Devises– Le taux de change de l’Euro face au dinar algĂ©rien a connu une nouvelle hausse, ce dimanche 7 aout, sur le marchĂ© noir des Devises AlgĂ©rie 1 mois ago Le FMI s’intĂ©resse au marchĂ© noir des devises en AlgĂ©rie : un prĂ©alable Ă  une
Économie Europe Les risques causĂ©s par l’invasion russe de l’Ukraine et l’envolĂ©e des prix du gaz qu’elle provoque pĂšsent sur l’euro. La monnaie unique europĂ©enne a plongĂ©, mardi 5 juillet, Ă  son plus bas depuis prĂšs de vingt ans face au dollar, s’approchant de la paritĂ©, emportĂ©e par les tensions sur l’énergie en Europe provoquĂ©es par la guerre en Ukraine. A moins de 1,03 dollar pour un euro, l’euro Ă©volue Ă  un niveau plus vu depuis la fin 2002, dans ses premiers jours, quand les inconnues Ă©taient encore multiples sur la nouvelle devise. DĂ©sormais, ce sont les risques causĂ©s par l’invasion russe de l’Ukraine et l’envolĂ©e des prix du gaz qu’elle provoque, qui pĂšsent sur l’euro. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s La zone euro au bord de la stagflation La banque centrale d’Allemagne a, par ailleurs, exprimĂ© des doutes, lundi, Ă  l’égard du projet de la BCE visant Ă  limiter les Ă©carts entre taux d’emprunts des diffĂ©rents Etats de la zone euro et ainsi le risque d’une nouvelle crise de la dette. Sur le marchĂ© obligataire, les taux des emprunts des Etats en Europe, trĂšs volatils ces derniĂšres semaines, restaient stables aprĂšs leur forte hausse lundi. MaĂźtriser la hausse des prix sans porter un coup fatal Ă  l’économie de la zone euro En plus de la dette des Etats, la BCE fait face au double dĂ©fi de maĂźtriser au plus vite la hausse des prix, tout en ne portant pas un coup fatal Ă  l’économie de la zone euro, dĂ©jĂ  durement affectĂ©e par la guerre en Ukraine et ses consĂ©quences sur les matiĂšres premiĂšres. Le prix du TTF nĂ©erlandais, rĂ©fĂ©rence du gaz naturel en Europe, a atteint 176 euros le mĂ©gawattheure mardi, plus du double de son niveau dĂ©but juin. Avant l’invasion russe de l’Ukraine le 24 fĂ©vrier, il Ă©voluait bien en dessous des 100 euros le mĂ©gawattheure. En NorvĂšge, pays qui s’est engagĂ© Ă  augmenter durablement ses livraisons de gaz Ă  l’UE en juin, une grĂšve menace de couper de prĂšs de 60 % les exportations Ă  partir de samedi. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s La BCE intervient d’urgence pour calmer les tensions en zone euro La Banque centrale europĂ©enne BCE a peu de marge de manƓuvre pour resserrer sa politique monĂ©taire, puisqu’une hausse des taux risquerait de rendre la dette de certains pays trop lourde Ă  supporter. Dans ce contexte, toute reprise de l’euro doit ĂȘtre vue comme un rebond de court terme », explique Ă  l’Agence France-Presse Fawad Razaqzada, analyste chez StoneX, qui craint que sans changement majeur sur le front ukrainien ou de la BCE, l’euro ne poursuive sa baisse. A 12 h 45 heure de Paris, l’euro se repliait de 1,16 % Ă  1,0299 dollar, aprĂšs avoir sombrĂ© jusqu’à 1,0281 dollar. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, il a perdu 9,4 % face au billet vert. Lire aussi la chronique Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Le spectre d’une crise des dettes fait son retour en zone euro » Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
\n\n\n cours de l euro en algerie au marché noir
ï»żTauxde change du dinar au marchĂ© noir et en banque ce 4 juillet . Du cotĂ© de la Banque d'AlgĂ©rie, le Dinar AlgĂ©rien reste en souffrance devant les principales devises. Pour ce lundi 4 juillet, un seul Euro 1001infos.net. AlgĂ©rie : Taux de change, lundi 11 Juillet 2022 - Al-Ain Français. Le cours de l'euro s'est stabilisĂ© face au dinar algĂ©rien, lundi 11 Juillet 2022, auprĂšs
€STR est l'acronyme de Euro Short-Term Rate en français taux en euro Ă  court terme ». C'est un taux d'intĂ©rĂȘt interbancaire de rĂ©fĂ©rence, calculĂ© par la Banque centrale europĂ©enne. Depuis fĂ©vrier 2021, il est utilisĂ© pour calculer le taux du Livret A.€STR prononcez Ester » est l'indice de rĂ©fĂ©rence, calculĂ© par la Banque centrale europĂ©enne, qui a remplacĂ© dĂ©finitivement l'Eonia, depuis le 3 janvier 2022. Le dernier taux connu est de -0,084% au 19 aoĂ»t que l'€STR Ester ? Pour comprendre ce qu'est l'€STR, il faut d'abord prĂ©ciser ce qu'est le marchĂ© interbancaire. Il s'agit d'un marchĂ© rĂ©servĂ© aux banques, sur lequel elles s'Ă©changent librement des actifs financiers prĂȘts ou emprunts de court terme entre un jour et un an. Ces Ă©changes se font au taux du marchĂ© interbancaire, c'est-Ă -dire le prix de l'argent au jour le est donc un taux d’intĂ©rĂȘt interbancaire de rĂ©fĂ©rence du marchĂ© en zone euro. Autrement dit, il indique combien une banque doit payer lorsqu'elle emprunte de l'argent. D’aprĂšs la mĂ©thodologie utilisĂ©e par la Banque centrale europĂ©enne BCE, l'Ester est publiĂ© Ă  8h, sur la base des transactions rĂ©alisĂ©es la veille, tous les jours d'ouverture de Target 2 la plateforme de paiement de l'EurosystĂšme, soit du lundi au vendredi hors jours repose sur les taux d’intĂ©rĂȘt des emprunts en euros contractĂ©s au jour le jour par les Ă©tablissements bancaires, et pour lesquels ces derniers ne fournissent pas de garanties. On parle d'emprunts en blanc » ou non garantis ». Ces taux d’intĂ©rĂȘt sont obtenus directement par la BCE dans le cadre de la collecte de donnĂ©es statistiques du marchĂ© monĂ©taire. C’est un Ă©lĂ©ment diffĂ©renciant par rapport Ă  l’Eonia, qui est seulement basĂ© sur les donnĂ©es communiquĂ©es par un panel de banques, plus restreint. En effet, l'€STR prend Ă©galement en compte les fonds monĂ©taires, les fonds de pension ou d'investissement et les banques centrales. Par consĂ©quent, son taux est plus fiable et reprĂ©sente mieux le taux rĂ©el auquel l'argent est empruntĂ© sans garantie dans la zone quoi sert l'€STR ? Les indices de rĂ©fĂ©rence, comme l'€STR, sont utilisĂ©s par les banques pour fixer les taux d'intĂ©rĂȘt de nombreux produits bancaires, comme les crĂ©dits. Ils servent aussi dans le calcul des taux des produits d'Ă©pargne. Par exemple, l'€STR entre directement dans le calcul du taux du Livret effet, depuis fĂ©vrier 2021, l'€STR a remplacĂ© l'Eonia comme indicateur de rĂ©fĂ©rence pour dĂ©terminer le taux du Livret A et par consĂ©quence, celui des autres livrets rĂ©glementĂ©s dont la rĂ©munĂ©ration est indexĂ©e sur celle du livret chouchou des de l'Ester Graphique de l'€STR Taux €STR sur un an Mai 2022 Juin 2022 Juil. 2022 AoĂ»t 2022 -0,10% -0,20% -0,30% -0,40% -0,50% -0,60% © MoneyVox Taux de l'€STR Taux 1er quartile Taux 4Ăšme quartile tspan1 tspan2 tspan3 tspan4 Evolution du taux quotidien de l'€STRL'€STR sur les 3 derniers mois€STRTaux miniTaux maxiJuin 2022-0,591 %-0,578 %Juillet 2022-0,584 %-0,085 %AoĂ»t 2022-0,088 %-0,084 %Valeurs extrĂȘmes de l'€STR pour les trois derniers mois connus 1NĂ©obanques les offres les moins chĂšres pour maĂźtriser votre budgetMĂ©thode de calcul de l’Ester En pratique, l'€STR correspond Ă  une moyenne de taux d'intĂ©rĂȘt pondĂ©rĂ©e par le volume de transactions rĂ©alisĂ©es. Pour calculer cette moyenne, la BCE retient les prĂȘts interbancaires de plus d’un million d’euros. Ces donnĂ©es sont collectĂ©es auprĂšs de 50 banques de la zone euro. La BCE classe ces prĂȘts par taux d’intĂ©rĂȘt, du plus bas au plus Ă©levĂ©. Les transactions ayant le mĂȘme taux d’intĂ©rĂȘt sont agrĂ©gĂ©es. La banque centrale retire ensuite de sa base les quarts supĂ©rieurs et infĂ©rieurs du volume des prĂȘts. C’est sur les 50% de donnĂ©es restantes que la BCE calcule la moyenne pondĂ©rĂ©e des cas de donnĂ©es en quantitĂ© insuffisante, la BCE contourne cette mĂ©thode standard et applique un protocole qu’elle qualifie de procĂ©dure d’urgence ». Cette mĂ©thodologie alternative est utilisĂ©e si le nombre de banques dĂ©clarantes est infĂ©rieur Ă  20 ou lorsque 5 banques concentrent 75% du volume des transactions. Le cas Ă©chĂ©ant, l'€STR correspond Ă  la moyenne entre le taux fixĂ© la veille et celui obtenu grĂące aux donnĂ©es du jour. De fait, si les banques ne transmettent aucune donnĂ©e pendant une journĂ©e, l’Ester est Ă©gal au taux du jour ouvrable subtilitĂ©, si la procĂ©dure d'urgence est dĂ©clenchĂ©e le mĂȘme jour que le changement des taux directeurs de la BCE, l'€STR de la veille est ajustĂ© en consĂ©quence. Cet ajustement se fait selon une mĂ©thode de calcul complexe dont l’objectif est double. Faire en sorte, d’une part, que l’€STR reste compris entre le taux appliquĂ© par la BCE sur les dĂ©pĂŽts des banques et celui sur les prĂȘts. Et, d’autre part, que l’écart relatif de l’€STR avec ces deux taux d’intĂ©rĂȘt reste inchangĂ© suite Ă  la est possible de rĂ©itĂ©rer la procĂ©dure d’urgence plusieurs jours de suite. Par ailleurs, en cas d’erreurs dĂ©tectĂ©es qui surestiment ou sous-estiment l'€STR de plus de 2 points de base, le taux est recalculĂ© et republiĂ© le mĂȘme jour, Ă  l'Eonia Ă  l'Ester La mise au point de l'European Short-Term Rate s'inscrit dans le cadre d'une refonte plus gĂ©nĂ©rale des indicateurs monĂ©taires de rĂ©fĂ©rence. En effet, suite Ă  plusieurs affaires de manipulations d'indices dont celle de l'Euribor qui impliquait 6 banques dont Deutsche Bank et SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale et Ă  la crise financiĂšre de 2008 qui s'est traduite par une rarĂ©faction des transactions interbancaires, les autoritĂ©s financiĂšres ont constatĂ© les dĂ©faillances dans les mĂ©thodologies utilisĂ©es. Elles ont donc fixĂ© de nouvelles rĂšgles pour encadrer les protocoles, privilĂ©giant par exemple le recours aux valeurs observĂ©es plutĂŽt qu'aux niveau europĂ©en, ce cadre mĂ©thodologique a donnĂ© lieu au rĂšglement Benchmark adoptĂ© en juin 2016. Initialement, ses dispositions devaient entrer en vigueur le 1er janvier 2020. Toutefois, pour faciliter l'adoption de ces nouveaux standards par la profession, elles sont entrĂ©es en vigueur deux ans plus tard, au 3 janvier 2022. Ce faisant, tout indice de rĂ©fĂ©rence utilisĂ© dans l'Union europĂ©enne ne respectant pas Benchmark – c'est le cas de l'Eonia mais aussi du Libor et de l'Euribor – ne pourra plus ĂȘtre utilisĂ© Ă  cette Eonia ajustĂ© jusqu'Ă  la fin 2021L'Ester a Ă©tĂ© officiellement lancĂ© le 2 octobre 2019, en vue d'Ă©clipser l'Eonia en janvier 2022. Pendant cette pĂ©riode de transition, les deux indices co-existaient, mais dans une version diffĂ©rente s'agissant de l'Eonia. Depuis octobre 2019, celui-ci Ă©tait indexĂ© sur le cours de l'€STR. ConcrĂštement, l'Eonia Ă©tait Ă©gal Ă  l'€STR augmentĂ© de 8,5 points de base +0,085. Cet Eonia ajustĂ© Ă©tait publiĂ©, chaque jour, au plus tard Ă  9h15.© MoneyVox 2018-2022 / Marie-Eve FrĂ©nay - EL - FV / Page mise Ă  jour le 26 janvier 2022 / Droits rĂ©servĂ©s Prixd'euro en algerie marchĂ© noir aujourd'hui 22 Juillet 2022 /Taux de change Cours dollars devises24 Avril Prix d'euro en algerie marchĂ© noir aujourd'hui 0
ï»żLe cours de l'euro a chutĂ© aujourd'hui en AlgĂ©rie lors de la sĂ©ance de nĂ©gociation du lundi 15 aoĂ»t 2022, Ă  la Banque centrale, et il a Ă©galement baissĂ© sur le marchĂ© noir parallĂšle. Le cours de l'euro aujourd'hui en AlgĂ©rie auprĂšs de la Banque centrale a lĂ©gĂšrement baissĂ© Ă  147,07 dinars Ă  l'achat, et 147,14 dinars Ă  la vente, et 147,48 dinars Ă  l'achat, et 147,53 dinars Ă  la vente lors des transactions de la veille, selon le bulletin de la Banque centrale d'AlgĂ©rie "banque-d-algerie".Le cours du dollar et de l'euro aujourd'hui en AlgĂ©rie, dimanche 14 aoĂ»t 2022Le cours du dollar aujourd'hui en AlgĂ©rie Ă  la Banque Centrale a maintenu son niveau Ă  142,90 dinars Ă  l'achat, et 142,91 dinars Ă  la vente. Et sur le marchĂ© parallĂšle officieux a enregistrĂ© 180 dinars Ă  l'achat, et 182 dinars Ă  la vente
Lecours de l'euro a chutĂ© en AlgĂ©rie, aujourd'hui, mardi 21 septembre 2021, Ă  la Banque centrale d'AlgĂ©rie et au marchĂ© (noir) parallĂšle. Le cours de l'euro Ă  la Banque centrale d'AlgĂ©rie a atteint 160,30 dinars Ă  l'achat, et 160,34 dinars Ă  la vente, et le cours a chutĂ© sur le marchĂ© noir pour enregistrer 210,06 dinars Ă  l'achat, et 213,40 dinars Ă  la vente. Quand partirAlgĂ©rieMonnaie Dinar DZD Cours et conversion DZD / EUR Il faut aujourd'hui Euro pour convertir 1 Dinar. À l'inverse, pour 1 Euro vous obtiendrez annĂ©e, autour de sa moyenne de DZD pour 1 EUR, le cours du Dinar a variĂ© de % entre son plus bas du 06/09/2021 Ă  EUR et son plus haut du 20/08/2022 Ă  EURDepuis le 1er janvier 2022, quand 1 DZD valait EUR, le taux de change de la devise a progressĂ© de %.Durant les 7 derniers jours, sur le marchĂ© des changes, le cours du Dinar a connu une progression de % et le pouvoir d'achat en Euro a donc Dinar est uniquement la monnaie officielle en AlgĂ©rie. Nos autres pages sur l'AlgĂ©rieL'AlgĂ©rieQUAND PARTIRQuand partir en AlgĂ©rieRÉGIONSToutes les villes d'AlgĂ©rieÀ VOIR, À FAIREPartir en AlgĂ©rie avec des enfantsActivitĂ©s de plein air en AlgĂ©rieCuisine boire et manger en AlgĂ©riePRATIQUESantĂ© et sĂ©curitĂ© en AlgĂ©rieCovid-19 en AlgĂ©rie, le point sur la situationBudget et coĂ»t de la vie en AlgĂ©rieMonnaie et change en AlgĂ©rieFuseau horaire, quelle heure est-il en AlgĂ©rie ?FormalitĂ©s et visa pour se rendre en AlgĂ©rieINSPIRATIONSArticles et rĂ©cits sur l'AlgĂ©rieVidĂ©os d'AlgĂ©rie RĂ©servez un voyage sur mesure en AlgĂ©rie avec Evaneos Ailleurs sur QuandPartir et sur le webL'avantage de l'Ăźle de la RĂ©union est que finalement il y en a pour tous les goĂ»ts et envies. Car, quoi de commun finalement entre
Lire la chaque annĂ©e, les classements et autres notations continuent dans le domaine de l’aĂ©rien aussi bien pour ce qui est des
Lire la le tourisme est bien reparti en cette annĂ©e 2022, quelques points noirs subsistent toujours en matiĂšre d'aĂ©rien. Entre grĂšves à
Lire la l'avis de beaucoup, le Costa Rica est le symbole mondial de l’écotourisme. Riche d’une biodiversitĂ© qui attire autant les
Lire la suite. Cettehausse de l’euro intervient aprĂšs plusieurs mois d’accalmie sur le marchĂ© parallĂšle de la devise. La fermeture des frontiĂšres dĂšs mars 2020 avait mis un coup de frein au marchĂ© noir de la devise. Ni la dĂ©prĂ©ciation importante du dinar ni la rĂ©ouverture partielle des frontiĂšres en juin dernier n’avaient rĂ©ussi Ă  faire bouger le marchĂ©. Quand partirAlgĂ©rieMonnaie Dinar DZD Cours et conversion DZD / EUR Il faut aujourd'hui Euro pour convertir 1 Dinar. À l'inverse, pour 1 Euro vous obtiendrez annĂ©e, autour de sa moyenne de DZD pour 1 EUR, le cours du Dinar a variĂ© de % entre son plus bas du 06/09/2021 Ă  EUR et son plus haut du 20/08/2022 Ă  EURDepuis le 1er janvier 2022, quand 1 DZD valait EUR, le taux de change de la devise a progressĂ© de %.Durant les 7 derniers jours, sur le marchĂ© des changes, le cours du Dinar a connu une progression de % et le pouvoir d'achat en Euro a donc Dinar est uniquement la monnaie officielle en AlgĂ©rie. Nos autres pages sur l'AlgĂ©rieL'AlgĂ©rieQUAND PARTIRQuand partir en AlgĂ©rieRÉGIONSToutes les villes d'AlgĂ©rieÀ VOIR, À FAIREPartir en AlgĂ©rie avec des enfantsActivitĂ©s de plein air en AlgĂ©rieCuisine boire et manger en AlgĂ©riePRATIQUESantĂ© et sĂ©curitĂ© en AlgĂ©rieCovid-19 en AlgĂ©rie, le point sur la situationBudget et coĂ»t de la vie en AlgĂ©rieMonnaie et change en AlgĂ©rieFuseau horaire, quelle heure est-il en AlgĂ©rie ?FormalitĂ©s et visa pour se rendre en AlgĂ©rieINSPIRATIONSArticles et rĂ©cits sur l'AlgĂ©rieVidĂ©os d'AlgĂ©rie RĂ©servez un voyage sur mesure en AlgĂ©rie avec Evaneos Ailleurs sur QuandPartir et sur le webAlors que la Nouvelle-ZĂ©lande se rouvre peu Ă  peu au monde extĂ©rieur, demeurant l'un des pays au monde ayant le
Lire la une ville au charme certain, marquĂ©e par l'ancienne prĂ©sence portugaise, avec en plus une superbe mĂ©dina inscrite au
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Alorsque face au l'euro, la monnaie algérienne conserve une certaine stabilité à 165, 87 DA/euro. Taux de change sur le marché noir en Algérie Par ailleurs, au marché noir de la devise, l' Euro a atteint 213 dinars algériens à l'achat et 215 dinars algériens à la vente, ce jeudi 21 avril. Ainsi, la somme de 1000 euros s'échange aujourd'hui à 213 000 dinars à l'achat et 215
Taux de change du 15 aoĂ»t 2022 Square Port Said Pour ce lundi 15 aoĂ»t 2022, le marchĂ© noir des devises du square Port-SaĂŻd n’enregistre aucun changement. L’Euro s’échange contre 210 dinars Ă  l’achat et 212 dinars Ă  la vente. Le dollar est, pour sa part, proposĂ© Ă  203 dinars Ă  l’achat et 205 dinars Ă  la vente. Cours officiel Au niveau du marchĂ© officiel, l’Euro s’échange contre DA Ă  l’achat et DA Ă  la vente. Le dollar amĂ©ricain, pour sa part, s’échange contre DA Ă  l’achat et DA Ă  la vente. Cours de toutes les devises, selon le site officiel de la Banque d’AlgĂ©rie. Taux de change / Euro – Dollar Pour ce lundi, la quasi-paritĂ© euro-dollar se poursuit. 1 euro s’échange contre dollar. – MarchĂ© du PĂ©trole – Cours du Brent Les prix du pĂ©trole ont terminĂ© en baisse hier dimanche. Le baril de Brent se maintient en dessous de la barre symbolique des 100 $. Ce lundi 15 aoĂ»t, vers 09h48GMT, il affiche $, en baisse de – L’actualitĂ© du MarchĂ© Financier – Le bĂ©nĂ©fice de Saudi Aramco s’envole grĂące Ă  la hausse des prix et des marges de raffinage Le gĂ©ant pĂ©trolier national Saudi Aramco a annoncĂ© hier dimanche son bĂ©nĂ©fice trimestriel le plus Ă©levĂ© depuis que la sociĂ©tĂ© est entrĂ©e en bourse en 2019, dopĂ© par la hausse des prix du pĂ©trole et des marges de raffinage. Aramco rejoint les majors pĂ©troliĂšres comme Exxon Mobil Corp et BP, qui ont toutes bĂ©nĂ©ficiĂ© de la flambĂ©e des prix de l’énergie Ă  la suite des sanctions occidentales contre la Russie. Le groupe s’attend Ă  ce que la demande de pĂ©trole continue de croĂźtre pendant le reste de la dĂ©cennie malgrĂ© les pressions Ă©conomiques Ă  la baisse sur les prĂ©visions mondiales Ă  court terme », a dĂ©clarĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral Amin Nasser dans le communiquĂ© sur les rĂ©sultats d’Aramco. Le bĂ©nĂ©fice net du groupe a augmentĂ© de 90% pour atteindre 181,64 milliards de riyals 48,39 milliards de dollars au cours du trimestre clos le 30 juin, contre 95,47 milliards de riyals un an plus tĂŽt, alors que l’estimation moyenne de 15 analystes Ă©tait de 46,2 milliards de dollars. Lors d’une confĂ©rence de presse tĂ©lĂ©phonique, Amin Nasser s’est dit prĂ©occupĂ© par le manque d’investissements dans les hydrocarbures, ce qui se traduit par des rĂ©serves de capacitĂ©s trĂšs limitĂ©es » au niveau mondial. Ma Revue De Presse DZ avec Reuters Cours des Devises et du PĂ©trole du 14 aoĂ»t 2022
ŰłŰč۱_Ű§Ù„ÙŠÙˆŰ±Ùˆ_في_Ű§Ù„ŰŹŰČۧۊ۱_ŰłÙƒÙˆŰ§Ű± #prix_d'euro_en_algerie #marchĂ©_noir#taux_de_change #cours_devise Alger, janvier 2008. Pour trouver la maison oĂč habite CĂ©cile Serra, il vaut mieux ne pas se fier aux numĂ©ros dĂ©sordonnĂ©s de la rue. En revanche, demandez Ă  n’importe quel voisin Mme Serra ? C’est facile, c’est la maison avec les orangers et la vieille voiture ! » CĂ©cile Serra reçoit chaque visiteur avec une hospitalitĂ© enjouĂ©e. Dans son jardin magnifiquement entretenu par M. Mesaour, son voisin, trĂŽne la carcasse rouillĂ©e d’une Simca Aronde modĂšle 1961. Ah ! On en a fait des balades dans cette voiture avec mon mari ! Tous les week-ends, on partait Ă  la pĂȘche avec un groupe d’amis ; il y avait M. GabriĂšre et M. Cripo, avec leur femme. Jusqu’en 1981. Puis mon mari a commencĂ© Ă  ĂȘtre fatiguĂ©. Mais du bon temps, on en a eu ! » A Ă©couter les rĂ©cits de cette dĂ©licieuse dame de 90 ans Ă  l’esprit vif et plein d’humour, on aurait presque l’impression que la rĂ©volution » de 1962 n’a guĂšre changĂ© le cours de son existence de modeste couturiĂšre du quartier du Golf, Ă  Alger. Et pourquoi voulez-vous que ça ait changĂ© quelque chose ? vous apostrophe-t-elle avec brusquerie. J’étais bien avec tout le monde. Les AlgĂ©riens, si vous les respectez, ils vous respectent. Moi, j’ai jamais tutoyĂ© mon marchand de lĂ©gumes. Et aujourd’hui encore, je ne le tutoie pas. » La grand-mĂšre maternelle de CĂ©cile Serra est nĂ©e Ă  Cherchell, en 1858. Son pĂšre, tailleur de pierre, a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Alger dans les annĂ©es 1920. Il a fait construire cette petite maison en 1929 et, depuis, je n’en suis jamais partie. » Comment se fait-il qu’elle n’ait pas quittĂ© l’AlgĂ©rie en 1962 ? Mais pourquoi serais-je partie ? Ici, c’est notre pays. Tout est beau. Il y a le soleil, la mer, les gens. Pas une seconde je n’ai regrettĂ© d’ĂȘtre restĂ©e. » Son mari, ValĂšre Serra, Ă©tait tourneur dans une entreprise pied-noire 1. Pendant la guerre, il se dĂ©plaçait souvent pour vendre des produits. Il disait Ă  nos voisins [arabes] “Je vous laisse ma femme et mon fils !” Et il ne nous est jamais rien arrivĂ©. Sauf quand y a eu l’OAS [Organisation armĂ©e secrĂšte] 2. La vĂ©ritĂ©, c’est que c’est eux qui ont mis la pagaille ! Mais “La valise ou le cercueil”, c’est pas vrai. Ma belle-sƓur, par exemple, elle est partie parce qu’elle avait peur. Mais je peux vous affirmer que personne ne l’a jamais menacĂ©e. » En 1962, les ateliers oĂč travaillait ValĂšre ont Ă©tĂ© liquidĂ©s, et il a pris sa retraite. CĂ©cile a continuĂ© sa couture. En 1964, avec l’Aronde, on est partis faire un tour en France. Pour voir, au cas oĂč... A chaque fois qu’on rencontrait des pieds-noirs, qu’est-ce qu’on n’entendait pas ! “Comment ! Vous ĂȘtes toujours lĂ -bas ! Vous allez vivre avec ces gens-lĂ  !” Alors on s’est dĂ©pĂȘchĂ©s de rentrer chez nous. » CĂ©cile Serra fait partie des deux cent mille pieds-noirs qui n’ont pas quittĂ© l’AlgĂ©rie en 1962 3. Etonnant ? Non, tout Ă  fait logique. Comme le souligne Benjamin Stora, un des meilleurs historiens de l’AlgĂ©rie, depuis qu’ils sont rentrĂ©s en France, les rapatriĂ©s ont toujours cherchĂ© Ă  faire croire que la seule raison de leur dĂ©part Ă©tait le risque qu’ils couraient pour leur vie et celle de leurs enfants. Et qu’ils avaient donc nĂ©cessairement tous Ă©tĂ© obligĂ©s de partir. Or cela ne correspond que trĂšs partiellement Ă  la rĂ©alitĂ© 4 ». Jean-Bernard Vialin avait 12 ans en 1962. Originaire de Ouled Fayet, petite commune proche d’Alger, son pĂšre Ă©tait technicien dans une entreprise de traitement de mĂ©taux et sa mĂšre institutrice. Ancien pilote de ligne Ă  Air AlgĂ©rie, il nous reçoit sur son bateau, amarrĂ© dans le ravissant port de Sidi Fredj ex-Sidi-Ferruch, Ă  l’ouest d’Alger. Mes parents appartenaient Ă  ceux qu’on appelait les libĂ©raux. Ni engagĂ©s dans le FLN [Front de libĂ©ration nationale] ni du cĂŽtĂ© des partisans jusqu’au-boutistes de l’AlgĂ©rie française. Juste des gens, malheureusement trĂšs minoritaires, qui refusaient d’accepter le statut rĂ©servĂ© aux “musulmans” et les injustices incroyables qui en rĂ©sultaient. On s’imagine mal aujourd’hui Ă  quel point le racisme rĂ©gnait en AlgĂ©rie. A Ouled Fayet, tous les EuropĂ©ens habitaient les maisons en dur du centre-ville, et les “musulmans” pataugeaient dans des gourbis, en pĂ©riphĂ©rie. » Des habitations prĂ©caires faites de murs en roseau plantĂ©s dans le sol et tenus entre eux par des bouts de ficelle, sur lesquels reposaient quelques tĂŽles ondulĂ©es en guise de toiture. Ce n’était pas l’Afrique du Sud, mais presque. » En janvier 1962, une image s’est gravĂ©e dans les yeux du jeune garçon. C’était Ă  El-Biar [un quartier des hauteurs d’Alger]. Deux Français buvaient l’anisette Ă  une terrasse de cafĂ©. Un AlgĂ©rien passe. L’un des deux se lĂšve, sort un pistolet, abat le malheureux, et revient finir son verre avec son copain, tandis que l’homme se vide de son sang dans le caniveau. AprĂšs ça, que ces mecs aient eu peur de rester aprĂšs l’indĂ©pendance, je veux bien le croire... » Pour ses parents, en revanche, il n’a pas Ă©tĂ© question une seconde de partir. C’était la continuitĂ©. Ils avaient toujours dĂ©sirĂ© une vraie Ă©galitĂ© entre tout le monde, ils Ă©taient contents de pouvoir la vivre ». En septembre 1962, ses deux mille EuropĂ©ens ont dĂ©sertĂ© Ouled Fayet, sauf les Vialin. Les petites maisons coloniales se sont retrouvĂ©es rapidement occupĂ©es par les AlgĂ©riens des gourbis alentour — ce qui est tout Ă  fait naturel », prĂ©cise l’ancien pilote. Sa mĂšre rouvre seule l’école du village. DĂšs 1965, la famille acquiert la nationalitĂ© algĂ©rienne. Et finalement, je me sens algĂ©rien avant tout. A Air AlgĂ©rie, ma carriĂšre s’est dĂ©roulĂ©e dans des conditions parfaitement normales ; on m’a toujours admis comme Ă©tant d’une autre origine, mais sans faire pour autant la moindre diffĂ©rence. » AndrĂ© Bouhana, lui non plus, n’a jamais craint de demeurer lĂ . J’ai grandi Ă  Ville Nouvelle, un des quartiers musulmans d’Oran. Je parlais l’espagnol, comme mes parents, mais aussi l’arabe dialectal, puisque tous mes copains Ă©taient arabes. Ce n’est pas comme les EuropĂ©ens qui habitaient le centre-ville. Donc, au moment de l’indĂ©pendance, pourquoi j’aurais eu peur ? » Aujourd’hui, Ă  70 ans, Bouhana habite dans une misĂ©rable maison Ă  Cap Caxine, Ă  l’ouest d’Alger. EntourĂ© de nombreux chiens et chats, il survit grĂące aux 200 euros de l’allocation-vieillesse que dispense le consulat français Ă  une quarantaine de vieux pieds-noirs sans ressources. Mais, surtout, j’ai des amis algĂ©riens, des anciens voisins, qui vivent en France, et qui m’envoient un peu d’argent. » Et sa famille rapatriĂ©e ? Vous rigolez ! Pas un euro ! Ils ne me parlent plus. Ils ne m’ont jamais pardonnĂ© de ne pas avoir quittĂ© l’AlgĂ©rie. » Et puis, il y a FĂ©lix Colozzi, 77 ans, communiste, engagĂ© dans le maquis aux cĂŽtĂ©s du FLN, prisonnier six ans dans les geĂŽles françaises dont la terrible prison de LambĂšse, prĂšs de Batna, devenu ingĂ©nieur Ă©conomiste dans des entreprises d’Etat. Et AndrĂ© Lopez, 78 ans, le dernier pied-noir de Sig anciennement Saint-Denis-du-Sig, Ă  cinquante kilomĂštres d’Oran, qui a repris l’entreprise d’olives créée par son grand-pĂšre, et qui y produit Ă  prĂ©sent des champignons en conserve. Et le pĂšre Denis Gonzalez, 76 ans, Ă  l’intelligence toujours trĂšs vive, vrai pied-noir depuis plusieurs gĂ©nĂ©rations », qui, dans le sillage de Mgr Duval, le cĂ©lĂšbre Ă©vĂȘque d’Alger honni par l’OAS, a choisi de rester au service du peuple algĂ©rien ». Et mĂȘme Prosper Chetrit, 78 ans, le dernier juif d’Oran depuis la mort de sa mĂšre, qui rappelle que trois mille juifs sont demeurĂ©s Ă  Oran aprĂšs 1962 », et que, pour eux, la situation n’a commencĂ© Ă  se dĂ©tĂ©riorer qu’à partir de 1971, quand les autoritĂ©s ont confisquĂ© la synagogue pour la transformer en mosquĂ©e, et que le dernier rabbin est parti. Mais moi, prĂ©cise-t-il, tout le monde sait que je suis juif, et tout le monde m’estime ». On a eu ce qu’on voulait, maintenant on oublie le passĂ© et on ne s’occupe que de l’avenir » Il Ă©tait donc possible d’ĂȘtre français et de continuer Ă  vivre dans l’AlgĂ©rie indĂ©pendante ? Bien sĂ»r ! », s’exclame Germaine Ripoll, 82 ans, qui tient toujours avec son fils le petit restaurant que ses parents ont ouvert en 1932, Ă  Arzew, prĂšs d’Oran. Et je vais mĂȘme vous dire une chose pour nous, la situation n’a guĂšre bougĂ©. Le seul vrai changement, c’est quand on a dĂ» fermer l’entrepĂŽt de vin, en 1966, lorsque la vente d’alcool est devenue interdite. Mais ça ne m’a jamais empĂȘchĂ©e de servir du vin Ă  mes clients. » Au fur et Ă  mesure de ces entretiens avec des pieds-noirs, ou AlgĂ©riens d’origine europĂ©enne », comme certains prĂ©fĂšrent se nommer, une nouvelle image apparaĂźt, iconoclaste par rapport Ă  celle qui est vĂ©hiculĂ©e en France. L’inquiĂ©tude des EuropĂ©ens Ă©tait-elle toujours justifiĂ©e ? La question demeure difficile Ă  trancher, sauf dans le cas des harkis 5. Certes, les dĂ©clarations de certains leaders nationalistes ont pu paraĂźtre inquiĂ©tantes. En premier lieu, la proclamation du 1er novembre 1954, qui affirme la volontĂ© du FLN d’ériger une AlgĂ©rie dĂ©mocratique dans le cadre des principes islamiques ». Toutefois, la plupart des pieds-noirs de France semblent avoir complĂštement oubliĂ© que durant cette guerre, la direction du FLN a pris soin, Ă  plusieurs reprises, de s’adresser Ă  eux afin de les rassurer. Moi, je les lisais avec dĂ©lectation », se souvient trĂšs bien Jean-Paul Grangaud, petit-fils d’instituteurs protestants arrivĂ©s en Kabylie au XIXe siĂšcle et qui est devenu, aprĂšs l’indĂ©pendance, professeur de pĂ©diatrie Ă  l’hĂŽpital Mustapha d’Alger, puis conseiller du ministre de la santĂ©. Dans le plus cĂ©lĂšbre de ces appels, lancĂ© de Tunis, siĂšge du gouvernement provisoire, le 17 fĂ©vrier 1960 aux EuropĂ©ens d’AlgĂ©rie », on peut lire L’AlgĂ©rie est le patrimoine de tous .... Si les patriotes algĂ©riens se refusent Ă  ĂȘtre des hommes de seconde catĂ©gorie, s’ils se refusent Ă  reconnaĂźtre en vous des supercitoyens, par contre, ils sont prĂȘts Ă  vous considĂ©rer comme d’authentiques AlgĂ©riens. L’AlgĂ©rie aux AlgĂ©riens, Ă  tous les AlgĂ©riens, quelle que soit leur origine. Cette formule n’est pas une fiction. Elle traduit une rĂ©alitĂ© vivante, basĂ©e sur une vie commune. » La seule dĂ©ception qu’ont pu ressentir ceux qui ne sont pas partis est liĂ©e Ă  l’obtention de la nationalitĂ© algĂ©rienne, puisqu’ils furent obligĂ©s de la demander, alors qu’elle devenait automatique pour les AlgĂ©riens musulmans. Mais c’était en 1963, donc bien aprĂšs le grand dĂ©part des pieds-noirs. En ce qui concerne leurs biens, les EuropĂ©ens qui sont restĂ©s n’ont que rarement Ă©tĂ© inquiĂ©tĂ©s. Personne ne s’est jamais avisĂ© de venir nous dĂ©loger de notre villa ! », s’exclame Guy Bonifacio, oranais depuis trois gĂ©nĂ©rations, Ă  l’unisson de toutes les personnes rencontrĂ©es. Quant au dĂ©cret de nationalisation des terres, promulguĂ© en 1963 par le nouvel Etat socialiste, il n’a concernĂ© que les trĂšs gros domaines, les petites parcelles laissĂ©es vacantes, et Ă©ventuellement les terres des Français qui, bien que demeurĂ©s sur place, ont refusĂ© de prendre la nationalitĂ© algĂ©rienne. Vieille Oranaise pourtant toujours trĂšs remontĂ©e contre les AlgĂ©riens, Jeanine Degand est formelle J’ai un oncle qui possĂ©dait une trentaine d’hectares du cĂŽtĂ© de BoutlĂ©lis. En 1963, les AlgĂ©riens lui ont dit “Ou tu te fais algĂ©rien, et tu gardes ta ferme ; ou tu refuses, et on te la prend.” Il avait sa fiertĂ©, il a refusĂ©, et on la lui a prise. C’est sĂ»r que, s’il avait adoptĂ© la nationalitĂ©, il l’aurait toujours. » Il n’a non plus jamais Ă©tĂ© suffisamment soulignĂ© avec quelle rapiditĂ© la paix complĂšte est revenue en AlgĂ©rie. Je suis arrivĂ© dans le pays Ă  l’étĂ© 1963, raconte Jean-Robert Henri, historien Ă  la Maison mĂ©diterranĂ©enne des sciences de l’homme, Ă  Aix-en-Provence. Avec ma vieille voiture, j’ai traversĂ© le pays d’est en ouest, dormant dans les coins les plus reculĂ©s. Non seulement, avec ma tĂȘte de Français, il ne m’est rien arrivĂ©, mais Ă  aucun moment je n’ai ressenti le moindre regard d’hostilitĂ©. J’ai rencontrĂ© des pieds-noirs isolĂ©s dans leur ferme qui n’éprouvaient aucune peur. » C’est vrai que, dĂšs aoĂ»t 1962, plus un seul coup de feu n’a Ă©tĂ© tirĂ© en AlgĂ©rie, affirme F. S. 6, l’un des historiens algĂ©riens les plus reconnus de cette pĂ©riode. C’est comme si, le lendemain de l’indĂ©pendance, les AlgĂ©riens s’étaient dit “On a eu ce qu’on voulait, maintenant on oublie le passĂ© et on ne s’occupe que de l’avenir.” » Marie-France Grangaud confirme Nous n’avons jamais ressenti le moindre esprit de revanche, alors que presque chaque famille avait Ă©tĂ© touchĂ©e. Au contraire, les AlgĂ©riens nous tĂ©moignaient une vĂ©ritable reconnaissance, comme s’ils nous disaient “Merci de rester pour nous aider” ! » Finalement, on en vient Ă  se demander pourquoi tant de Français d’AlgĂ©rie » ont dĂ©cidĂ© de quitter un pays auquel ils Ă©taient aussi charnellement attachĂ©s. Lorsqu’on leur pose cette question, en France, ils Ă©voquent presque toujours la peur, alimentĂ©e par le climat de violence gĂ©nĂ©rale qui rĂ©gnait en AlgĂ©rie dans les derniers mois de la guerre — avec, mis en exergue, trois faits dramatiques de 1962 la fusillade de la rue d’Isly, le 26 mars Ă  Alger ; le massacre du 5 juillet Ă  Oran ; et les enlĂšvements d’EuropĂ©ens lire Trois Ă©vĂ©nements traumatisants ». Le dĂ©chaĂźnement de violence, fin 1961 - dĂ©but 1962, venait essentiellement de l’OAS, rectifie AndrĂ© Bouhana. A cause de l’OAS, un fossĂ© de haine a Ă©tĂ© creusĂ© entre Arabes et EuropĂ©ens, qui n’aurait pas existĂ© sinon. » Et tous d’insister plutĂŽt sur l’extrĂȘme modĂ©ration avec laquelle le FLN a rĂ©pondu aux assassinats de l’OAS. A Arzew, se souvient Germaine Ripoll, l’OAS Ă©tait prĂ©sente, mais les AlgĂ©riens n’ont jamais menacĂ© aucun Français. » Quant aux enlĂšvements deux mille deux cents EuropĂ©ens disparus entre 1954 et 1962, sur une population d’un million, un certain nombre d’entre eux Ă©taient ciblĂ©s ». Dans mon village, affirme Jean-Bernard Vialin, seuls les activistes de l’OAS ont Ă©tĂ© enlevĂ©s. » Les EuropĂ©ens ont eu trĂšs peur, analyse Stora. Mais peur de quoi ? Peur surtout des reprĂ©sailles aveugles, d’autant que les pieds-noirs savaient, et savent toujours, que le rapport entre leurs morts et ceux des AlgĂ©riens Ă©tait d’au moins un pour dix 7 ! Quand l’OAS est venue, un grand nombre d’entre eux l’a plĂ©biscitĂ©e. Ils avaient donc peur des exactions de militants du FLN, en rĂ©ponse Ă  celles de l’OAS. Pourtant, une grande majoritĂ© d’AlgĂ©riens n’a pas manifestĂ© d’esprit de vengeance, et leur Ă©tonnement Ă©tait grand au moment du dĂ©part en masse des EuropĂ©ens. » Nous vivions de facto avec un sentiment de supĂ©rioritĂ©. Nous nous sentions plus civilisĂ©s » Mais, si la raison vĂ©ritable de cet exode massif n’était pas le risque encouru pour leur vie et leurs biens, qu’y a-t-il eu d’autre ? Chez Jean-Bernard Vialin, la rĂ©ponse fuse La grande majoritĂ© des pieds-noirs a quittĂ© l’AlgĂ©rie non parce qu’elle Ă©tait directement menacĂ©e, mais parce qu’elle ne supportait pas la perspective de vivre Ă  Ă©galitĂ© avec les AlgĂ©riens ! » Marie-France Grangaud, fille de la bourgeoisie protestante algĂ©roise d’avant 1962, devenue ensuite directrice de la section sociale Ă  l’Office national algĂ©rien des statistiques, tient des propos plus modĂ©rĂ©s, mais qui vont dans le mĂȘme sens Peut-ĂȘtre que l’idĂ©e d’ĂȘtre commandĂ©s par des Arabes faisait peur Ă  ces pieds-noirs. Nous vivions de facto avec un sentiment de supĂ©rioritĂ©. Nous nous sentions plus civilisĂ©s. Et puis, surtout, nous n’avions aucun rapport normal avec les musulmans. Ils Ă©taient lĂ , autour de nous, mais en tant que simple dĂ©cor. Ce sentiment de supĂ©rioritĂ© Ă©tait une Ă©vidence. Au fond, c’est ça la colonisation. Moi-mĂȘme, j’ai dĂ» faire des efforts pour me dĂ©barrasser de ce regard... » Entre 1992 et 1993, la chercheuse HĂ©lĂšne Bracco a parcouru l’AlgĂ©rie Ă  la recherche de pieds-noirs encore vivants. Elle a recueilli une soixantaine de tĂ©moignages, dont elle a fait un livre, L’Autre Face EuropĂ©ens » en AlgĂ©rie indĂ©pendante 8. Pour cette chercheuse, la vraie raison du dĂ©part vers la France se trouve dans leur incapacitĂ© Ă  effectuer une rĂ©version mentale. Les EuropĂ©ens d’AlgĂ©rie, quels qu’ils soient, mĂȘme ceux situĂ©s au plus bas de l’échelle sociale, se sentaient supĂ©rieurs aux plus Ă©levĂ©s des musulmans. Pour rester, il fallait ĂȘtre capable, du jour au lendemain, de partager toutes choses avec des gens qu’ils avaient l’habitude de commander ou de mĂ©priser ». La rĂ©alitĂ© offre des cas parfois surprenants. Certains des pieds-noirs rencontrĂ©s en AlgĂ©rie tiennent encore des propos colonialistes et racistes. S’ils sont encore lĂ , c’est autant pour protĂ©ger leurs biens appartements, immeubles, entreprises que parce que l’AlgĂ©rie, c’est [leur] pays ». ConsĂ©quence logique de ces diffĂ©rences de mentalitĂ© la plupart des pieds-noirs demeurĂ©s au sud de la MĂ©diterranĂ©e n’ont que trĂšs peu de contacts avec ceux de France. En 1979, Ă  la naissance de ma fille, dont la mĂšre est algĂ©rienne, je suis allĂ© en France, se souvient Jean-Bernard Vialin. Dans ma propre famille, on m’a lancĂ© “Quoi ! Tu vas nous obliger Ă  bercer une petite Arabe ?” » Lorsqu’il est en France, Guy Bonifacio Ă©vite de rencontrer certains rapatriĂ©s Ils nous considĂšrent comme des collabos, constate-t-il avec un soupir. Combien de fois ai-je entendu “Comment tu peux vivre avec ces gens-lĂ , ce sont des sauvages !” » NĂ©anmoins, Marie-France Grangaud amorce un sourire Depuis quelques annĂ©es, de nombreux pieds-noirs reviennent en AlgĂ©rie sur les traces de leur passĂ©. L’étĂ© dernier, l’un d’eux, que je connaissais, m’a dit en repartant “Si j’avais su, je serais peut-ĂȘtre restĂ©.” » bkp3.
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