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Accueil DĂ©fendre ses droits ConnaĂźtre ses droits Les autorisations et permissions de sortir Les permissions de sortir ont pour objet de prĂ©parer la rĂ©insertion sociale ou professionnelle des personnes condamnĂ©es incarcĂ©rĂ©es, de leur permettre de maintenir des liens familiaux, de participer Ă  un Ă©vĂ©nement familial exceptionnel tel qu’une naissance, d’accomplir des dĂ©marches ou de rĂ©pondre Ă  une obligation exigeant leur prĂ©sence Ă  l’extĂ©rieur rendez-vous mĂ©dical, vote, convocation devant une juridiction
. Outils d’insertion, elles servent aussi d’élĂ©ments d’apprĂ©ciation du comportement du condamnĂ© et des possibilitĂ©s d’octroi d’autres mesures d’amĂ©nagement de peine. Les autorisations de sortie sous escorte relĂšvent, en revanche, d’une autre logique. Elles ont vocation Ă  rester exceptionnelles. Elles sont essentiellement utilisĂ©es pour permettre aux personnes dĂ©tenues de se rendre auprĂšs de leurs proches, dans des circonstances particuliĂšres comme un dĂ©cĂšs, lorsque qu’une permission de sortir est juridiquement impossible ou jugĂ©e inopportune. Une permission de sortir est l’autorisation donnĂ©e Ă  une personne condamnĂ©e de s’absenter d’un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire pendant un laps de temps dĂ©terminĂ©. Durant cette pĂ©riode, la peine d’emprisonnement n’est pas interrompue. La durĂ©e de la permission fait partie du temps de peine considĂ©rĂ© comme exĂ©cutĂ© article 723-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Elle ne peut se dĂ©rouler que sur le territoire national article D142 du code de procĂ©dure pĂ©nale. En 2019 71 532 permissions ont Ă©tĂ© accordĂ©es Ă  27 846 personnes dĂ©tenues. Seules les personnes condamnĂ©es peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une permission de sortir ; les personnes en dĂ©tention provisoire ne peuvent y accĂ©der. Certains condamnĂ©s en sont Ă©galement exclus ceux soumis Ă  une pĂ©riode de sĂ»retĂ© article D142-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale et ceux condamnĂ©s Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ© non commuĂ©e hors l’hypothĂšse d’une permission accordĂ©e Ă  titre probatoire d’une libĂ©ration conditionnelle. Les personnes faisant l’objet d’une interdiction de sĂ©jour dans une localitĂ©, ou un dĂ©partement, ne peuvent par ailleurs prĂ©tendre Ă  une permission de sortir dans la zone interdite. Cette rĂšgle peut toutefois ĂȘtre Ă©cartĂ©e si la juridiction d’application des peines procĂšde Ă  une suspension temporaire de l’interdiction, le temps de la mesure. La plupart des permissions de sortir sont, en outre, soumises Ă  des conditions d’exĂ©cution de peine un temps de dĂ©tention dĂ©terminĂ© doit avoir Ă©tĂ© effectuĂ© avant de pouvoir y prĂ©tendre. Ce dĂ©lai varie selon le motif de la permission, la situation pĂ©nale et le type d’établissement pĂ©nitentiaire. Au-delĂ  de ces conditions, aucune permission de sortir ne peut ĂȘtre accordĂ©e si le condamnĂ© ne dispose pas sur son compte d’une somme suffisante pour supporter les frais de son sĂ©jour hors de l’établissement pĂ©nitentiaire, ni de possibilitĂ©s licites d’hĂ©bergement et de transport article D142-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les dĂ©tenus Ă©trangers frappĂ©s d’une peine complĂ©mentaire d’interdiction du territoire français ITF peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une permission de sortir pour prĂ©parer une demande de relĂšvement de l’interdiction article 131-30 du code pĂ©nal. Cette possibilitĂ© a Ă©tĂ© ouverte par une loi du 26 novembre 2003, qui a rendu caduque la jurisprudence de la Cour de cassation qui considĂ©rait qu’une ITF Ă©tait incompatible une permission de sortir Crim. 25 mars 1987, n°86-95595. La mesure a vocation Ă  leur permettre de rĂ©unir les justificatifs et documents nĂ©cessaires Ă  la prĂ©paration de la demande de relĂšvement. Et, dans une interprĂ©tation large, le maintien des liens familiaux et la recherche d’un emploi peuvent ĂȘtre retenus comme des Ă©lĂ©ments de nature Ă  nourrir la demande. En revanche, aucun texte spĂ©cifique n’a Ă©tĂ© prĂ©vu pour permettre Ă  un Ă©tranger frappĂ© d’une mesure d’éloignement arrĂȘtĂ© de reconduite Ă  la frontiĂšre ou arrĂȘtĂ© d’expulsion de prĂ©tendre Ă  une permission de sortir pour prĂ©parer une demande d’abrogation. Les personnes sans titre de sĂ©jour ne faisant pas l’objet d’une ITF, ou d’une mesure d’éloignement du territoire peuvent, quant Ă  elles, bĂ©nĂ©ficier d’une permission de sortir Ă  l’instar des autres condamnĂ©s. Durant la mesure, l’irrĂ©gularitĂ© de leur situation au regard des rĂšgles d’entrĂ©e et de sĂ©jour sur le territoire ne peut leur ĂȘtre opposĂ©e par les services du ministĂšre de l’IntĂ©rieur » prĂ©cise une note de la Direction de l’administration pĂ©nitentiaire du 28 octobre 1988, car l’ordonnance du juge de l’application des peines est suffisante pour justifier » de leur prĂ©sence » sur le territoire sans titre de sĂ©jour valable. Toutefois, en pratique, peu de permissions sont accordĂ©es aux Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre, mĂȘme pour constituer une demande de titre de sĂ©jour. Certains magistrats s’inquiĂ©tant, malgrĂ© la note de 1988, de l’irrĂ©gularitĂ© de la situation, comme l’a relevĂ© le ministre de l’Immigration en dĂ©cembre 2009, ou plus rĂ©cemment le ContrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ© dans un avis de mai 2014. Ce type de permission de sortir vise Ă  favoriser les relations des personnes condamnĂ©es incarcĂ©rĂ©es avec leurs proches et prĂ©parer leur rĂ©insertion sociale et professionnelle. Elles ont vocation Ă  ĂȘtre rĂ©guliĂšres et peuvent durer plusieurs jours. Elles peuvent permettre de retrouver le cadre familial, hors des contraintes imposĂ©es aux parloirs ; de rencontrer des organismes ou structures de rĂ©insertion sociale, voire d’effectuer un sĂ©jour d’adaptation dans un futur lieu d’accueil, avant d’y rĂ©sider plus longuement. Certains condamnĂ©s peuvent en bĂ©nĂ©ficier sans conditions de dĂ©lai, quel que soit le stade d’exĂ©cution de la peine. Il s’agit de ceux qui exĂ©cutent une ou plusieurs peines d’emprisonnement dont la durĂ©e ne dĂ©passe pas un an article D143 du code de procĂ©dure pĂ©nale et des condamnĂ©s incarcĂ©rĂ©s dans les structures d’accompagnement vers la sortie article D143-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale. En dehors de ces cas, des seuils d’exĂ©cution de peine sont fixĂ©s pour pouvoir en bĂ©nĂ©ficier. Ils varient selon la nature de l’établissement pĂ©nitentiaire. S’il s’agit d’une maison d’arrĂȘt, d’une maison centrale ou d’un centre de semi-libertĂ©, le condamnĂ© peut y prĂ©tendre lorsqu’il a exĂ©cutĂ© la moitiĂ© de sa peine et que le temps de dĂ©tention restant Ă  subir est infĂ©rieur Ă  trois ans article D143 du code de procĂ©dure pĂ©nale S’il s’agit d’un centre de dĂ©tention, le critĂšre est plus souple. Il peut y prĂ©tendre dĂšs lors qu’il a exĂ©cutĂ© le tiers de sa peine, quel que soit le temps de dĂ©tention restant Ă  subir article D143-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La durĂ©e de la permission varie aussi selon le type d’établissement. En maison d’arrĂȘt, maison centrale ou centre de semi-libertĂ©, elle est de maximum trois jours ; tandis qu’en centre de dĂ©tention et en structure d’accompagnement vers la sortie, elle peut atteindre cinq jours ; voire dix jours une fois par an uniquement en centre de dĂ©tention articles D143, D143-1 et D143-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Des critĂšres plus larges que la permission de sortir classique » pour prĂ©paration de la rĂ©insertion sociale ou professionnelle ont Ă©tĂ© prĂ©vus pour permettre aux condamnĂ©s incarcĂ©rĂ©s d’accomplir certaines dĂ©marches se rendre auprĂšs d’éventuels employeurs ou d’une structure de formation professionnelle, de stage ou d’enseignement pour ceux prochainement libĂ©rables ou susceptibles d’ĂȘtre admis au bĂ©nĂ©ficie d’un amĂ©nagement de peine, de la libĂ©ration sous contrainte, au rĂ©gime de semi-libertĂ© ou de dĂ©tention Ă  domicile sous surveillance Ă©lectronique. passer un examen dans le cadre d’un enseignement ou d’une formation professionnelle se rendre dans une structure de soins participer Ă  des activitĂ©s culturelles ou sportives organisĂ©es exercer son droit de vote Ils peuvent y prĂ©tendre, sans condition de dĂ©lai, lorsqu’ils exĂ©cutent une ou plusieurs peines d’emprisonnement dont la durĂ©e totale n’excĂšde pas cinq ans ; et Ă  dĂ©faut, lorsqu’ils ont exĂ©cutĂ© la moitiĂ© de leurs peines – quel que soit le type d’établissement dans lequel ils sont dĂ©tenus article D143-4 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les termes obligation exigeant la prĂ©sence du condamnĂ© » recouvre plusieurs hypothĂšses la convocation devant une juridiction judiciaire ou administrative, ou la prĂ©sentation devant un organisme, concourant notamment au service public prĂ©fecture, PĂŽle emploi, caisse d’assurance maladie, etc.. Avant un dĂ©cret du 14 septembre 2016, ce type de permissions de sortir relevait du mĂȘme rĂ©gime que celles pour se rendre Ă  un rendez-vous d’insertion professionnelle, mais depuis les conditions ont Ă©tĂ© considĂ©rablement durcies. Ces permissions sont limitĂ©es aux cas oĂč la prĂ©sence du condamnĂ© Ă  l’extĂ©rieur de l’établissement pĂ©nitentiaire peut ĂȘtre qualifiĂ©e d’impĂ©rative » circulaire du 19 janvier 2017 relative aux permissions de sortir. C’est-Ă -dire lorsque l’organisme compĂ©tent n’intervient pas dans la prison, lorsque l’intĂ©ressĂ© ne peut pas ĂȘtre reprĂ©sentĂ© par un tiers, ou lorsque la visio-confĂ©rence n’est pas possible matĂ©riellement ou juridiquement en cas de convocation devant une juridiction article D145 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La personne incarcĂ©rĂ©e doit justifier qu’elle se trouve dans l’une de ses situations, et que la permission de sortir s’avĂšre indispensable pour rĂ©aliser l’obligation qui pĂšse sur elle » circulaire du 19 janvier 2017. Les condamnĂ©s exĂ©cutant une ou plusieurs peines d’emprisonnement dont la durĂ©e totale ne dĂ©passe pas cinq ans peuvent en bĂ©nĂ©ficier sans condition de dĂ©lai ; les autres, Ă  compter de la mi-peine. Une permission de sortir spĂ©cifique, d’une durĂ©e maximale de trois jours, peut permettre aux condamnĂ©s d’ĂȘtre prĂ©sent, sans escorte, en cas de maladie grave ou dĂ©cĂšs d’un membre de leur famille proche, ou de la naissance d’un enfant. Elle est ouverte, sans condition de dĂ©lai, aux condamnĂ©s incarcĂ©rĂ©s qui exĂ©cutent une ou plusieurs peines d’emprisonnement dont la durĂ©e totale n’excĂšde pas cinq ans. Et, Ă  dĂ©faut, Ă  ceux qui ont d’ores et dĂ©jĂ  exĂ©cutĂ© la moitiĂ© de leurs peines article D143-5 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les juridictions de l’application des peines peuvent subordonner l’octroi d’une libĂ©ration conditionnelle Ă  la condition d’avoir exĂ©cutĂ© une ou plusieurs permissions de sortir articles D143 et D535 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Dans ce cas, elles n’obĂ©issent Ă  aucune condition de dĂ©lai. Les personnes condamnĂ©es incarcĂ©rĂ©es peuvent y prĂ©tendre dĂšs lors qu’elles sont Ă©ligibles Ă  une libĂ©ration conditionnelle. C’est-Ă -dire Ă  mi-peine en principe. Pour les condamnĂ©s Ă  la rĂ©clusion Ă  perpĂ©tuitĂ©, le temps d’épreuve est de dix-huit ans, vingt-deux en cas de rĂ©cidive lĂ©gale. Les permissions de sortir dans ce cadre sont d’une durĂ©e maximale de trois jours. Une circulaire du 18 dĂ©cembre 2000, prĂ©cise qu’elles ne peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es qu’à la suite d’un jugement d’ajournement les autorisant expressĂ©ment et, qu’ensuite, la juridiction de l’application des peines apprĂ©ciera si la libĂ©ration conditionnelle peut ĂȘtre ou non accordĂ©e, compte tenu des conditions dans lesquelles les permissions se sont dĂ©roulĂ©es ». Les mineurs peuvent bĂ©nĂ©ficier de permissions de sortir, dans des conditions plus souples, dans plusieurs hypothĂšses lorsque le motif est le maintien des liens familiaux, la prĂ©paration de la rĂ©insertion sociale ou professionnelle, la nĂ©cessitĂ© de se rendre Ă  un rendez-vous mĂ©dical, de passer un examen scolaire, de participer une activitĂ© sportive ou culturelle ou encore l’obligation d’accomplir une obligation Ă  l’extĂ©rieur. Ils peuvent y prĂ©tendre dĂšs qu’ils ont exĂ©cutĂ© le tiers de leurs peines ; et s’ils exĂ©cutent une ou plusieurs peines dont la durĂ©e totale n’excĂšde pas un an, aucune condition de dĂ©lai n’est exigĂ©e article du Code de la justice pĂ©nale des mineurs. La durĂ©e maximale de la permission pour maintien des liens familiaux ou prĂ©paration de la rĂ©insertion est en outre plus longue elle peut ĂȘtre de cinq jours, voire dix jours une fois par an, quel que soit le type d’établissement oĂč le mineur est incarcĂ©rĂ©. Les conditions de droit commun s’appliquent, en revanche, pour les permissions motivĂ©es par un Ă©vĂšnement familial exceptionnel. Des permissions de sortir peuvent ĂȘtre ponctuellement ou rĂ©guliĂšrement accordĂ©es les samedis, dimanches, jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s, aux condamnĂ©s admis au rĂ©gime de la semi-libertĂ© ou faisant l’objet d’un placement Ă  l’extĂ©rieur ou sous surveillance Ă©lectronique, avec des horaires d’assignation Ă  rĂ©sidence article D143-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Aucune condition de dĂ©lai n’est exigĂ©e. Les condamnĂ©s peuvent y prĂ©tendre dĂšs lors qu’ils sont admis Ă  l’une ou l’autre de ces mesures d’amĂ©nagement de peine. Les pratiques sont trĂšs diverses certains juges de l’application des peines prĂ©voient des permissions de sortir chaque fin de semaine, quand d’autres Ă©tablissement une pĂ©riodicitĂ© moindre. En gĂ©nĂ©ral, un principe de progressivitĂ© est retenu. Exceptionnelles au dĂ©part, elles deviennent plus rĂ©guliĂšres au fur et Ă  mesure de l’exĂ©cution de la mesure. La demande doit ĂȘtre adressĂ©e au greffe du juge de l’application des peines JAP, ou du juge des enfants s’il le condamnĂ© est mineur. Elle peut ĂȘtre faite par dĂ©claration Ă©crite auprĂšs du directeur de la prison Ă  charge pour lui de la transmettre au greffe, ou ĂȘtre directement envoyĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception article D49-11 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La requĂȘte doit prĂ©ciser les dates, les lieux, les motifs de la sortie sollicitĂ©e, et l’identitĂ© de l’éventuel hĂ©bergeant des formulaires type sont souvent proposĂ©s dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires. Des justificatifs peuvent ĂȘtre aussi produits certificat d’hĂ©bergement, rendez-vous programmĂ©, entretien d’embauche, etc.. La dĂ©cision est prise par JAP ou le juge des enfants aprĂšs avis de la commission d’application des peines CAP, Ă  laquelle participent notamment un membre de la direction de la prison et un reprĂ©sentant du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation. En cas d’urgence, le JAP peut se passer de l’avis de la CAP. articles 712-5, D49-28 du code de procĂ©dure pĂ©nale et article du Code de la justice pĂ©nale des mineurs. Le tribunal de l’application des peines n’est compĂ©tent que dans un seul cas de figure quand saisi d’une demande de libĂ©ration conditionnelle, il en subordonne l’octroi au bon dĂ©roulement d’une ou plusieurs permissions de sortir. Pour instruire la demande, le juge de l’application des peines JAP dispose de larges pouvoirs d’investigations article 712-16 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Il peut diligenter toute expertise qu’il estime utile psychiatrique, psychologique, mĂ©dicale. Il peut solliciter une synthĂšse socio-Ă©ducative du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation afin d’apprĂ©cier la dangerositĂ© » de la personne condamnĂ©e et son risque de rĂ©cidive article D49-24 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Il peut aussi ordonner une enquĂȘte de personnalitĂ© et d’environnement, vĂ©rifier les conditions d’accueil du condamnĂ©. Ou encore adresser un avis afin d’inviter toute personne concernĂ©e par la demande Ă  formuler des observations le conseil de la partie civile, la victime, l’hĂ©bergeant, etc. Les membres de la commission d’application des peines CAP sont en outre invitĂ©s Ă  apporter des Ă©lĂ©ments selon leur domaine de compĂ©tence. Une information sur le comportement du condamnĂ© en dĂ©tention, les permis de visite dont il dispose, ou les mandats qu’il a reçu peut ainsi ĂȘtre apportĂ©e par le chef d’établissement, ou l’un de ses reprĂ©sentants. Le service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation peut Ă©galement ĂȘtre amenĂ© Ă  opĂ©rer des vĂ©rifications sur sa situation matĂ©rielle, familiale et sociale, Ă©valuer la faisabilitĂ© et le sĂ©rieux de la permission de sortir envisagĂ©e, s’assurer du sĂ©rieux des motifs de la demande et des justificatifs produits Ă  l’appui conditions d’hĂ©bergement, entretien d’embauche, etc., ou communiquer des Ă©lĂ©ments de nature Ă  Ă©clairer l’intĂ©rĂȘt de la permission dans le cadre du projet de sortie de dĂ©linquance du condamnĂ© article 574 du code de procĂ©dure pĂ©nale et circulaire du 19 janvier 2017 relatif aux permissions de sortir. La prĂ©sence du condamnĂ© n’est pas obligatoire en CAP, mais le JAP peut dĂ©cider de le faire comparaitre. A cet Ă©gard, le memento de l’Ecole nationale de la magistrature relatif Ă  l’application des peines recommande d’ entendre » prĂ©alablement le requĂ©rant en dĂ©tention » et de le faire comparaitre lorsqu’il s’agit d’une premiĂšre demande » ou lorsque le condamnĂ© est dĂ©tenu depuis un certain temps ». De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la circulaire du 19 janvier 2017 invite Ă  porter un examen attentif » aux antĂ©cĂ©dents » et Ă  la personnalitĂ© » de l’intĂ©ressĂ© et Ă  prendre toutes les prĂ©cautions utiles » avant d’accorder une permission de sortir. Le JAP apprĂ©cie souverainement l’opportunitĂ© d’accorder la mesure et peut accorder Ă  la place une autorisation de sortie sous escorte en cas de nĂ©cessitĂ© d’accomplir une obligation Ă  l’extĂ©rieur ou d’évĂ©nement familial exceptionnel. Une expertise psychiatrique prĂ©alable est obligatoire lorsque la personne a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  suivi socio-judiciaire en peine complĂ©mentaire. Cette expertise est rĂ©alisĂ©e par deux experts lorsque l’infraction justifiant l’incarcĂ©ration est un meurtre, un assassinat ou un viol de mineur de quinze ans article 712-21 du code de procĂ©dure pĂ©nale. L’objectif est notamment d’éclairer le risque de rĂ©cidive de l’intĂ©ressĂ©. Dans quelques cas, le magistrat peut toutefois y dĂ©roger, avec l’accord du procureur de la RĂ©publique, par ordonnance spĂ©cialement motivĂ©e article du code de procĂ©dure pĂ©nale. En tout Ă©tat de cause, une dispense peut aussi intervenir, avec l’accord du procureur, lorsque figure au dossier du condamnĂ©, une expertise datant de moins de deux ans, y compris si celle-ci a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avant la condamnation ». Dans toutes les autres situations – c’est-Ă -dire hors cas de suivi socio-judiciaire – l’expertise n’est pas imposĂ©e. Mais elle reste une facultĂ© pour les magistrats, qui peuvent y recourir s’ils l’estiment nĂ©cessaire article 712-16 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les reprĂ©sentants du ministĂšre public sont d’ailleurs encouragĂ©s Ă  requĂ©rir une expertise lorsque la personne condamnĂ©e pour viol ou agression sexuelle n’a pas fait l’objet d’un suivi socio-judiciaire circulaire du 26 septembre 2014 relative Ă  l’individualisation des peines. La dĂ©cision de refus d’accorder une permission de sortir peut ĂȘtre frappĂ©e d’appel dans un dĂ©lai de vingt-quatre heures suivant sa notification. Il peut ĂȘtre formĂ© par dĂ©claration auprĂšs du chef d’établissement pĂ©nitentiaire article 503 du code de procĂ©dure pĂ©nale, ou auprĂšs du greffe du juge de l’application des peines article 502 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le dĂ©lai de vingt-quatre heures expire Ă  minuit, le lendemain du jour oĂč l’ordonnance a Ă©tĂ© notifiĂ©e article D49-39 du code de procĂ©dure pĂ©nale. L’appel est portĂ© devant le prĂ©sident de la chambre de l’application des peines de la cour d’appel, qui statue par ordonnance motivĂ©e au vu des observations Ă©crites du ministĂšre public et de celles du condamnĂ© ou de son avocat article 712-12 du code de procĂ©dure pĂ©nale. S’il infirme la dĂ©cision de refus, et que la date prĂ©vue pour la permission est dĂ©passĂ©e, le prĂ©sident de la chambre de l’application des peines peut dĂ©cider lui-mĂȘme d’une autre date ou dĂ©cider qu’une nouvelle date sera fixĂ©e par le juge de l’application des peines ou le directeur du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation article D142-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les dĂ©cisions du prĂ©sident de la chambre de l’application des peines peuvent faire l’objet d’un pourvoi en cassation dans les cinq jours de leur notification. Le pourvoi n’a pas d’effet suspensif article 712-15 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La dĂ©cision dĂ©signe le lieu oĂč le condamnĂ© est autorisĂ© Ă  se rendre ou sĂ©journer, la durĂ©e de la permission de sortir et indique, le cas Ă©chĂ©ant, s’il est autorisĂ© Ă  conduire un vĂ©hicule. Un dĂ©lai de route peut ĂȘtre accordĂ©, en fonction de la durĂ©e du trajet et des horaires des moyens de transport utilisĂ©s article D142 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le condamnĂ© doit supporter les frais occasionnĂ©s par son sĂ©jour hors de l’établissement pĂ©nitentiaire, et notamment le coĂ»t des moyens de transport. Aucune permission de sortir ne peut ainsi ĂȘtre accordĂ©e, en principe, si le condamnĂ© ne dispose pas d’une somme suffisante sur la part disponible de son compte article D142-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation peut nĂ©anmoins, si le motif de la permission apparait sĂ©rieux, et que le condamnĂ© est sans ressources, lui accorder une aide matĂ©rielle, s’il en a les moyens article 573 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La somme qu’il est autorisĂ© Ă  dĂ©tenir en dehors de la prison est dĂ©terminĂ©e par le chef d’établissement et il peut lui ĂȘtre demandĂ© de justifier de ses dĂ©penses Ă  son retour article D122 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le juge de l’application des peines peut en outre assortir la dĂ©cision d’un certain nombre d’obligations et interdictions ne pas s’absenter de son domicile ou d’une zone dĂ©limitĂ©e ; ne pas se rendre dans certains lieux ; s’abstenir d’entrer en relation avec certaines personnes ; ne pas frĂ©quenter les dĂ©bits de boissons, rĂ©pondre aux convocations du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation, etc. articles 723-4 et D142 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Si la permission de sortir est accordĂ©e pour maintien des liens familiaux ou prĂ©paration de la rĂ©insertion, le juge peut Ă©galement dĂ©cider que la date et les modalitĂ©s d’exĂ©cution de la mesure seront fixĂ©es par le directeur du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation, aprĂšs avis du chef d’établissement article D144 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Aucun texte ne dĂ©finit la pĂ©riodicitĂ© des permissions de sortir pour maintien des liens familiaux ou prĂ©paration de la rĂ©insertion. En pratique, une pĂ©riodicitĂ© est le plus souvent mise en Ɠuvre, mais elle peut ĂȘtre aussi mensuelle ou bimestrielle. Dans ce cadre, le juge de l’application des peines peut, dans une mĂȘme ordonnance, accorder plusieurs permissions de sortir et dĂ©lĂ©guer au directeur du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation le soin de dĂ©cider des dates et des modalitĂ©s d’exĂ©cution article D144 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le juge de l’application des peines peut prononcer le retrait d’une permission de sortir si les conditions qui ont permis son octroi ne sont plus rĂ©unies, si le condamnĂ© ne satisfait pas Ă  ses obligations ou s’il fait preuve de mauvaise conduite, y compris avant la mise Ă  exĂ©cution de la mesure article D142 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Sauf cas d’urgence, la dĂ©cision doit ĂȘtre prise, aprĂšs avis des membres de la commission d’application des peines article 712-5 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Lorsque la permission est en cours, le retrait entraĂźne la rĂ©incarcĂ©ration immĂ©diate du condamnĂ©. A cette fin, le juge peut dĂ©livrer un mandat d’arrĂȘt ou d’amener. Il peut ĂȘtre fait appel de la dĂ©cision de retrait dans les mĂȘmes conditions qu’un refus d’octroi de la mesure. Un permissionnaire peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme en Ă©tat d’évasion s’il ne rĂ©intĂšgre pas l’établissement pĂ©nitentiaire Ă  l’issue du dĂ©lai fixĂ©, ou s’il se soustrait aux mesures de contrĂŽle imposĂ©es articles 434-29 du code pĂ©nal et D125 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Il encourt trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, et la peine ne pourra ĂȘtre confondue avec celle restant Ă  purger articles 434-27 et 434-31 du code pĂ©nal. Des sanctions disciplinaires pour faute du 1er degrĂ© pourront Ă©galement ĂȘtre prises par l’administration pĂ©nitentiaire articles R57-7-1 et D125 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Une autorisation de sortie sous escorte est la possibilitĂ© de quitter temporairement la prison, encadrĂ©e par des forces de l’ordre ou des personnels de l’administration pĂ©nitentiaire. Toute personne incarcĂ©rĂ©e, qu’elle soit prĂ©venue ou condamnĂ©e, y compris sous le coup d’une pĂ©riode de sĂ»retĂ© peut y prĂ©tendre Ă  titre exceptionnel. Elle n’est soumise Ă  aucune condition de dĂ©lai, ni Ă  une expertise psychiatrique prĂ©alable articles 712-21, 148-5 et D147 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Aucun texte n’en encadre les motifs, mais ses fondements sont essentiellement humanitaires. Elle est gĂ©nĂ©ralement sollicitĂ©e pour rendre visite Ă  un proche gravement malade, assister Ă  un enterrement, une naissance ou pour accomplir une obligation impĂ©rieuse. Ce dispositif peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour permettre Ă  une personne condamnĂ©e Ă  une injonction de soins de rencontrer son mĂ©decin coordinateur et son mĂ©decin traitant avant sa libĂ©ration d’un centre de rĂ©tention de sĂ»retĂ© ou de prison sous surveillance judiciaire articles R3711-17 du code de la santĂ© publique et D147-40-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Une autorisation de sortie sous escorte ne peut avoir lieu que sur le territoire national circulaire du 19 janvier 2017 relatif aux autorisations de sortie sous escorte. L’autoritĂ© compĂ©tente varie selon la situation pĂ©nale de l’intĂ©ressĂ©. S’il est en dĂ©tention provisoire, la demande doit ĂȘtre adressĂ©e au juge d’instruction tant que l’instruction n’est pas close. L’instruction terminĂ©e, elle doit ĂȘtre portĂ©e devant la juridiction saisie il en est de mĂȘme lorsque la personne est placĂ©e en dĂ©tention provisoire dans le cadre d’une comparution immĂ©diate. Toutefois, en matiĂšre criminelle, la cour d’assises n’est compĂ©tente que lorsque la demande est formĂ©e durant la session au cours de laquelle elle doit juger l’accusĂ©. A dĂ©faut, la demande est examinĂ©e par la chambre de l’instruction. En cas de pourvoi, et jusqu’à l’arrĂȘt de la Cour de cassation, la demande doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e devant la juridiction qui a prononcĂ© la derniĂšre condamnation – sauf en matiĂšre criminelle, oĂč la compĂ©tence reste Ă  la chambre de l’instruction article 148-5 du code de procĂ©dure pĂ©nale. S’il est condamnĂ©, la demande doit ĂȘtre adressĂ©e au juge de l’application des peines, ou au juge des enfants s’il s’agit d’un mineur articles 712-5 du code de procĂ©dure pĂ©nale et article du Code de la justice pĂ©nale des mineurs.. La demande peut ĂȘtre faite par dĂ©claration Ă©crite auprĂšs du directeur de la prison Ă  charge pour lui de la transmettre au greffe compĂ©tent, ou ĂȘtre directement envoyĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. La requĂȘte doit prĂ©ciser les dates, les lieux, les motifs de la sortie sollicitĂ©e. Des investigations peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par l’autoritĂ© judiciaire, mais gĂ©nĂ©ralement les situations qui conduisent Ă  solliciter une autorisation de sortie sous escorte sont urgentes, ce qui rend la rĂ©alisation d’enquĂȘtes prĂ©alables difficiles. La dĂ©cision relĂšve de l’apprĂ©ciation souveraine des juridictions. Cependant, le refus d’une autorisation sous escorte pour assister Ă  des funĂ©railles familiales peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une violation de l’article 8 de la Convention europĂ©enne des droits de l’homme protĂ©geant le droit Ă  la vie privĂ©e et familiale. Dans un arrĂȘt de 2002, la Cour europĂ©enne a considĂ©rĂ© qu’un tel refus ne peut ĂȘtre justifiĂ© que si des raisons majeures, impĂ©rieuses s’y opposent» CEDH, 12 novembre 2002, Ploski c/ Pologne, req n°26761/95. Sauf urgence, le juge de l’application des peines doit prendre l’avis de la commission d’application des peines avant de rendre sa dĂ©cision article 712-5 du code de procĂ©dure pĂ©nale. L’ordonnance de refus est susceptible d’appel dans les mĂȘmes conditions qu’un refus d’octroi d’une permission de sortir, c’est-Ă -dire dans un dĂ©lai de vingt-quatre heures suivant la notification voir supra. Les dĂ©cisions des autoritĂ©s judiciaires vis-Ă -vis des prĂ©venus ne sont en revanche pas susceptibles d’appel. La dĂ©cision d’octroi dĂ©termine le lieu oĂč la personne dĂ©tenue est autorisĂ©e Ă  se rendre et le service chargĂ© de l’escorte police, gendarmerie ou administration pĂ©nitentiaire. La juridiction peut dispenser les forces de l’ordre ou les personnels de l’administration pĂ©nitentiaire de porter l’uniforme article D147 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Elle peut aussi Ă©mettre des recommandations sur les moyens de contrainte Ă  employer ou non entraves, menottes, mais la dĂ©cision finale appartient au chef d’escorte. En principe, ils ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s que si la personne est considĂ©rĂ©e comme dangereuse pour autrui ou pour elle-mĂȘme, ou susceptible de prendre la fuite article 803 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La juridiction peut ordonner le retrait de la mesure si les motifs ayant justifiĂ© son octroi ne sont plus rĂ©unis ou si la personne dĂ©tenue fait preuve de mauvaise conduite article D147 du code de procĂ©dure pĂ©nale. L’impossibilitĂ© de mobiliser une escorte ne constitue pas un motif susceptible de justifier le retrait de la mesure mais peut aboutir Ă  son inexĂ©cution AssemblĂ©e nationale, question Ă©crite n°48330. Datede sortie : Le 14 octobre 2020. Classe 2 de la 4Ăšme annĂ©e. Le film met le focus sur plusieurs camarades de classe issus d’environnements familiaux diffĂ©rents et de caractĂšres diffĂ©rents qui s’entraident, s’encouragent et grandissent ensemble en affrontant les difficultĂ©s Ă  l’école et dans la vie. Date de sortie : Le 15 La circulaire du 10 fĂ©vrier 2012 relative aux autorisations d’absence pouvant ĂȘtre accordĂ©es Ă  l’occasion des principales fĂȘtes religieuses des diffĂ©rentes confessions est pĂ©renne. Il ne sera donc pas publiĂ© de circulaire fĂȘtes religieuses pour les annĂ©es Ă  venir. TĂ©lĂ©charger la circulaire du 10 fĂ©vrier 2012 Des autorisations d'absence peuvent ĂȘtre accordĂ©es aux agents publics dĂ©sireux de participer Ă  des fĂȘtes ou Ă  des cĂ©rĂ©monies religieuses. Sur le fond rien ne change les autorisations d’absences pour principales fĂȘtes religieuses existent toujours. Les demandes doivent, comme par le passĂ©, ĂȘtre prĂ©sentĂ©es par les agents concernĂ©s via leur supĂ©rieur hiĂ©rarchique Ă  leur service du personnel au bureau s'occupant du calendrier des congĂ©s et des autorisations d'absences. Fonctions publiques Ă©lectives Candidats â–ș 20 jours, dans le cas des Ă©lections lĂ©gislatives, sĂ©natoriales, prĂ©sidentielles ou europĂ©ennes, â–ș10 jours, dans le cas des Ă©lections municipales, cantonales et rĂ©gionales, peuvent ĂȘtre accordĂ©es aux candidats, soit par imputation sur les droits Ă  congĂ©s annuels ces 20 ou 10 jours viennent donc en dĂ©duction des droits Ă  congĂ©s annuels normaux, soit par report d'heures de travail d'une pĂ©riode sur une delĂ  des 20 ou 10 jours, une disponibilitĂ© pour convenances personnelles ou un congĂ© sans traitement pour les agents non titulaires peuvent ĂȘtre demandĂ©s circulaire FP n°1918 du 10 fĂ©vrier 1998. Élus locaux Des autorisations d'absence, des crĂ©dits d'heures et un congĂ© de formation sont prĂ©vus par le code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales au profit des Ă©lus locaux. Les autorisations d'absence - de droit - permettent, notamment, Ă  leurs bĂ©nĂ©ficiaires de participer aux rĂ©unions du conseil auquel ils appartiennent. La rĂ©munĂ©ration peut ĂȘtre maintenue. Les crĂ©dits d'heures - de droit- dont le montant varie avec la taille de la collectivitĂ© territoriale concernĂ©e et les fonctions exercĂ©es en son sein sont destinĂ©es, entre autres, Ă  dĂ©gager du temps pour l'administration de la collectivitĂ©. La rĂ©munĂ©ration n'est pas maintenue. Le congĂ© de formation - sous rĂ©serve des nĂ©cessitĂ©s de service - d'une durĂ©e de six jours par mandat, n'est pas rĂ©munĂ©rĂ©. Pour les Ă©lus municipaux, se reporter aux articles Ă  et aux articles Ă  du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales. Pour les Ă©lus dĂ©partementaux se reporter aux articles Ă  et aux articles Ă  du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales. Pour les Ă©lus rĂ©gionaux, se reporter aux articles Ă  et aux articles Ă  du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales. Fonctions syndicales DĂ©cret n° 82-447 du 28/05/82 Circulaire FP n° 1487 du 18/11/82 Autres fonctions Ă©lectives non syndicales â–ș Parents d'Ă©lĂšves membres des comitĂ©s de parents et des conseils d'Ă©coles des Ă©coles maternelles ou Ă©lĂ©mentaires, des commissions permanentes, des conseils de classe et des conseils d'administration des collĂšges, lycĂ©es et Ă©tablissements d'Ă©ducation spĂ©ciales, des commissions chargĂ©es d'organiser les Ă©lections des reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves aux conseils d'Ă©cole durĂ©e de la participation aux rĂ©unions. â–ș Assesseur ou dĂ©lĂ©guĂ© de liste lors des Ă©lections prud'homales le jour du scrutin. â–ș JurĂ© ou assesseur devant un tribunal sur une cour judiciaire durĂ©e nĂ©cessaire aux sĂ©ances. Dans le cas d'un jurĂ© d'assise, l'autorisation spĂ©ciale d'absence est "de droit". ÉvĂ©nements familiaux sous rĂ©serve des nĂ©cessitĂ©s du service, peuvent ĂȘtre accordĂ©s Mariage du fonctionnaire 5 jours ouvrables Naissance ou adoption 3 jours ouvrables Maladie trĂšs grave ou dĂ©cĂšs du conjoint pĂšre, mĂšre ou enfants 3 jours ouvrables Garde d'enfant malade Dans le cas d'un mariage ou d'un dĂ©cĂšs, il appartient aux chefs de service d'examiner si, compte tenu des dĂ©placements Ă  effectuer, la durĂ©e de l'absence peut ĂȘtre majorĂ©e de dĂ©lais de route maximum 48 heures, aller et retour. Lespermissions de sortir, prĂ©vues par les articles D 143 Ă  D 143-5 du CPP, doivent ĂȘtre motivĂ©es afin de favoriser la rĂ©insertion ainsi que le maintien des liens familiaux du dĂ©tenu. A). — Le rĂ©gime applicable aux condamnĂ©s incarcĂ©rĂ©s en maison d’arrĂȘt, maison centrale ou centre de semi-libertĂ© (Les permissions de sortir)

La sortie de l'Ă©tablissement Sous le contrĂŽle du recteur de l'AcadĂ©mie, les rĂšgles de vie d'un Ă©tablissement d'enseignement, mais aussi ses devoirs et ses droits sont dĂ©finis par le rĂšglement intĂ©rieur. Ce document prĂ©voit notamment les heures oĂč les Ă©lĂšves peuvent entrer et sortir de l'enceinte de l'Ă©tablissement scolaire et les heures d'Ă©tudes obligatoires pendant le temps libre entre deux cours pendant lesquelles les sorties sont normalement interdites les fameuses permanences ou "perm". Mais il peut arriver qu'un Ă©lĂšve doive se rendre Ă  un rendez-vous mĂ©dical pour des soins pendant le temps scolaire. Dans ce cas, il faut prĂ©venir le chef de l'Ă©tablissement et lui prĂ©ciser qu'on autorise Ă  titre exceptionnel l'Ă©lĂšve Ă  sortir du collĂšge ou du lycĂ©e pour s'y rendre. C'est trĂšs important d'obtenir l'accord, ne serait-ce que pour des questions de responsabilitĂ©s juridiques, mais aussi de politesse et de bon sens. Comment autoriser son enfant Ă  quitter l'Ă©tablissement ? Pour obtenir l'accord du chef d'Ă©tablissement, le plus simple et d'en faire la demande avec le carnet de liaison, par courriel ou papier libre afin qu'il puisse disposer d'un Ă©crit en cas de problĂšme ex un accident en traversant la route pendant le temps scolaire. Ainsi, nous vous proposons ce modĂšle de lettre pour autoriser un enfant Ă  sortir de l'Ă©cole afin qu'il se rende Ă  une consultation mĂ©dicale en dehors des horaires libres. Le cas Ă©chĂ©ant, vous devrez y joindre un justificatif ou une attestation. Courriers similaires PrĂ©venir de l'absence d'un Ă©lĂšve, Exemple pour s'excuser du retard d'un Ă©lĂšve, S'excuser pour un devoir non fait maladie ou problĂšme familial, Donner son accord pour participer Ă  un voyage scolaire.

maintenirses liens familiaux ou de lui permettre d'accomplir des obligations exigeant sa présence. La permission de sortir est accordée pour une
N° 4161 —— ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE EnregistrĂ© Ă  la PrĂ©sidence de l’AssemblĂ©e nationale le 11 janvier 2012. RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DES LOIS CONSTITUTIONNELLES, DE LA LÉGISLATION ET DE L’ADMINISTRATION GÉNÉRALE DE LA RÉPUBLIQUE SUR LA PROPOSITION DE LOI N° 2282 de M. SAUVEUR GANDOLFI-SCHEIT ET PLUSIEURS DE SES COLLÈGUES, visant Ă  consacrer le droit au rapprochement familial pour les dĂ©tenus condamnĂ©s, PAR M. Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, DĂ©putĂ©. —— LES MODIFICATIONS APPORTÉES À LA PROPOSITION DE LOI PAR LA COMMISSION DES LOIS 5 INTRODUCTION 7 I.– L’OBJECTIF DE MAINTIEN DES LIENS FAMILIAUX DES DÉTENUS DEMEURE INSUFFISAMMENT PRIS EN COMPTE DANS NOTRE LÉGISLATION 9 A. LES AVANCÉES DE LA LOI PÉNITENTIAIRE DE 2009 9 B. LES DÉTENUS CONDAMNÉS EXCLUS DU BÉNÉFICE DU RAPPROCHEMENT FAMILIAL 10 II.– LA PROPOSITION DE LOI VISE À FAVORISER LE RAPPROCHEMENT FAMILIAL DES DÉTENUS CONDAMNÉS 11A. LA RÉDACTION INITIALE DE LA PROPOSITION DE LOI 12 B. LES MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA COMMISSION DES LOIS 12 DISCUSSION GÉNÉRALE 17 EXAMEN DE L’ARTICLE UNIQUE 19 Article unique articles 717-1 AA [nouveau] et 717-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale Rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s 19TABLEAU COMPARATIF 21 AMENDEMENTS EXAMINÉS PAR LA COMMISSION 23 LES MODIFICATIONS APPORTÉES À LA PROPOSITION DE LOI PAR LA COMMISSION DES LOIS À l’initiative de son rapporteur, la commission des Lois a adoptĂ© une nouvelle rĂ©daction de l’article unique de la proposition de loi. Le texte consacre dĂ©sormais au niveau lĂ©gislatif la procĂ©dure dite d’ orientation » des dĂ©tenus condamnĂ©s actuellement prĂ©vue dans la partie rĂ©glementaire du code de procĂ©dure pĂ©nale et y ajoute l’objectif de maintien des liens familiaux, qui doit conduire Ă  ce que les dĂ©tenus condamnĂ©s soient en principe incarcĂ©rĂ©s dans l’établissement pĂ©nitentiaire le plus proche de leur domicile. Plus prĂ©cisĂ©ment, la personne condamnĂ©e devrait ĂȘtre affectĂ©e dans l’établissement pĂ©nitentiaire le plus proche de son domicile correspondant Ă  son profil. Ce dernier serait dĂ©terminĂ© notamment par son Ăąge, son sexe, ses antĂ©cĂ©dents, son Ă©tat de santĂ©, son projet d’insertion, sa situation familiale et, le cas Ă©chĂ©ant, son comportement en dĂ©tention. Cette obligation d’affectation dans l’établissement pĂ©nitentiaire le plus proche de son domicile pourrait cependant ĂȘtre tenue en Ă©chec soit pour des motifs de sĂ©curitĂ© des personnes et des biens, soit en raison du projet d’exĂ©cution de la peine. Pour l’administration pĂ©nitentiaire, l’affectation dans l’établissement le plus proche du domicile ne constituerait, de surcroĂźt, qu’une obligation de moyens, ayant vocation Ă  ĂȘtre satisfaite Ă  chaque fois que c’est possible ». En consĂ©quence, la commission des Lois a modifiĂ© l’intitulĂ© de la proposition de loi, qui vise dĂ©sormais Ă  favoriser le rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s ». MESDAMES, MESSIEURS, Le maintien des liens familiaux des personnes dĂ©tenues constitue un enjeu majeur de la bonne exĂ©cution des peines. La sanction pĂ©nale est individuelle elle ne saurait donc s’étendre, fĂ»t-ce indirectement, Ă  la famille et aux proches de la personne condamnĂ©e. En outre, la prĂ©servation des attaches familiales permet de favoriser la rĂ©insertion et la prĂ©vention de la rĂ©cidive. La question de l’incarcĂ©ration des dĂ©tenus dans des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires proches de leur famille a souvent Ă©tĂ© posĂ©e Ă  propos de dĂ©tenus originaires de rĂ©gions ou de territoires pĂ©riphĂ©riques, par exemple la Corse. L’affectation de dĂ©tenus originaires de la Corse dans des Ă©tablissements situĂ©s sur le continent rend effectivement beaucoup plus difficile le maintien de liens avec leur famille et leurs proches. Pour autant, cette problĂ©matique est loin d’ĂȘtre rĂ©ductible Ă  ce seul cas elle est susceptible d’intĂ©resser tous les dĂ©tenus, sur l’ensemble du territoire national. Cette prĂ©occupation du rapprochement familial des dĂ©tenus est d’ailleurs portĂ©e au niveau europĂ©en, dans l’une des rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes Ă©laborĂ©es par le Conseil de l’Europe les dĂ©tenus doivent ĂȘtre rĂ©partis autant possible dans des prisons situĂ©es prĂšs de leur foyer ou de leur centre de rĂ©insertion sociale » 1. C’est dans cette optique que la prĂ©sente proposition de loi vise Ă  favoriser le rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s. I.– L’OBJECTIF DE MAINTIEN DES LIENS FAMILIAUX DES DÉTENUS DEMEURE INSUFFISAMMENT PRIS EN COMPTE DANS NOTRE LÉGISLATION La prĂ©occupation de rapprochement familial des dĂ©tenus n’a Ă©tĂ© que rĂ©cemment consacrĂ©e par notre lĂ©gislation. Sa reconnaissance, que l’on doit Ă  la loi pĂ©nitentiaire n° 2009-1436 du 24 novembre 2009, ne concerne de surcroĂźt que les prĂ©venus en attente de jugement, non les dĂ©tenus condamnĂ©s. A. LES AVANCÉES DE LA LOI PÉNITENTIAIRE DE 2009Outre qu’elle dĂ©coule implicitement de l’article 8 de la Convention europĂ©enne des droits de l’homme, relatif au droit au respect de la vie privĂ©e et familiale 2, la prĂ©occupation du maintien des liens familiaux de la personne dĂ©tenue transparaĂźt dans plusieurs des rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes Ă©laborĂ©es par le Conseil de l’Europe 3 – les dĂ©tenus doivent ĂȘtre rĂ©partis autant que possible dans des prisons situĂ©es prĂšs de leur foyer ou de leur centre de rĂ©insertion sociale rĂšgle ; – les dĂ©tenus doivent ĂȘtre autorisĂ©s Ă  communiquer aussi frĂ©quemment que possible avec leur famille rĂšgle ; – les modalitĂ©s des visites doivent permettre aux dĂ©tenus de maintenir et de dĂ©velopper des relations familiales de façon aussi normale que possible rĂšgle ; – lorsque les circonstances le permettent, le dĂ©tenu doit ĂȘtre autorisĂ© Ă  quitter la prison – soit sous escorte, soit librement – pour rendre visite Ă  un parent malade, assister Ă  des obsĂšques ou pour d’autres raisons humanitaires rĂšgle ; – la sanction disciplinaire ne peut pas consister en une interdiction totale des contacts avec la famille rĂšgle Jusqu’à 2009, l’essentiel des rĂšgles de droit interne relatives aux liens familiaux des dĂ©tenus Ă©tait de niveau rĂ©glementaire. La loi pĂ©nitentiaire prĂ©citĂ©e a eu le mĂ©rite d’élever la plupart d’entre elles au niveau lĂ©gislatif, en particulier dans la section 4 de son chapitre III, intitulĂ©e De la vie privĂ©e et familiale et des relations avec l’extĂ©rieur ». C’est ainsi que l’article 35 de cette loi dispose – notamment – que le droit des personnes dĂ©tenues au maintien des relations avec les membres de leur famille s’exerce soit par les visites que ceux-ci leur rendent, soit, pour les condamnĂ©s et si leur situation pĂ©nale l’autorise, par les permissions de sortir des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires ». Les prĂ©venus peuvent recevoir au moins trois visites par semaine, tandis que les condamnĂ©s peuvent recevoir au moins une visite par semaine – dans les deux cas sous rĂ©serve des motifs liĂ©s au maintien du bon ordre et de la sĂ©curitĂ© ou Ă  la prĂ©vention des infractions ». Par ailleurs, l’article 36 de la loi pĂ©nitentiaire de 2009 consacre au niveau lĂ©gislatif les unitĂ©s de vie familiale et les parloirs familiaux. En particulier, cet article prĂ©voit que toute personne dĂ©tenue peut bĂ©nĂ©ficier, Ă  sa demande, d’au moins une visite trimestrielle dans l’un ou l’autre de ces cadres, pour une durĂ©e fixĂ©e en tenant compte de l’éloignement du visiteur ». S’agissant du rapprochement familial proprement dit, l’article 34 de la mĂȘme loi dispose que les prĂ©venus dont l’instruction est achevĂ©e et qui attendent leur comparution devant la juridiction de jugement peuvent bĂ©nĂ©ficier d’un rapprochement familial jusqu’à leur comparution devant la juridiction de jugement ». Cet article, introduit Ă  l’AssemblĂ©e nationale le 17 septembre 2009, Ă  l’initiative de Mme Marietta Karamanli, est mis en Ɠuvre par l’article R. 57-8-7 du code de procĂ©dure pĂ©nale 4, selon lequel – le directeur interrĂ©gional des services pĂ©nitentiaires, aprĂšs avis conforme du magistrat saisi du dossier de la procĂ©dure, peut faire droit Ă  la demande de rapprochement familial de la personne dĂ©tenue prĂ©venue dont l’instruction est achevĂ©e et qui attend sa comparution devant la juridiction de jugement ; – le ministre de la Justice peut, dans les mĂȘmes conditions, faire droit Ă  une telle demande lorsqu’elle a pour effet le transfert d’une personne dĂ©tenue d’une direction interrĂ©gionale Ă  une autre, d’une personne inscrite au rĂ©pertoire des dĂ©tenus particuliĂšrement signalĂ©s ou d’une personne prĂ©venue pour acte de terrorisme. B. LES DÉTENUS CONDAMNÉS EXCLUS DU BÉNÉFICE DU RAPPROCHEMENT FAMILIALRien, dans notre droit actuel, ne favorise le rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s. Tout au plus l’article D. 402 du code de procĂ©dure pĂ©nale prĂ©voit-il qu’ en vue de faciliter le reclassement familial des dĂ©tenus Ă  leur libĂ©ration, il doit ĂȘtre particuliĂšrement veillĂ© au maintien et Ă  l’amĂ©lioration de leurs relations avec leurs proches, pour autant que celles-ci paraissent souhaitables dans l’intĂ©rĂȘt des uns et des autres ». En revanche, l’affectation des personnes condamnĂ©es dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire se fait en fonction d’une sĂ©rie de critĂšres Ă©numĂ©rĂ©s dans le code de procĂ©dure pĂ©nale dont est absente – Ă  tout le moins explicitement – la question des liens familiaux. L’article 717-1 prĂ©voit ainsi que la rĂ©partition des condamnĂ©s dans les prisons Ă©tablies pour peines s’effectue compte tenu de leur catĂ©gorie pĂ©nale, de leur Ăąge, de leur Ă©tat de santĂ© et de leur personnalitĂ© ». Quant Ă  l’article D. 74 du mĂȘme code, qui dĂ©finit la procĂ©dure dite d’ orientation » des personnes condamnĂ©es, il fait rĂ©fĂ©rence Ă  la personnalitĂ© du condamnĂ©, son sexe, son Ăąge, ses antĂ©cĂ©dents, sa catĂ©gorie pĂ©nale, son Ă©tat de santĂ© physique et mentale, ses aptitudes, ses possibilitĂ©s de rĂ©insertion sociale et, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tous renseignements susceptibles d’éclairer l’autoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©cider de l’affectation la plus adĂ©quate » 5. En outre, la possibilitĂ© de rapprochement familial introduite Ă  l’article 34 de la loi pĂ©nitentiaire de 2009 est limitĂ©e aux seuls prĂ©venus dont l’instruction est achevĂ©e » et qui sont en attente de jugement. Pour votre rapporteur, une telle limitation n’est pas justifiĂ©e. Outre qu’il n’y a pas lieu de priver les personnes condamnĂ©es 6 du bĂ©nĂ©fice du rapprochement familial, la lĂ©gislation actuelle est susceptible de conduire Ă  des situations trĂšs regrettables, dans lesquelles un prĂ©venu serait incarcĂ©rĂ© loin de sa famille durant l’instruction, puis rapprochĂ© de celle-ci dans l’attente de son jugement, avant d’ĂȘtre de nouveau Ă©loignĂ© en cas de condamnation. II.– LA PROPOSITION DE LOI VISE À FAVORISER LE RAPPROCHEMENT FAMILIAL DES DÉTENUS CONDAMNÉS La prĂ©sente proposition de loi vise Ă  permettre aux dĂ©tenus condamnĂ©s d’ĂȘtre incarcĂ©rĂ©s dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire proche de leur famille. Alors que, dans sa version initiale, cette proposition tendait Ă  consacrer un droit au rapprochement familial, la nĂ©cessaire prise en compte des autres exigences et contraintes de la politique pĂ©nitentiaire a conduit votre rapporteur Ă  privilĂ©gier un mĂ©canisme consistant, plus modestement mais plus efficacement, Ă  favoriser le rapprochement familial des condamnĂ©s. A. LA RÉDACTION INITIALE DE LA PROPOSITION DE LOIDans sa rĂ©daction initiale, la prĂ©sente proposition de loi vise Ă  consacrer » le droit » au rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s. Son article unique pose le principe selon lequel les dĂ©tenus condamnĂ©s doivent ĂȘtre incarcĂ©rĂ©s dans l’établissement pĂ©nitentiaire le plus proche de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation ». Sauf exception, les dĂ©tenus condamnĂ©s devraient ĂȘtre incarcĂ©rĂ©s dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire situĂ© Ă  moins de 200 kilomĂštres de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation ». Ce critĂšre d’éloignement s’inspire des articles 127 7 et 135-2 8 du code de procĂ©dure pĂ©nale. En cas d’absence de place disponible dans la catĂ©gorie pertinente d’établissement pĂ©nitentiaire – maison centrale ou centre de dĂ©tention –, le droit au rapprochement familial s’exercerait dans un autre type d’établissement, le cas Ă©chĂ©ant dans une maison d’arrĂȘt, dans laquelle pourrait ĂȘtre mis en place un rĂ©gime de sĂ©curitĂ© renforcĂ©e ». B. LES MODIFICATIONS APPORTÉES PAR LA COMMISSION DES LOISLa principale difficultĂ© posĂ©e par la rĂ©daction initiale de la proposition de loi rĂ©side dans la conciliation entre, d’une part, l’objectif de rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s et, d’autre part, les nombreuses autres exigences et contraintes gouvernant l’affectation des dĂ©tenus dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires – sous rĂ©serve du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 717 du code de procĂ©dure pĂ©nale 9, les condamnĂ©s purgent normalement leur peine dans un Ă©tablissement pour peines, qui peut ĂȘtre une maison centrale, un centre de dĂ©tention, un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire spĂ©cialisĂ© pour mineurs, un centre de semi-libertĂ© ou un centre pour peines amĂ©nagĂ©es article D. 70 du mĂȘme code ; – d’autres critĂšres que la proximitĂ© du dĂ©tenu avec sa famille ou son domicile doivent ĂȘtre pris en compte pour dĂ©terminer l’affectation dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire. Le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 717-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale mentionne ainsi la catĂ©gorie pĂ©nale, l’ñge, l’état de santĂ© et la personnalitĂ© des dĂ©tenus ; – les personnes condamnĂ©es pour une infraction pour laquelle le suivi socio-judiciaire est encouru doivent exĂ©cuter leur peine dans des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires permettant d’assurer un suivi mĂ©dical et psychologique adaptĂ© » troisiĂšme alinĂ©a du mĂȘme article ; – les personnes condamnĂ©es bĂ©nĂ©ficient d’un encellulement individuel dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 717-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale 10 et Ă  l’article 100 de la loi pĂ©nitentiaire de 2009 11. Par consĂ©quent, l’inscription dans la loi d’un droit inconditionnĂ© au rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s paraĂźt difficilement rĂ©alisable, sauf Ă  ce qu’une telle affirmation demeure lettre morte en pratique. Les rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes prĂ©voient d’ailleurs que la rĂ©partition des dĂ©tenus doit aussi prendre en considĂ©ration les exigences relatives Ă  la poursuite et aux enquĂȘtes pĂ©nales, Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  la sĂ»retĂ©, ainsi que la nĂ©cessitĂ© d’offrir des rĂ©gimes appropriĂ©s Ă  tous les dĂ©tenus » rĂšgle C’est pourquoi, Ă  l’initiative de votre rapporteur, la commission des Lois a modifiĂ© la prĂ©sente proposition de loi, afin de substituer Ă  la rigiditĂ© du mĂ©canisme initial un dispositif plus souple et plus rĂ©aliste. Ainsi, l’article unique de la proposition de loi, tel que modifiĂ© par votre Commission, Ă©lĂšve au niveau lĂ©gislatif la procĂ©dure d’orientation des condamnĂ©s actuellement prĂ©vue aux articles D. 74 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale et ajoute Ă  cette procĂ©dure un objectif de maintien des liens familiaux, qui doit conduire Ă  ce que les dĂ©tenus condamnĂ©s soient, en principe, incarcĂ©rĂ©s dans l’établissement pĂ©nitentiaire le plus proche de leur domicile. À l’instar de ce que prĂ©voit l’actuel premier alinĂ©a de l’article D. 75 du mĂȘme code, cette procĂ©dure d’orientation serait obligatoire pour les condamnĂ©s majeurs dont le temps d’incarcĂ©ration restant Ă  subir est supĂ©rieur Ă  deux ans et pour les condamnĂ©s mineurs pour lesquels ce temps est supĂ©rieur Ă  trois mois. Cette procĂ©dure permettrait de dĂ©terminer le profil de la personne condamnĂ©e, en fonction notamment de son Ăąge, son sexe, ses antĂ©cĂ©dents, son Ă©tat de santĂ©, son projet d’insertion, sa situation familiale et, le cas Ă©chĂ©ant, son comportement en dĂ©tention. L’administration pĂ©nitentiaire aurait alors l’obligation de proposer Ă  la personne condamnĂ©e une affectation dans l’établissement pĂ©nitentiaire correspondant Ă  son profil qui est le plus proche de son domicile. Cette obligation pourrait cependant ĂȘtre tenue en Ă©chec soit pour des motifs de sĂ©curitĂ© des personnes et des biens », soit en raison du projet d’exĂ©cution de la peine » 12. Pour l’administration pĂ©nitentiaire, l’affectation dans l’établissement le plus proche du domicile ne constituerait, de surcroĂźt, qu’une obligation de moyens, ayant vocation Ă  ĂȘtre satisfaite Ă  chaque fois que c’est possible ». La rĂ©daction retenue s’inspire de celle de la rĂšgle pĂ©nitentiaire europĂ©enne n° prĂ©citĂ©e, selon laquelle les dĂ©tenus doivent ĂȘtre rĂ©partis autant que possible » dans des prisons situĂ©es prĂšs de leur foyer ou de leur centre de rĂ©insertion sociale. Deux autres diffĂ©rences avec la rĂ©daction initiale de la proposition de loi doivent ĂȘtre signalĂ©es – compte tenu du maillage territorial actuel des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires et de la nĂ©cessitĂ© de soumettre chaque dĂ©tenu Ă  un rĂ©gime de sĂ©curitĂ© adaptĂ©, la distance maximale de 200 kilomĂštres entre le lieu d’incarcĂ©ration et le lieu de rĂ©sidence de la personne condamnĂ©e au moment de son arrestation n’a pas Ă©tĂ© reprise dans la rĂ©daction adoptĂ©e par la commission des Lois ; – la rĂ©fĂ©rence au domicile de la personne condamnĂ©e a paru plus pertinente que celle du lieu de rĂ©sidence au moment de l’arrestation, dĂšs lors que plusieurs annĂ©es peuvent s’ĂȘtre Ă©coulĂ©es entre l’arrestation et la condamnation dĂ©finitive. Au total, cette nouvelle rĂ©daction de la proposition loi vise Ă  faire en sorte que le critĂšre de la proximitĂ© du lieu de dĂ©tention des personnes condamnĂ©es avec leur domicile – et, partant, avec leur famille et leurs proches – soit systĂ©matiquement pris en compte par les services de l’administration pĂ©nitentiaire chargĂ©s de l’orientation et de l’affectation des dĂ©tenus. À cet Ă©gard, votre rapporteur signale que la prise en compte des liens familiaux lors de l’affectation initiale d’une personne condamnĂ©e est d’autant plus importante que les juridictions administratives considĂšrent comme des mesures d’ordre intĂ©rieur, en principe non susceptibles de recours, les dĂ©cisions d’affectation consĂ©cutives Ă  une condamnation et les dĂ©cisions de changement d’affectation entre Ă©tablissements de mĂȘme nature 13. * * * DISCUSSION GÉNÉRALE Au cours de sa sĂ©ance du mercredi 11 janvier 2012, la Commission procĂšde Ă  l’examen de la proposition de loi de M. Sauveur Gandolfi-Scheit et plusieurs de ses collĂšgues visant Ă  consacrer le droit au rapprochement familial pour les dĂ©tenus condamnĂ©s n° 2282. AprĂšs l’exposĂ© du rapporteur, une discussion gĂ©nĂ©rale s’engage. M. Dominique Raimbourg. Je souhaiterais aborder un point de procĂ©dure. Lors de l’examen de la loi sur l’exĂ©cution des peines, nous avions dĂ©posĂ© des amendements similaires, mais ils avaient Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s irrecevables au titre de l’article 40 de la Constitution. L’égalitĂ© de traitement imposerait de soumettre cette proposition de loi Ă  la mĂȘme procĂ©dure. Sur le fond, cependant, on ne peut qu’ĂȘtre d’accord avec le principe du regroupement familial, dĂšs lors qu’il ne s’agit pas d’un droit, mais d’une simple possibilitĂ© donnĂ©e Ă  l’administration pĂ©nitentiaire. Il est souhaitable, en effet, de faire en sorte que l’incarcĂ©ration des dĂ©tenus ait lieu dans les meilleures conditions. Il est vrai que la question s’est posĂ©e avec une acuitĂ© particuliĂšre pour les dĂ©tenus corses, dans la mesure oĂč le pĂŽle judiciaire antiterroriste est situĂ© Ă  Paris, mais le problĂšme me semble largement rĂ©glĂ© dĂ©sormais, ces dĂ©tenus ont Ă©tĂ© affectĂ©s dans des prisons corses. Cela Ă©tant, on ne peut qu’approuver le contenu de cette proposition de loi. M. Claude Goasguen. Enfin, cette proposition de loi est examinĂ©e par notre assemblĂ©e ! J’ai participĂ©, il y a au moins dix ans de cela, Ă  une commission d’enquĂȘte sur les prisons dont une des conclusions Ă©tait dĂ©jĂ  la nĂ©cessitĂ© de favoriser le rapprochement des prisonniers avec leur lieu de domicile, en Corse comme dans d’autres dĂ©partements. Cependant, le nouveau titre proposĂ© par le rapporteur me semble suspect. Que signifie favoriser un principe » ? C’est souvent avec de telles formules alambiquĂ©es que les administrations parviennent Ă  dĂ©tourner des rĂšgles qui les gĂȘnent. Mieux vaudrait parler d’une proposition de loi visant Ă  favoriser le rapprochement familial » pour les dĂ©tenus condamnĂ©s. Il ne faudrait pas, en effet, que le choix du titre ait pour effet d’attĂ©nuer la portĂ©e de cette proposition courageuse. M. Dominique Perben. Cette initiative va dans le bon sens, d’autant que des travaux ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans les prisons – en particulier dans les dĂ©partements corses – qui en rendent la mise en Ɠuvre possible. Une chose, en effet, est de poser un principe ; encore faut-il que l’administration pĂ©nitentiaire soit en mesure de l’appliquer dans des conditions de sĂ©curitĂ© satisfaisantes. Je voterai donc sans hĂ©sitation le texte proposĂ© pour l’article unique. En revanche, s’agissant du titre, je suis de l’avis de notre collĂšgue Goasguen. J’imagine que ce changement a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© Ă  notre rapporteur, 
 M. Claude Goasguen. Je le suppose aussi ! M. Dominique Perben. 
mais je prĂ©fĂšre le titre initial. M. GuĂ©nhaĂ«l Huet. La nuit derniĂšre, au cours du dĂ©bat sur l’exĂ©cution des peines, l’opposition a tenu des propos excessifs, nous accusant d’opter pour le tout-carcĂ©ral », de vouloir jeter tout le monde en prison, de mener une politique pĂ©nale fondĂ©e sur la seule rĂ©pression. Cette proposition de loi, venant aprĂšs la loi pĂ©nitentiaire de 2009, est la preuve du contraire nous faisons en sorte d’inclure des Ă©lĂ©ments d’humanitĂ© dans notre procĂ©dure pĂ©nale et de favoriser la rĂ©insertion. Mme Maryse Joissains-Masini. On ne peut pas poser un principe gĂ©nĂ©ral en faveur du rapprochement sans l’assortir de conditions relatives Ă  l’ñge, Ă  l’état de santĂ©, etc. En effet, il n’existe pas nĂ©cessairement un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire adĂ©quat Ă  proximitĂ© du domicile de chaque dĂ©tenu. Cela Ă©tant, l’expression chaque fois que c’est possible » me semble de trop. DĂšs lors que les conditions sont rĂ©unies, il convient d’appliquer la loi. M. Philippe Houillon. Je partage l’avis des prĂ©cĂ©dents orateurs, y compris sur le titre. Le rapporteur ne devrait-il pas retirer l’amendement CL 2 ? M. le prĂ©sident Jean-Luc Warsmann. Il va le rectifier dans le sens souhaitĂ©. La Commission en vient Ă  l’examen de l’article unique de la proposition de loi. EXAMEN DE L’ARTICLE UNIQUE Article unique articles 717-1 AA [nouveau] et 717-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale Rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s Dans sa rĂ©daction initiale, cet article visait Ă  consacrer » un vĂ©ritable droit » au rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s voir la prĂ©sentation de la proposition de loi. À l’initiative de votre rapporteur, la commission des Lois a adoptĂ© une rĂ©daction entiĂšrement nouvelle du prĂ©sent article. Le I consacre au niveau lĂ©gislatif – dans un nouvel article 717-1 AA du code de procĂ©dure pĂ©nale – la procĂ©dure dite d’ orientation » par l’administration pĂ©nitentiaire des personnes condamnĂ©es. Cette procĂ©dure, actuellement prĂ©vue aux articles D. 74 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale, consiste Ă  dĂ©terminer dans quel Ă©tablissement pĂ©nitentiaire la peine doit ĂȘtre exĂ©cutĂ©e. Le premier alinĂ©a du nouvel article 717-1 AA prĂ©cise le champ d’application de la procĂ©dure d’orientation Ă  l’instar de ce que prĂ©voit actuellement le premier alinĂ©a de l’article D. 75 du mĂȘme code, cette procĂ©dure est obligatoire pour les condamnĂ©s majeurs dont le temps d’incarcĂ©ration restant Ă  subir est supĂ©rieur Ă  deux ans et pour les condamnĂ©s mineurs pour lesquels ce temps est supĂ©rieur Ă  trois mois. Le deuxiĂšme alinĂ©a du nouvel article 717-1 AA Ă©numĂšre les critĂšres que l’administration pĂ©nitentiaire doit prendre en compte pour dĂ©finir le profil » du condamnĂ©, notamment l’ñge, le sexe, les antĂ©cĂ©dents, l’état de santĂ©, le projet d’insertion, la situation familiale et, le cas Ă©chĂ©ant, le comportement en dĂ©tention. Le dernier alinĂ©a du nouvel article 717-1 AA vise Ă  favoriser le maintien des liens familiaux de la personne condamnĂ©e ». À cette fin, l’administration pĂ©nitentiaire propose, chaque fois que c’est possible », une affectation dans l’établissement le plus proche du domicile du condamnĂ© correspondant au profil de ce dernier. Seules peuvent faire obstacle Ă  la mise en Ɠuvre de ces dispositions des considĂ©rations liĂ©es Ă  la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens ou au projet d’exĂ©cution de la peine, au sens du premier alinĂ©a de l’article 717-1 du mĂȘme code. Par coordination, le II du prĂ©sent article modifie l’article 717-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale, afin de supprimer les Ă©lĂ©ments y figurant relatifs Ă  l’affectation des personnes condamnĂ©es 14, ceux-ci trouvant dĂ©sormais leur place dans le nouvel article 717-1 AA. * * * La Commission adopte l’amendement CL 1 du rapporteur. L’article unique est ainsi rĂ©digĂ©. Titre La Commission est saisie de l’amendement CL 2 rectifiĂ© du rapporteur. M. le prĂ©sident Jean-Luc Warsmann. L’amendement est ainsi rĂ©digĂ© Substituer aux mots “consacrer le droit au rapprochement familial pour les”, les mots “favoriser le rapprochement familial des”. » La Commission adopte l’amendement. Elle adopte ensuite Ă  l’unanimitĂ© l’ensemble de la proposition de loi modifiĂ©e. * * * En consĂ©quence, la commission des lois constitutionnelles, de la lĂ©gislation et de l’administration gĂ©nĂ©rale de la RĂ©publique vous demande d’adopter la proposition de loi visant Ă  favoriser le rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s, dans le texte figurant dans le document joint au prĂ©sent rapport. TABLEAU COMPARATIF ___ Texte en vigueur ___ Texte de la proposition de loi ___ Texte adoptĂ© par la Commission ___ Proposition de loi visant Ă  consacrer le droit au rapprochement familial pour les dĂ©tenus condamnĂ©s Proposition de loi visant Ă  favoriser le rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s amendement CL2 rectifiĂ© Article unique Article unique I. – AprĂšs l’article 717 du code de procĂ©dure pĂ©nale, il est insĂ©rĂ© un article 717-1 AA ainsi rĂ©digĂ© Les dĂ©tenus condamnĂ©s doivent ĂȘtre incarcĂ©rĂ©s dans l’établissement pĂ©nitentiaire le plus proche de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation. Art. 717-1-AA. – Pour toutes les personnes condamnĂ©es dont le temps d’incarcĂ©ration restant Ă  subir est supĂ©rieur Ă  deux ans ou, pour les mineurs, supĂ©rieur Ă  trois mois, l’administration pĂ©nitentiaire met en Ɠuvre une procĂ©dure d’orientation. Faute de place disponible en maison centrale, les dĂ©tenus condamnĂ©s doivent ĂȘtre provisoirement incarcĂ©rĂ©s dans le centre de dĂ©tention le plus proche de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation. Cette procĂ©dure a pour objet de permettre l’affectation de la personne condamnĂ©e dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire correspondant Ă  son profil. À cette fin, l’administration pĂ©nitentiaire constitue un dossier d’orientation comprenant notamment les Ă©lĂ©ments suivants l’ñge, le sexe, les antĂ©cĂ©dents, l’état de santĂ©, le projet d’insertion, la situation familiale et, le cas Ă©chĂ©ant, le comportement en dĂ©tention. Faute de place disponible dans un centre de dĂ©tention, les dĂ©tenus condamnĂ©s doivent ĂȘtre provisoirement incarcĂ©rĂ©s dans la maison d’arrĂȘt la plus proche de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation. AlinĂ©a supprimĂ© Dans tous les cas, les dĂ©tenus condamnĂ©s doivent ĂȘtre incarcĂ©rĂ©s dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire situĂ© Ă  moins de 200 kilomĂštres de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation, Ă  moins qu’ils n’en fassent eux-mĂȘmes la demande et que l’administration pĂ©nitentiaire juge ladite demande opportune. En vue de favoriser le maintien des liens familiaux de la personne condamnĂ©e, l’administration pĂ©nitentiaire propose Ă  cette derniĂšre, chaque fois que c’est possible, une affectation dans l’établissement pĂ©nitentiaire correspondant Ă  son profil qui est le plus proche de son domicile. Seules peuvent y faire obstacle des considĂ©rations liĂ©es Ă  la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens ou au projet d’exĂ©cution de la peine. » Les dĂ©tenus condamnĂ©s qui ne peuvent ĂȘtre affectĂ©s en maison centrale en raison du prĂ©cĂ©dent alinĂ©a peuvent ĂȘtre soumis Ă  un rĂ©gime de sĂ©curitĂ© renforcĂ©e dans l’établissement pĂ©nitentiaire oĂč ils sont incarcĂ©rĂ©s. AlinĂ©a supprimĂ© Code de procĂ©dure pĂ©nale Art. 717-1. – DĂšs leur accueil dans l’établissement pĂ©nitentiaire et Ă  l’issue d’une pĂ©riode d’observation pluridisciplinaire, les personnes dĂ©tenues font l’objet d’un bilan de personnalitĂ©. Un parcours d’exĂ©cution de la peine est Ă©laborĂ© par le chef d’établissement et le directeur du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation pour les condamnĂ©s, en concertation avec ces derniers, dĂšs que leur condamnation est devenue dĂ©finitive. Le projet initial et ses modifications ultĂ©rieures sont portĂ©s Ă  la connaissance du juge de l’application des peines. La rĂ©partition des condamnĂ©s dans les prisons Ă©tablies pour peines s’effectue compte tenu de leur catĂ©gorie pĂ©nale, de leur Ăąge, de leur Ă©tat de santĂ© et de leur personnalitĂ©. Leur rĂ©gime de dĂ©tention est dĂ©terminĂ© en prenant en compte leur personnalitĂ©, leur santĂ©, leur dangerositĂ© et leurs efforts en matiĂšre de rĂ©insertion sociale. Le placement d’une personne dĂ©tenue sous un rĂ©gime de dĂ©tention plus sĂ©vĂšre ne saurait porter atteinte aux droits visĂ©s Ă  l’article 22 de la loi n° 2009-1436 du 24 novembre 2009 pĂ©nitentiaire. II. – Le dĂ©but du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 717-1 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© Le rĂ©gime de dĂ©tention des personnes condamnĂ©es est dĂ©terminĂ©... le reste sans changement. » amendement CL1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AMENDEMENTS EXAMINÉS PAR LA COMMISSION Amendement CL1 prĂ©sentĂ© par M. Gandolfi-Scheit, rapporteur Article unique RĂ©diger ainsi cet article I. – AprĂšs l’article 717 du code de procĂ©dure pĂ©nale, il est insĂ©rĂ© un article 717-1 AA ainsi rĂ©digĂ© Art. 717-1-AA. – Pour toutes les personnes condamnĂ©es dont le temps d’incarcĂ©ration restant Ă  subir est supĂ©rieur Ă  deux ans ou, pour les mineurs, supĂ©rieur Ă  trois mois, l’administration pĂ©nitentiaire met en Ɠuvre une procĂ©dure d’orientation. Cette procĂ©dure a pour objet de permettre l’affectation de la personne condamnĂ©e dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire correspondant Ă  son profil. À cette fin, l’administration pĂ©nitentiaire constitue un dossier d’orientation comprenant notamment les Ă©lĂ©ments suivants l’ñge, le sexe, les antĂ©cĂ©dents, l’état de santĂ©, le projet d’insertion, la situation familiale et, le cas Ă©chĂ©ant, le comportement en dĂ©tention. En vue de favoriser le maintien des liens familiaux de la personne condamnĂ©e, l’administration pĂ©nitentiaire propose Ă  cette derniĂšre, chaque fois que c’est possible, une affectation dans l’établissement pĂ©nitentiaire correspondant Ă  son profil qui est le plus proche de son domicile. Seules peuvent y faire obstacle des considĂ©rations liĂ©es Ă  la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens ou au projet d’exĂ©cution de la peine. » II. – Le dĂ©but du deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 717-1 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© Le rĂ©gime de dĂ©tention des personnes condamnĂ©es est dĂ©terminĂ©... le reste sans changement. » Amendement CL2 prĂ©sentĂ© par M. Gandolfi-Scheit, rapporteur Titre Substituer aux mots consacrer le droit au rapprochement familial pour les », les mots favoriser le principe de rapprochement familial des ».© AssemblĂ©e nationale 1 RĂšgle figurant dans la recommandation du ComitĂ© des ministres aux États membres sur les rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes du 11 janvier Toute personne a droit au respect de sa vie privĂ©e et familiale, de son domicile et de sa ne peut y avoir ingĂ©rence d’une autoritĂ© publique dans l’exercice de ce droit que pour autant que cette ingĂ©rence est prĂ©vue par la loi et qu’elle constitue une mesure qui, dans une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique, est nĂ©cessaire Ă  la sĂ©curitĂ© nationale, Ă  la sĂ»retĂ© publique, au bien-ĂȘtre Ă©conomique du pays, Ă  la dĂ©fense de l’ordre et Ă  la prĂ©vention des infractions pĂ©nales, Ă  la protection de la santĂ© ou de la morale, ou Ă  la protection des droits et libertĂ©s d’autrui. » 3 Recommandation du ComitĂ© des ministres aux États membres sur les rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes du 11 janvier RĂ©sultant du dĂ©cret n° 2010-1634 du 23 dĂ©cembre 2010 portant application de la loi pĂ©nitentiaire et modifiant le code de procĂ©dure pĂ©nale deuxiĂšme partie dĂ©crets en Conseil d’État. 5 Les autoritĂ©s compĂ©tentes en matiĂšre d’affectation des condamnĂ©s sont fixĂ©es aux articles D. 80 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale. 6 La distinction entre condamnĂ©s et prĂ©venus est explicitĂ©e Ă  l’article D. 50 du code de procĂ©dure pĂ©nale Sont dĂ©signĂ©s par le mot condamnĂ©s, uniquement les condamnĂ©s ayant fait l’objet d’une dĂ©cision ayant acquis le caractĂšre dĂ©finitif .... Sont indistinctement dĂ©signĂ©s par le mot prĂ©venus, tous les dĂ©tenus qui sont sous le coup de poursuites pĂ©nales et n’ont pas fait l’objet d’une condamnation dĂ©finitive ... c’est-Ă -dire aussi bien les personnes mises en examen, les prĂ©venus, et les accusĂ©s, que les condamnĂ©s ayant formĂ© opposition, appel ou pourvoi ». 7 Si la personne recherchĂ©e en vertu d’un mandat d’amener est trouvĂ©e Ă  plus de 200 kilomĂštres du siĂšge du juge d’instruction qui a dĂ©livrĂ© le mandat, et qu’il n’est pas possible de la conduire dans le dĂ©lai de vingt-quatre heures devant ce magistrat, elle est conduite devant le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention du lieu de l’arrestation ».8 Dont le dĂ©but du cinquiĂšme alinĂ©a dispose Si la personne [faisant l’objet d’un mandat d’arrĂȘt] a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e Ă  plus de 200 kilomĂštres du siĂšge de la juridiction de jugement et qu’il n’est pas possible de la conduire dans le dĂ©lai de vingt-quatre heures devant le procureur de la RĂ©publique mentionnĂ© au troisiĂšme alinĂ©a, elle est conduite devant le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention du lieu de son arrestation, qui vĂ©rifie son identitĂ©, lui notifie le mandat et reçoit ses Ă©ventuelles dĂ©clarations aprĂšs l’avoir avertie qu’elle est libre de ne pas en faire ... ». 9 Les condamnĂ©s Ă  l’emprisonnement d’une durĂ©e infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  deux ans peuvent ..., Ă  titre exceptionnel, ĂȘtre maintenus en maison d’arrĂȘt et incarcĂ©rĂ©s, dans ce cas, dans un quartier distinct, lorsque des conditions tenant Ă  la prĂ©paration de leur libĂ©ration, leur situation familiale ou leur personnalitĂ© le justifient. Peuvent Ă©galement, dans les mĂȘmes conditions, ĂȘtre affectĂ©s, Ă  titre exceptionnel, en maison d’arrĂȘt, les condamnĂ©s auxquels il reste Ă  subir une peine d’une durĂ©e infĂ©rieure Ă  un an. Toute personne condamnĂ©e dĂ©tenue en maison d’arrĂȘt Ă  laquelle il reste Ă  subir une peine d’une durĂ©e supĂ©rieure Ă  deux ans peut, Ă  sa demande, obtenir son transfĂšrement dans un Ă©tablissement pour peines dans un dĂ©lai de neuf mois Ă  compter du jour oĂč sa condamnation est devenue dĂ©finitive. Cependant, elle peut ĂȘtre maintenue en maison d’arrĂȘt lorsqu’elle bĂ©nĂ©ficie d’un amĂ©nagement de peine ou est susceptible d’en bĂ©nĂ©ficier rapidement ». 10 Les condamnĂ©s sont soumis dans les maisons d’arrĂȘt Ă  l'emprisonnement individuel du jour et de nuit, et dans les Ă©tablissements pour peines, Ă  l’isolement de nuit seulement, aprĂšs avoir subi Ă©ventuellement une pĂ©riode d’observation en ne peut ĂȘtre dĂ©rogĂ© Ă  ce principe que si les intĂ©ressĂ©s en font la demande ou si leur personnalitĂ© justifie que, dans leur intĂ©rĂȘt, ils ne soient pas laissĂ©s seuls, ou en raison des nĂ©cessitĂ©s d’organisation du travail. » 11 Dans la limite de cinq ans Ă  compter de la publication de la prĂ©sente loi, il peut ĂȘtre dĂ©rogĂ© au placement en cellule individuelle dans les maisons d’arrĂȘt au motif tirĂ© de ce que la distribution intĂ©rieure des locaux ou le nombre de personnes dĂ©tenues prĂ©sentes ne permet pas son la personne condamnĂ©e ou, sous rĂ©serve de l’accord du magistrat chargĂ© de l’information, la personne prĂ©venue peut demander son transfert dans la maison d’arrĂȘt la plus proche permettant un placement en cellule individuelle. »12 GĂ©nĂ©ralisĂ© depuis 2000 dans les Ă©tablissements pour peines, le projet d’exĂ©cution de la peine vise Ă  mieux impliquer le condamnĂ© dans l’exĂ©cution de sa peine, Ă  amĂ©liorer la connaissance du dĂ©tenu et Ă  favoriser l’individualisation administrative et judiciaire de la peine. Depuis la loi pĂ©nitentiaire de 2009, cette dĂ©marche est dĂ©sormais consacrĂ©e au premier alinĂ©a de l’article 717-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale DĂšs leur accueil dans l’établissement pĂ©nitentiaire et Ă  l’issue d'une pĂ©riode d'observation pluridisciplinaire, les personnes dĂ©tenues font l’objet d’un bilan de personnalitĂ©. Un parcours d’exĂ©cution de la peine est Ă©laborĂ© par le chef d’établissement et le directeur du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation pour les condamnĂ©s, en concertation avec ces derniers, dĂšs que leur condamnation est devenue dĂ©finitive. Le projet initial et ses modifications ultĂ©rieures sont portĂ©s Ă  la connaissance du juge de l’application des peines ».13 Conseil d’État, AssemblĂ©e, 14 dĂ©cembre 2007, n° 290730 eu Ă©gard Ă  sa nature et Ă  l’importance de ses effets sur la situation des dĂ©tenus, une dĂ©cision de changement d’affectation d’une maison centrale, Ă©tablissement pour peines, Ă  une maison d’arrĂȘt constitue un acte administratif susceptible de faire l’objet d’un recours pour excĂšs de pouvoir et non une mesure d’ordre intĂ©rieur ; ... il en va autrement des dĂ©cisions d’affectation consĂ©cutives Ă  une condamnation, des dĂ©cisions de changement d’affectation d’une maison d’arrĂȘt Ă  un Ă©tablissement pour peines ainsi que des dĂ©cisions de changement d’affectation entre Ă©tablissements de mĂȘme nature, sous rĂ©serve que ne soient pas en cause des libertĂ©s et des droits fondamentaux des dĂ©tenus ».14 La rĂ©partition des condamnĂ©s dans les prisons Ă©tablies pour peines s’effectue compte tenu de leur catĂ©gorie pĂ©nale, de leur Ăąge, de leur Ă©tat de santĂ© et de leur personnalitĂ©. » premiĂšre phrase du deuxiĂšme alinĂ©a.
ModÚlegratuit de lettre pour une assistante maternelle qui souhaite demander au conseil général une dérogation temporaire de lagrément pour un enfant. Exemple de lettre pour demander une extension dagrément. Vous y indiquerez le nom des enfants déjà sous votre responsabilité et les conditions daccueil du nouvel enfant.
Accueil ModĂšles de lettre Juridique ModĂšles de lettre pour Ă©crire Ă  un juge, un avocat, un huissier ou un notaire Nos courriers juridiques Lorsqu'un citoyen veut faire valoir un droit, porter plainte pour obtenir la rĂ©paration d'un prĂ©judice subi ou au contraire contester ce qu'il lui est reprochĂ©, il peut ĂȘtre amenĂ© Ă  saisir le juge du tribunal par requĂȘte ou rĂ©fĂ©rĂ©. Quand la reprĂ©sentation d'un avocat n'est pas obligatoire et que le justiciable ne souhaite pas faire appel Ă  ses services, c'est Ă  lui de faire les dĂ©marches nĂ©cessaires auprĂšs du greffe du tribunal grĂące aux diffĂ©rents formulaires mis Ă  disposition ou par courrier. Aujourd'hui, l'institution judiciaire favorise lorsqu'elle ne l'oblige pas dĂ©jĂ , les procĂ©dures prĂ©alables de mĂ©diation ou de conciliation afin de trouver une solution amiable aux litiges grĂące au dialogue et Ă  l'intermĂ©diaire d'un tiers indĂ©pendant. C'est aussi une bonne façon de dĂ©sengorger les tribunaux des affaires courantes les plus simples. Nos courriers juridiques ne se limitent pas uniquement aux procĂ©dures judiciaires, nous avons prĂ©parĂ© Ă©galement des modĂšles prĂȘts Ă  l'emploi au format Word pour Ă©crire Ă  un notaire testament, succession, hĂ©ritage, Ă  un avocat ou Ă  un huissier de justice demander l'exĂ©cution d'un jugement, obtenir un dĂ©lai de paiement, faire un recours ou encore pour contester une contravention ou un retrait de permis. Des modĂšles de lettre Ă  adapter TrĂšs formelle, la correspondance avec l'administration judiciaire et avec tout ce qui l'entoure n'est vraiment pas simple. S'adresser Ă  un juge, un avocat, un notaire ou Ă  un huissier peut ĂȘtre intimidant surtout lorsqu'on ne connait pas les bons termes juridiques. Pour vous aider dans vos dĂ©marches, nous vous proposons gratuitement des dizaines d'exemples de lettre et des conseils pour diffĂ©rentes situations obtenir l'aide juridictionnelle, une pension alimentaire, Ă©crire au juge du tribunal judiciaire, faire un testament, demander l'ouverture d'une succession, conclure un Pacs, porter plainte contre une personne ou une sociĂ©tĂ©, contester des honoraires ou un PV, faire appel d'un jugement ou encore recourir Ă  une mĂ©diation avant des poursuites en justice, etc. Bien que nous indiquons lorsque c'est nĂ©cessaire les textes de loi qui s'appliquent et les formalitĂ©s Ă  respecter Ă  la date de rĂ©daction de l'article, nos modĂšles de lettre juridique vous sont proposĂ©s Ă  titre informatif et pĂ©dagogique. Il est indispensable de consulter un professionnel compĂ©tent avant toute dĂ©marche et de vous assurer de la bonne utilisation de nos courriers en fonction de votre situation personnelle. ➀ Voir aussi nos exemples de lettres types pour faire un recours contre son employeur Exemples de courrier pour saisir un tribunal, faire valoir un droit, un recours Savoir bien utiliser nos modĂšles de lettre juridique Comme pour tous les courriers importants, lorsqu'on effectue des dĂ©marches auprĂšs d'un tribunal, d'un avocat, d'un notaire ou d'un huissier de justice par exemple, il est toujours prĂ©fĂ©rable d'expĂ©dier sa lettre en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Aussi, mĂȘme si votre situation est difficile ou conflictuelle, essayez de rester poli et d'ĂȘtre le plus objectif possible en toute circonstance. Prenez le temps d'effectuer quelques recherches supplĂ©mentaires pour vĂ©rifier si la lĂ©gislation n'aurait pas Ă©voluĂ©e et dans le doute contactez un professionnel. ➀ Retrouvez aussi nos exemples de lettres pour Ă©crire au Maire ou au PrĂ©fet ainsi que nos exemples pour les Administrations
Mesdémarches à portée de clics ! Ce site vous explique les démarches et vous renseigne sur les façons de les accomplir. Des points d'accueil numériques sont à votre disposition partout en France pour vous aider. Chercher une démarche. tapez l'objet de
Parfois, Ă  la prison, s’ajoutent d’autres difficultĂ©s, souffrances ou angoisses. Voici quelques pistes pour surmonter les plus frĂ©quentes. Drogues En prison, les usagers de stupĂ©fiants sont souvent confrontĂ©s au manque, plus ou moins violent selon la frĂ©quence de consommation et le type de produit utilisĂ©. Certains Ă©tablissements disposent d’un quartier spĂ©cifique de prise en charge. Pour les autres, c’est auprĂšs de l’UCSA qu’il faudra se tourner. Ceux qui suivaient, dehors, un traitement de substitution mĂ©thadone, subutex doivent parfois le prouver afin de pouvoir le continuer en dĂ©tention. Vous pouvez contacter des associations spĂ©cialisĂ©es, notamment ASUD. Femmes enceintes et accouchement En prison, les femmes enceintes ont normalement accĂšs aux mĂȘmes soins qu’à l’extĂ©rieur. L’accouchement se fait toujours dans un hĂŽpital public. Les femmes enceintes dĂ©tenues sont gĂ©nĂ©ralement incarcĂ©rĂ©es dans des quartiers spĂ©cifiques. Illettrisme En prison, la plupart des dĂ©marches se font par Ă©crit. Être illettrĂ© est donc particuliĂšrement handicapant. Dans beaucoup de prisons, il existe un Ă©crivain public codĂ©tenu ou bĂ©nĂ©vole. Si le dĂ©tenu n’arrive pas Ă  le faire lui-mĂȘme, renseignez-vous auprĂšs du SPIP sur l’existence de formations ou la possibilitĂ© d’étudier avec l’aide d’étudiants du Genepi. Sans oublier qu’entre dĂ©tenus de nombreux coups de mains peuvent se donner pour Ă©crire et traduire les courriers, les lettres de dĂ©marches, etc. Isolement et solitude Si votre proche n’a pas de visite refus des permis, Ă©loignement gĂ©ographique
, vous pouvez lui suggĂ©rer de demander au SPIP Ă  rencontrer un visiteur de prison bĂ©nĂ©vole qui vient discuter avec les dĂ©tenus les plus isolĂ©s. Il peut se renseigner Ă©galement sur l’existence d’activitĂ©s formation, activitĂ©s culturelles
, mĂȘme si les places sont souvent trĂšs limitĂ©es. Il peut aussi trouver des correspondants auprĂšs du Courrier de Bovet, de Ban Public ou de petites annonces dans des journaux notamment Le RĂ©verbĂšre. Homosexuels et lesbiennes La prison est un milieu plutĂŽt hostile pour les hommes dĂ©tenus qui sont ou sont pris pour des homosexuels. Il arrive qu’ils subissent des brimades, voire des violences. Le milieu carcĂ©ral est davantage tolĂ©rant Ă  l’égard des lesbiennes. Mais, chez les hommes comme chez les femmes, on voit rarement, au parloir, des couples homosexuels ou lesbiens. N’hĂ©sitez pas Ă  solliciter le soutien, pour vous ou votre proche dĂ©tenu, d’associations communautaires et d’organisations comme SOS Homophobie. Maladie grave ou dĂ©cĂšs d’un proche Contactez le SPIP ou la Direction ils doivent en informer le dĂ©tenu CPP, art. Celui-ci peut demander au JAP une permission de sortir de trois jours maximum CPP, art. s’il est condamnĂ© Ă  une peine infĂ©rieure Ă  5 ans ou, si sa peine est plus longue, s’il en a dĂ©jĂ  purgĂ© la moitiĂ©. Le dĂ©tenu, prĂ©venu ou condamnĂ©, peut Ă©galement demander une autorisation de sortie exceptionnelle CPP, art. Celle-ci se dĂ©roule avec une escorte de policiers, de gendarmes ou de personnels pĂ©nitentiaires, parfois dispensĂ©s du port de l’uniforme. Le dĂ©tenu peut aussi ĂȘtre dispensĂ© du port des menottes La dĂ©cision d’autorisation de sortie est prise par le JAP pour les condamnĂ©s, par le procureur de la RĂ©publique pour les prĂ©venus poursuivis en correctionnel, et par le juge d’instruction pour les mis en examen. Les refus des autoritĂ©s judiciaires ou les lenteurs des autoritĂ©s administratives sont frĂ©quents et il n’existe pas de possibilitĂ© de recours contre un refus de permission ou de sortie exceptionnelle. Mitard quartier disciplinaire, QD Les dĂ©tenus y sont seuls en cellule pendant une durĂ©e fixĂ©e lors du passage au prĂ©toire 45 jours maximum. Ils sont privĂ©s de toute activitĂ© sauf les promenades individuelles. Pour le tĂ©lĂ©phone comme pour les visites, le droit est limitĂ© Ă  une fois par semaine. Les aumĂŽniers peuvent visiter les dĂ©tenus placĂ©s au mitard. Le droit au courrier est maintenu mais il arrive que l’acheminement des lettres soit plus lent. Non-francophones Un livret d’accueil traduit dans plusieurs langues anglais, arabe, espagnol, 
 est normalement remis aux arrivants. Dans certaines prisons, des cours de français sont dispensĂ©s. Vous pouvez vous renseigner auprĂšs du SPIP si le dĂ©tenu n’est pas en mesure d’obtenir des informations. Sans oublier qu’entre dĂ©tenus, il est souvent possible de s’entraider et de se donner des coups de mains pour Ă©crire et traduire les courriers, les lettres de dĂ©marches, etc. Nourrissons Les enfants peuvent rester avec leur mĂšre incarcĂ©rĂ©e jusqu’à l’ñge de 18 mois. Certains Ă©tablissements prĂ©voient leur sortie, en journĂ©e, dans une crĂšche municipale. Parloir intĂ©rieur Deux personnes incarcĂ©rĂ©es dont les dĂ©lits ou crimes pour lesquels elles sont poursuivies ne sont pas liĂ©s peuvent demander Ă  se rencontrer dans le cadre de parloirs intĂ©rieurs* ». Il faut au prĂ©alable qu’elles obtiennent un permis de visite du juge ou du directeur de l’établissement et qu’elles soient affectĂ©es dans la mĂȘme prison. Ces parloirs concernent souvent des hommes et des femmes dĂ©tenus dans des quartiers diffĂ©rents d’un mĂȘme Ă©tablissement pĂ©nitentiaire. PrĂ©toire C’est l’instance disciplinaire le tribunal » de la prison. Les actes entraĂźnant un passage devant le prĂ©toire sont qualifiĂ©s, selon leur gravitĂ©, de faute du premier degrĂ© » Ă©vasions, violences physiques contre le personnel, actions collectives, dĂ©gradations volontaires, trafics mettant en cause la sĂ©curitĂ© des personnes ou de l’établissement, du deuxiĂšme degrĂ© » insultes, menaces verbales, vols, trafic, dĂ©tention d’objets prohibĂ©s et du troisiĂšme degrĂ© » menaces et injures par lettre, refus d’obĂ©ir aux ordres, jet de dĂ©tritus par les fenĂȘtres. Certaines fautes sont Ă©galement passibles des juridictions ordinaires agression, tentative d’évasion, dĂ©tention de drogues, par exemple. Le prĂ©toire peut notamment condamner au le cadre du passage au prĂ©toire, il doit figurer, dans le rapport de procĂ©dure, le moment oĂč le dĂ©tenu a pris connaissance des faits reprochĂ©s. Ce dĂ©lai est de 24 heures avant au minimum. Si ce n’est pas le cas, ça constitue un vice de procĂ©dure. Quartier d’isolement C’est une partie de la dĂ©tention oĂč les dĂ©tenus sont seuls en cellule et effectuent leur promenade seuls. Ils sont placĂ©s lĂ  soit Ă  leur demande, soit parce qu’ils sont particuliĂšrement surveillĂ©s. Les droits de visite sont maintenus et le courrier n’est pas limitĂ©. Comme au mitard, l’acheminement des lettres y est parfois plus lent qu’en dĂ©tention normale ». Sans-papiers Prenez rapidement contact avec des associations de soutien et des juristes pour connaĂźtre les dĂ©marches Ă  effectuer et les recours possibles. Contrairement Ă  une idĂ©e reçue frĂ©quente, la double peine » existe encore. SantĂ© À l’arrivĂ©e en prison, le dĂ©tenu est reçu par un mĂ©decin. D’ailleurs, s’il Ă©tait auparavant en garde Ă  vue, il a dĂ©jĂ  pu en rencontrer un. Si l’état de santĂ© de votre proche le nĂ©cessite, vous pouvez contacter son mĂ©decin habituel et lui demander de transmettre au mĂ©decin de l’établissement son dossier mĂ©dical, notamment si son traitement est particuliĂšrement lourd. Les dĂ©tenus peuvent ĂȘtre hospitalisĂ©s Ă  l’HĂŽpital pĂ©nitentiaire de Fresnes ou dans des UnitĂ©s HospitaliĂšres SĂ©curisĂ©es InterrĂ©gionale UHSI dans des hĂŽpitaux publics. Les permis de visite restent valables, mais les conditions de visite varient selon la situation pĂ©nale et mĂ©dicale de la personne dĂ©tenue. Sachez qu’il est difficile de communiquer directement avec les mĂ©decins qui travaillent en dĂ©tention malgrĂ© leur indĂ©pendance depuis 1994 de l’AP, le malade dĂ©tenu reste surtout traitĂ© comme un dĂ©tenu. Il existe des procĂ©dures de suspension de peine et de libĂ©ration conditionnelle pour raisons mĂ©dicales. Service social Chaque Ă©tablissement est dotĂ© d’un service social, appelĂ© Service PĂ©nitentiaire d’Insertion et de Probation SPIP et constituĂ© de Conseillers d’Insertion et de Probation CIP. Les CIP s’entretiennent systĂ©matiquement avec les entrants CPP, art. Ils doivent en principe participer Ă  la prĂ©vention des effets dĂ©socialisants de l’emprisonnement sur les dĂ©tenus, [
] favoriser le maintien de leurs liens sociaux et familiaux et [
] les aider Ă  prĂ©parer leur rĂ©adaptation sociale » CPP, art. Les CIP participent Ă  la Commission de l’Application des Peines cap et ils doivent prĂ©parer avec les dĂ©tenus leurs dossiers de demande de libĂ©ration conditionnelle, de semi-libertĂ© CPP, art. Les proches peuvent en principe entrer en contact avec les cip pour demander des nouvelles du dĂ©tenu, mais ils sont soumis au secret professionnel CPP, art. La famille peut signaler aux CIP un problĂšme rencontrĂ© par le dĂ©tenu problĂšmes psychologiques, absence ou retards de courrier, refus de visite
. Suicide Les suicides sont plus frĂ©quents en prison qu’à l’extĂ©rieur. Certains moments l’arrivĂ©e en dĂ©tention et l’approche de la sortie et certains lieux mitard et quartier d’isolement sont plus Ă  risque. Vous pouvez signaler au SPIP, Ă  l’AP ou au service mĂ©dical, vos craintes, en sachant que cela risque d’entrainer davantage de surveillance de la personne dĂ©tenue, ce qui peut augmenter son anxiĂ©tĂ©. N’oubliez pas que c’est tout Ă  fait normal d’ĂȘtre dĂ©primĂ© lorsqu’on se retrouve en prison et qu’il y a une grosse diffĂ©rence entre ĂȘtre dĂ©primĂ©, dĂ©pressif, et suicidaire. Veillez surtout Ă  ne pas transfĂ©rer vos angoisses sur votre proche, donnez lui de l’énergie et pensez, avec lui, Ă  l’avenir. Transfert Lorsque la sĂ©curitĂ© n’est pas en cause dĂ©tenu sans antĂ©cĂ©dent d’évasion, transfert non disciplinaire
, le dĂ©tenu doit pouvoir informer la famille ou les personnes autorisĂ©es Ă  exercer un droit de visite » la veille de son transfert circulaire, 28 janvier 1983. Mais cette mesure est rarement appliquĂ©e. Lorsqu’un dĂ©tenu est transfĂ©rĂ©, sa famille et les titulaires d’un permis de visite doivent ĂȘtre informĂ©s CPP, art. Un CIP tĂ©lĂ©phone parfois Ă  la famille pour la prĂ©venir. Le dĂ©tenu doit pouvoir tĂ©lĂ©phoner lui-mĂȘme Ă  sa famille pour informer de sa nouvelle affectation comme lors de l’incarcĂ©ration. Ce n’est malheureusement pas toujours respectĂ© et il peut arriver que c’est seulement par un courrier que la famille soit prĂ©venue. Transsexuel-le-s/transgenres En rĂ©gion parisienne, les personnes transsexuel-le-s et transgenres sont gĂ©nĂ©ralement affectĂ©es dans des quartiers spĂ©cifiques. Mais il arrive souvent, par exemple, que des femmes transsexuelles dont les papiers d’identitĂ© ne sont pas conformes Ă  leur genre se retrouvent dans des dĂ©tentions masculines. Le suivi des traitements, notamment hormonaux, est compliquĂ© et nĂ©cessite souvent la preuve de son suivi Ă  l’extĂ©rieur. Si leur mise Ă  l’écart du reste de la population carcĂ©rale les protĂšge, en partie, des violences dont ils/elles peuvent ĂȘtre victimes, les discriminations Ă  leur Ă©gard sont frĂ©quentes et il est prĂ©fĂ©rable de demander l’aide d’associations comme le PASTT. Violences et morts suspectes en dĂ©tention Les violences existent en prison et les circonstances de certains dĂ©cĂšs restent floues. Il ne faut toutefois pas tomber dans les clichĂ©s vĂ©hiculĂ©s par certains films, notamment concernant les violences entre dĂ©tenus et les agressions sexuelles. Il y a aussi de belles solidaritĂ©s entre dĂ©tenus et la violence est souvent du cĂŽtĂ© de l’Administration PĂ©nitentiaire. Les dĂ©tenus accusĂ©s de dĂ©lit ou crime Ă  caractĂšre sexuel subissent souvent des conditions de dĂ©tention plus dures que les autres, car ils suscitent trĂšs souvent l’hostilitĂ© du reste de la population carcĂ©rale. Ils sont parfois placĂ©s dans des quartiers de dĂ©tention spĂ©cifiques. Si votre proche vous fait part de violences dont il est victime, vous pouvez mettre la pression Ă  l’Administration PĂ©nitentiaire afin qu’il soit placĂ© dans un autre quartier ou transfĂ©rĂ©. S’il veut porter plainte, il peut saisir des instances de recours. Attention, les procĂ©dures n’aboutissent pas souvent et peuvent donner lieu Ă  des brimades encore plus sĂ©vĂšres. Il est important de ne pas rester isolĂ©, et vous pouvez trouver de l’aide auprĂšs de collectifs de lutte ou d’associations comme l’OIP. Il est toujours possible de porter plainte directement, par courrier, auprĂšs du procureur de la RĂ©publique au tribunal de grande instance le plus proche, sans attendre le bon vouloir du directeur, qui peut dĂ©cider de ne pas signaler au parquet certains faits. Celivre Ă©tudie la complexitĂ© et la dynamique des relations familiales Ă  l'Ă©preuve de l'incarcĂ©ration, et plus particuliĂšrement celles des relations conjugales. L'originalitĂ© – et la limite – de l'approche de la sociologue GwĂ©nola Ricordeau est de se vouloir « proche des dĂ©tenus » en mĂȘme temps qu'analyste de leur condition. GwĂ©nola
Nous vous proposons, ci-dessous, une liste de courriers qui vous seront utiles pendant l'exercice de votre mandat - soit pour votre parent placĂ© sous votre protection juridique ou si la mesure vous est confiĂ©e en tant que proche - soit pour tout majeur protĂ©gĂ© si vous exercez Ă  titre professionnel. Cette liste n'est pas exhaustive mais elle vous permet d'avoir des repĂšres sur les courriers qu'il est souvent indispensable d'adresser aux organismes au cours de votre mission. Vous y trouverez, un modĂšle de courrier que vous pourrez personnaliser en fonction de la particularitĂ© de la situation de la personne protĂ©gĂ©e. Vous pouvez tĂ©lĂ©charger ces courriers au format Word ou PDF. vous les propose gratuitement et libre de droits. A noter ces modĂšles de courrier prennent en compte la rĂ©forme du 23 mars 2019. _________________________ Vous pouvez nous faire part de vos commentaires sur ces modĂšles de courriers ou nous communiquer vos suggestions d'amĂ©lioration en nous contactant. - Page actualisĂ©e et vĂ©rifiĂ©e le 1er fĂ©vrier 2022 - Autorisation de retrait bancaire curatelle Autorisation de placement bancaire curatelle Demande de virement inter-bancaire compte courant toute mesure RequĂȘte en ouverture de compte "assurance-vie" curatelle RequĂȘte en disposition des meubles meublants si vente immobiliĂšre tutelle RequĂȘte en placement "assurance-vie" tutelle RequĂȘte en ouverture de compte "assurance-vie" tutelle RequĂȘte en clĂŽture de compte bancaire tutelle RequĂȘte en ouverture de compte bancaire tutelle RequĂȘte en ouverture de compte bancaire curatelle RequĂȘte en clĂŽture de compte bancaire curatelle Questionnaire mĂ©dical en vue d'une intervention tutelle ModĂšle de courrier Ă  complĂ©ter pendant la mesure toute mesure RequĂȘte pour la mise vente d'un bien immobilier tutelle RequĂȘte pour signer les actes d'une vente immobiliĂšre tutelle RequĂȘte en retrait d'Ă©pargne tutelle RequĂȘte en rĂ©siliation de bail toute mesure PrĂ©avis de dĂ©part toute mesure Attestation d'autorisation de soins tutelle Demande de relevĂ©s de compte au 31 DĂ©cembre toute mesure Pages
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