ou t'emmerder. Encore que le simple fait que je respire encore ait l'air de t'emmerder profondément, mais passons... Ah, et, je n'ai pas forcé la porte, elle était ouverte. À ta place, je ferais plus attention, simple suggestion... Sur ce... Bonne soirée!"Puis il sortit de la salle, tranquillement, le bruit de sa canne continuant d'accompagner ses pas. Il entendit vaguement Lise parler d'une exposition de Kitty. Kitty? Kathryn? Il n'avait aucune idée de la personne à qui Lise venait de passer un coup de fil, mais en tout cas, cette dernière lui intima bien vite de revenir dans la pièce, ce qu'il fit sans précipitation, montrant bien qu'il ne courrait nullement après la jeune lui parla d'un dîner, visiblement avec son père, ce qui confirmait ce que son frère lui avait dit sur leurs rapports elle le détestait. Mais il avait une chance de renvoyer l'ascenseur à son frère, c'était une motivation plus que suffisante pour y aller, et tenter de faire la meilleure impression possible au père de Lise. Il se permit d'ajouter un dernier détail."Si j'ai bien compris, c'est Kathryn qui expose ses oeuvres, c'est ça? J'ai encore quelques contacts dans des journaux, je peux m'arranger pour qu'ils envoient quelqu'un couvrir l'événement, lui faire un peu de publicité... Qu'est-ce que tu en dis? Tu connais ta soeur mieux que moi, je ne t'apprends rien, est-ce que ça la gênerait ou pas?"Il l'écouta lui intimer de partir une dernière fois, lui précisant cette fois-ci l'heure et le lieu de leur prochain rendez-vous. Hum, il allait devoir sortir le costume des grandes occasions... Autrement dit, son seul costume. Sauf s'il sentait trop la naphtaline. Dans ce cas, il faudrait improviser."Jeudi soir, 20H00 au Caesar... J'y serai. Passes une bonne soirée."Puis il tourna les talons, se dirigeant à nouveau vers la sortie. Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re My Alcoholic Game [Pv Matt] My Alcoholic Game [Pv Matt] Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives CorbeilleUntitre exécutoire est un acte juridique qui permet l’exécution forcée d’une créance. C’est l’article L111-3 du Code de procédure civile d'exécution qui énumère la liste des titres exécutoires existant. Bien souvent, en cas d’impayé, les créanciers ont d’abord recours à des procédures de recouvrement amiable. Pendant combien de temps une dette est-elle due ?Vous recevez une demande de paiement d’un professionnel pour une facture. Aucune action en justice n’a été entreprise à ce stade. Il s’agit d’un recouvrement amiable. Vous ne savez pas si cette somme est toujours due. Vous souhaitez connaître le délai de prescription ou de forclusion applicable. Le créancier, celui qui réclame de l’argent, est un professionnel. Il recouvre par ses propres moyens ou a mandaté un professionnel société de recouvrement, huissier, avocat…. Domaine Délai entre un particulier et un professionnelFondement/point de départ Téléphonie/Internet Paiement d’une facture 1 an À défaut de clause particulière, à partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 34-2 du code des postes et des communications électroniques Eau - Société privée Paiement d’une facture 2 ans À défaut de clause particulière, à partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 218-2 du code de la consommation Avocat Paiement des honoraires entre un avocat et un consommateur 2 ans À compter de la fin de sa mission Cour de cassation, 2e chambre civile, 4 octobre 2018, n° 17-20508 Article L. 218-2 du code de la consommation Électricité/Gaz Paiement d’une facture 2 ans À défaut de clause particulière, à partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 218-2 du code de la consommation Attention. Prescription de la consommation d’énergie aucune consommation d’électricité ou de gaz naturel antérieure de plus de 14 mois au dernier relevé ou autorelevé ne peut être facturée art. L. 224-11 du code de la consommation lire encadré Crédit à la consommation Paiement de mensualités 2 ans À compter de la date du premier incident de paiement non régularisé Article R. 312-35 du code de la consommation Attention. Il s’agit d’un délai de forclusion. Crédit immobilier Paiement de mensualités 2 ans À compter de leurs dates d’échéance successives Article L. 218-2 du code de la consommation – Cour de cassation, 1re chambre civile, 28 novembre 2012, n° 11-26508 Cour de cassation, 1re chambre civile, 20 mai 2020, n° 193266 Assurance Paiement des primes, hors assurance vie 2 ans À compter de l'échéance stipulée au contrat Article L. 114-1 du code des assurances Achat de marchandises Paiement d’une facture 2 ans À défaut de clause particulière, à partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 218-2 du code de la consommation Prestation de service Paiement d’une facture 2 ans À défaut de clause particulière, à partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 218-2 du code de la consommation Hôpital privé Paiement d’une facture 2 ans À défaut de clause particulière, à partir de l’établissement de la facture par le professionnel Article L. 218-2 du code de la consommation Eau - Si l’eau est distribuée par la commune/groupe de communes Paiement d’une facture 4 ans À compter de la prise en charge du titre de recettes par le comptable public Article L. 1617-5 3° du code général des collectivités territoriales Dettes au profit d’une collectivité locale Sous réserve de la prescription d’assiette 4 ans À compter de la prise en charge du titre de recettes par le comptable public Article L. 1617-5 3° du code général des collectivités territoriales Hôpital public Paiement d’une facture Sous réserve de la prescription d’assiette 4 ans À compter de la prise en charge du titre de recettes par le comptable public Art. L. 6145-9 du code de la santé publique et art. L. 1617-5 du code général des collectivités territoriales Notaire Frais dus aux notaires 5 ans À partir de la date des actes Article 1er de la loi du 24 décembre 1897 Quelques règles à connaître Pour être due, la somme créance doit être certaine », liquide », exigible » et non prescrite » Certaine » la dette doit être fondée. Avez-vous signé un contrat et omis de régler une facture par exemple ? Liquide » le montant doit être précisément déterminé, évalué et mentionné dans le courrier. Exigible » la facture est-elle bien à régler ? Existe-t-il une condition ex. condition suspensive ou un délai pour son paiement ? Non prescrite » le délai permettant au professionnel d’obtenir le paiement est-il dépassé ? Dans ce cas, la dette trop ancienne n’est peut-être plus due. La facture fait souvent foi jusqu’à preuve du contraire. Article 1353 du code civil. Interruption ou suspension du délai Pour savoir si la dette est encore due, il faut rechercher si le délai permettant au professionnel d’obtenir le paiement est dépassé. On parle alors de délais de prescription ou de forclusion. Il n’existe pas un mais des délais selon la nature de la dette. Un délai de prescription peut aussi être interrompu ou suspendu. La suspension de la prescription en arrête temporairement le cours sans effacer le délai qui a déjà couru. Ainsi, par exemple, la prescription est suspendue lorsque les parties conviennent de recourir à la médiation ou à la conciliation. L’interruption fait quant à elle courir un nouveau délai de même durée que le premier. La prescription est, par exemple, interrompue lorsqu’une personne reconnaît devoir la somme reconnaissance de dette. Attention, une action en justice, même en référé, interrompt aussi le délai de prescription. Le délai de forclusion qui s’applique notamment en matière de crédit à la consommation est encore plus rigoureux dans son application. Il ne peut être suspendu. Il peut être interrompu par une demande en justice, référé compris, ou un acte d’exécution forcée – seuls cas expressément prévus par la loi. → Le délai de recouvrement d’une dette issue d’un crédit Articles 2230, 2231, 2238, 2240 à 2244 du code civil. Quand un créancier a, en revanche, obtenu une décision de justice à votre encontre, il a alors, en principe, un délai de 10 ans pour faire exécuter ce jugement procéder à une saisie par l’intermédiaire d’un huissier par exemple. Passé ce délai, l'exécution forcée n'est plus possible. Ce délai était de 30 ans avant la réforme des procédures civiles en 2008. Article L. 111-4 al. 1 du code des procédures civiles d’exécution. Dans quel cas une facture d’électricité ou de gaz est-elle prescrite ? En matière de facturation, plusieurs délais coexistent. Vous devez distinguer le délai qui s’applique aux consommations que le fournisseur peut mettre à votre charge ; le délai de recouvrement d’une facture une fois celle-ci éditée avec les bonnes consommations. Les deux délais sont différents. Votre fournisseur ne peut pas, en principe, vous facturer des consommations datant de plus de 14 mois depuis votre dernier relevé réel. Une fois la facture éditée, le fournisseur a 2 ans pour en obtenir le paiement. Il faut tenir compte notamment de la date d’édition de la facture. Cas n° 1. La facture a été éditée il y a plus de 2 ans. C’est prescrit dans ce cas. Cas n° 2. La facture date de moins de 2 ans. Si elle est basée sur un index réel, le paiement de la facture ne sera pas prescrit mais une partie des consommations peut l’être. En effet, votre fournisseur ne peut vous facturer des consommations antérieures de plus de 14 mois au dernier relevé réel relevé ou autorelevé. Attention. Cela ne vaut pas si votre facture est basée sur un index estimé. Pour rappel, votre fournisseur doit vous facturer au moins une fois par an sur votre consommation réelle. Le paiement de la facture n’est pas prescrit mais vous pouvez refuser de la régler tant que vous ne serez pas facturé sur votre consommation réelle. Une fois la nouvelle facture au réel éditée, aucune consommation antérieure de plus de 14 mois au dernier relevé réel ne pourra vous être facturée. Pour savoir si la facture est prescrite, vous devez donc vérifier la date d’édition de la facture ; les dates des consommations mentionnées sur la facture et la date du dernier relevé réel. Art. L. 224-11 du code de la consommation. zou7.